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EAN : 9782259306621
336 pages
Plon (03/06/2021)
3.54/5   56 notes
Résumé :
À Sarlat, Jenny, acrobate professionnelle, et Didier, officier de gendarmerie, forment un couple uni autour de Luna, leur fille de cinq ans. Mais depuis
qu'une tumeur cérébrale a été diagnostiquée chez la fillette, leur bonheur familial vire au cauchemar. Alors que la médecine échoue et que le pronostic vital
de Luna s'assombrit, Virginie, ancienne star du music-hall et patronne charismatique du cabaret Le Satyre Rieur, leur propose un traitement alter... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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Jenny, prodigieuse acrobate, intègre la troupe d'un célèbre cabaret sarladais, le satyre Rieur. Cette ferme périgourdine, transformée en un somptueux cabaret par Virginie et son compagnon Oscar se trouve à une vingtaine de kilomètres du château des Milandes qui fut la demeure de Joséphine Baker. le spectacle avec ses numéros de haut niveau attire énormément de monde, il est un savant mélange d'humour, d'émerveillement et de poésie. Jenny s'est installée dans la région quand Didier, enquêteur hors-pair, avec qui elle partage la vie a été affecté à la brigade de recherches de Sarlat. La disparition d'une touriste allemande va lui permettre de zapper ses problèmes personnels. Jenny est elle-même très agitée, puisque lors de son numéro, elle s'effondre, une chute de deux mètres, première fois qu'elle se loupe lors d'un spectacle. « Visiblement, elle souffrait d'un mal contre lequel sa passion ne pouvait rien ».
Si Jenny et Didier sont aussi perturbés, c'est que leur petite Luna, 5 ans est atteinte d'un gliome infiltrant du tronc cérébral, une grave tumeur cérébrale contre laquelle la médecine conventionnelle ne peut rien.
Si Didier pense conjurer le mauvais sort en se donnant à fond dans son enquête, se disant que s'il réussit, Luna guérira, Jenny, elle, va chercher un espoir auprès de Virginie, la patronne du cabaret, dont l'activité favorite « essentielle » est le reiki. Une inopérable hernie discale avait conduit cette dernière à une étonnante rencontre avec une maître reiki , qui, par cette improbable médecine l'avait guérie. Devenue maître reiki à son tour, Virginie dispense ses soins à ceux qui en manifestent l'envie, à commencer par ses saltimbanques.
À savoir que le reiki, pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas, dont je faisais partie, est une méthode de soins non conventionnelle d'origine japonaise, fondée sur des soins dits « énergétiques » par imposition des mains. Mais, face à un risque avéré de dérive sectaire, la « nébuleuse » du reiki est placée en France, sous observation par la Milivudes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires).
Ce thriller, comme son titre Reikiller, à mon avis excellemment choisi, l'indique, baigne dans cette spiritualité contemporaine bien qu'ancestrale. Laurent Philipparie en utilise les pans les plus sombres pour son intrigue et nous embarque dans une course contre la montre haletante.
Il sait parfaitement nous tenir en haleine en mêlant deux histoires qui vont se trouver intimement liées.
Par l'intermédiaire de ses enquêteurs, Didier, relayé plus tard par le major Serge Goupil, il emmène le lecteur dans cette belle région qu'est le Périgord où les grottes en sont un des attraits majeurs. Elles ont dans le livre, une place stratégique et le site des Eyzies y est le théâtre d'une macabre découverte.
L'auteur n'hésite pas, pour notre plus grand plaisir, mais aussi pour notre plus grande frayeur, à faire intervenir le lébérou, ou du moins à utiliser son aspect, dans les horribles meurtres qui sont perpétrés, le lébérou étant cette créature fantastique qui fait partie du bestiaire mythologique périgordin.
C'est aussi l'histoire de la Résistance locale qui est évoquée au cours de l'enquête. Joséphine Baker, chanteuse de renommée internationale et résistante dont l'histoire est tellement exceptionnelle, semble encore hanter quelques mémoires.
Le côté psychologique occupe une part très importante dans le bouquin .
Laurent Philipparie montre comment un être en plein désarroi, à fortiori, lorsqu'il n'a plus d'autre solution, peut être conduit à croire des thèses qu'il rejetait auparavant et soulève ainsi le risque d'emprise mentale et le danger que cela peut représenter pour des personnes ultrasensibles.
Petit bémol, j'ai trouvé un peu trop prégnante dans le récit, cette technique de guérison qu'est le reiki.
Reikiller, deuxième roman de Laurent Philipparie, outre une véritable plongée dans l'univers envoûtant du cabaret, réussit à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page avec une intrigue originale dans laquelle les rapports humains sont savamment analysés tout en étant soumis à rude épreuve.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Plon pour ce roman palpitant reçu dans le cadre des experts polar.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Quatrième livre envoyé par les Éditions Plon et l'équipe de Babelio et , bien entendu , un nouveau grand , trés grand merci . Quelle joie de trouver dans sa boite aux lettres ....Vite , on se dépêche de finir la lecture en cours , de rédiger sa critique et de se précipiter vers la belle , superbe cité de Sarlat , en Périgord .
Une région que , bien entendu , vous connaissez ....Non ? Impossible... Les sites ...la nourriture ...Le "confit nement" est fini , place au confit de canard ...
La Dordogne ...ouaahh! C'est beau , c'est bon , c'est calme ....Hein ? Oui , les malheureux événements du week - end dernier , oui , d'accord , mais c'est rare ... Hein ? " Reikiller " ? Oui , ça se déroule là - bas aussi ... Oui , bon , si vous vous attachez à des détails...
Dans Reikiller , il est question de Joséphine Baker et de son célèbre château des Milandes ....Une sacrée bonne femme , généreuse et courageuse , adulée par les anciens maquisards du coin ...Ben oui , on va aussi remonter le temps et ...non , non , pas " raconter " la guerre mais constater qu'on n'en a pas encore fini avec ces terribles années même longtemps après . Il y a des cadavres aussi , des femmes ... des touristes ...allemandes ... Ah , ça va mieux les copines....mais pas que... Oui , ça rigole moins là, hein ...?.
Et puis un cabaret dans lequel travaillent des hommes et des femmes adeptes du Reiki...Vous ne savez pas ce que c'est ? Ben moi non plus , je ne savais pas et je me suis débrouillé , c'est expliqué dès les premières pages .Ce qui est surtout intriguant , c'est de voir l'attitude des artistes quant à la part à lui accorder . Moi , j'ai mon idée, mais je ne suis pas prêteur et puis...je sais ...Ah oui , il y a " Goupil " un super flic ( avec un nom pareil , on n'attendait rien d'autre que de l'excellence ) , et Didier , gendarme d'investigation ...Et quand ça va pas assez vite , Jenny , l'artiste s'en mêle...Et n'oublions pas la petite Luna , la petite fille de Jenny et Didier ....
Bon , vous relisez parce que ça vous paraît confus . Alors là , je vous comprends et vous remercie . En effet , dans ce roman , Laurent Philipparie mêle petite et grande histoire , drame familial et assassinats , origines et comportement des individus , médecine traditionnelle et médecines parallèles, croyances populaires et réalisme... Un sacré " melting pot " tricoté avec du fil d'argent et même d'or , parfois . Si nous ne savons pas trop où l'auteur nous emmène, lui le sait et ne lésine pas sur les moyens , n'hésitant pas à user de scènes un peu " tirées par les cheveux " , à la limite du réel, du fantastique , voire du loufoque . le rythme va " crescendo " et la fin est tout de même surprenante .Disons que les puristes pourront peut - être faire la moue , les gens plus " éclectiques " sûrement pas . Comme on dit , " tous les égouts sont dans la nature " . Ce qui est cependant certain , c'est que ce roman dense est bien écrit et réserve son lot de surprises et d'action et " donne envie " d'avancer ..Pas un vrai grand coup de coeur pour moi , pas un " pensum " non plus , loin de là , un bon livre ce qui , en soi , n'est déjà pas si mal . Il m'a toutefois manqué l'odeur . Quelle odeur ? " Ben celle du confit de canard aux pommes de terres à la sarladaise , avec quelques bonnes girolles , tiens . Et puisque , maintenant vous allez forcément aller en Dordogne cet été , n'oubliez pas ....N'ayez pas peur du "Lubérou " , " ils " s'en servent juste pour empêcher les touristes de venir trop nombreux...car la Dordogne , c'est juste ," mortel " comme disent les jeunes.
Par contre , le résumé qui " présente " le livre ci- dessus en dit beaucoup , mais vraiment beaucoup trop . Il faut laisser le plaisir de la découverte aux lecteurs . Heureusement pour moi , J'ai lu ce commentaire après le roman ( une habitude pour éviter de tout connaître de l'intrigue avant d'avoir tourné la première page ...) . Après , ce n'est que mon avis et j'assume mes propos sans aucune intention de polémiquer .
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Grâce à Babelio et aux éditions Plon, je poursuis l'aventure "expert polars" qui me donne l'opportunité de découvrir une troisième nouveauté, et du même coup l'univers du cabaret dont je ne savais pas grand-chose avant cette lecture. L'un des personnages principaux, la sculpturale Jenny, est en effet acrobate de haut niveau au "Satyre rieur" (j'adore ce nom !), cabaret situé en Périgord dans la région de Sarlat. Ah, Sarlat, rien que d'évoquer cette ville j'ai des envies de confit de canard avec des pommes de terre cuisinées comme là-bas, dis ! En plus le Périgord j'adooore, et presque chaque endroit évoqué m'a rappelé de bons souvenirs de vacances.
Dans cette histoire par contre, il n'est pas question de vacances, excepté pour les touristes qui viennent admirer Jenny et ses collègues lors de leur spectacle. Il faut dire que la patronne, Virginie, exige le meilleur de sa petite troupe, qui outre Jenny compte quatre autres artistes aux multiples talents, Laura et Amandine, nouvelles recrues, et les jumelles Emilie et Carole. Deux hommes complètent la petite équipe, Oscar, compagnon de Virginie et oncle de Jenny, mais également magicien, et Guillaume, l'homme à tout faire qui file le parfait amour avec Emilie. Pour améliorer la cohésion du groupe et soulager les bobos du corps et de l'âme, Virginie organise des séances de reiki dans sa roulotte, avec plus ou moins d'adhésion parmi ses employés.
Jenny fait partie des sceptiques, même si sa patronne se proclame Maître Reiki, elle fait bien plus confiance à la médecine traditionnelle pour soigner sa petite Luna, atteinte d'une tumeur au cerveau. Mais le jour où les médecins s'avouent impuissants à enrayer le développement de ce gliome qui condamne Luna à court terme, Jenny est prête à tout tenter, surtout que l'initiatrice de Virginie, une japonaise mondialement reconnue dans l'art du reiki se propose pour apporter son aide.
De son côté, Didier, le papa de Luna (qui est gendarme) a fort à faire avec une enquête sur les meurtres de touristes allemandes, meurtres auxquels serait mêlé une mystérieuse créature connue dans le coin sous le nom de Lébérou... Très vite, le passé va s'inviter dans l'énigme qui nous emmènera au château de Joséphine Baker, les Milandes, et nous fera replonger dans un épisode cauchemardesque de la seconde guerre mondiale. Et le reiki y jouera également un rôle par le biais d'un des protagonistes.

Un récit foisonnant, une histoire qui présente de multiples facettes (un peu trop à mon goût, on se disperse beaucoup) et où on apprend beaucoup sur des sujets très divers : en vrac et entre autres la vie dans un cabaret, les tumeurs cérébrales, le travail des pilotes d'hélicoptère de la gendarmerie, l'histoire de la résistance dans le Périgord, l'escalade, et bien sûr le reiki.
L'auteur a manifestement accumulé des connaissances impressionnantes dans tous ces domaines, et par moment j'ai eu l'impression d'être un peu "gavée", comme un canard, tiens ! En plus il se trouve que j'ai eu une mauvaise expérience concernant le reiki (mais ça il n'y peut rien), un proche de la famille soi-disant Maître de la discipline m'ayant définitivement ôté l'envie d'y goûter !
Côté positif, j'ai trouvé les personnages bien campés, des individualités marquées, chacun a son importance dans l'histoire, et l'intrigue les utilise subtilement jusqu'au bout. Je ne me suis pas attachée à eux, n'ayant que peu de points communs avec leurs mondes, mais j'ai éprouvé du plaisir à suivre l'avancée de l'enquête ainsi qu'à découvrir l'envers du décor d'un petit cabaret de province. L'histoire de Luna m'a touchée, même si elle ne constitue finalement qu'une petite partie du récit.
Je reste sur une bonne impression, mais ce roman ne m'a pas transportée, c'est pour l'instant celui qui m'a le moins plu dans cette série de polars envoyés par Plon. Mais le suivant m'attend déjà !
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« Reikiller » fait partie des lectures dans le cadre des “Experts du Polar” des Editions Plon en collaboration avec le site Babelio. Sur papier, ce thriller avait tout pour me plaire : un résumé qui me donnait envie, de l'originalité en choisissant le monde des cabarets,… Mais au final, je ressors de cette lecture un peu sur la réserve.

Si je devais résumer le principal souci de ma lecture, je dirais que je l'ai trouvée beaucoup trop brouillon. Trop de thèmes (le reiki, la seconde guerre mondiale, le milieu du cabaret,… pour n'en citer que les principaux qui me viennent directement à l'esprit) ont été choisis par l'auteur et n'auraient pas tous dû figurer dans un seul et même livre. le problème quand on choisit ainsi plusieurs sujets, ce n'est pas de brasser un public plus étendu mais d'y perdre le lecteur. C'est ce qui s'est passé avec moi.

Un autre point qui m'a un tantinet déçue est le style d'écriture que j'ai trouvé, parfois, un peu alambiqué ainsi que la construction des personnages. Si cela avait été un premier roman, je ne pense pas que j'aurais relevé cet élément mais étant donné qu'il s'agissait du deuxième livre de l'auteur, je m'attendais à quelque chose de moins brouillon et à plus de fluidité.

Par contre, à côté de ça, j'ai apprécié le fait que l'auteur ait planté le décor de son action dans le Périgord, ce qui m'a fait découvrir la région, comme j'ai pu le faire au travers de mes lectures. Un autre élément qui m'a bien plu est l'enquête policière en elle-même et la légende du Lébérou (je ne vous dis pas ce que c'est, pour ne pas vous dévoiler la surprise ! ). Au sujet du reiki, j'ai appris plein de choses et j'en remercie l'auteur.

Comme vous aurez pu le lire aux travers de ces quelques phrases, je n'ai pas décidé de médire ce livre tous les niveaux. Je n'ai pas abandonné sa lecture (même si c'est quelque chose qui peut se compter sur les doigts de la main, tant cela s'est très peu passé, dans ma vie de lectrice), ce n'est donc pas ma pire lecture qui soit mais j'aurais tant aimé que cela se soit mieux passé.

Deuxième thriller de l'auteur, Laurent Philipparie, je tenterai de lire bientôt son premier («Lectio Letalis » ) afin de tenter une réconciliation entre nous.

Comme vous le savez si vous me lisez habituellement, je continue à marteler que tout ceci n'est que mon humble avis personnel. Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce livre et de le lire afin de vous forger votre propre opinion. Je reste bien entendu à votre disposition pour que nous puissions en discuter plus longuement.

Je remercie les éditions Plon et Babelio pour cette aventure des experts du polar.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Jenny est acrobate dans un cabaret ; Didier, son mari, est gendarme à la brigade de recherche de Sarlat ; Luna, leur fille de 5 ans, est atteinte d'un maladie cérébrale incurable en phase terminale.
Tandis que Didier enquête sur la disparition de trois jeunes touristes allemandes, Virginie, la patronne du cabaret, tente de convaincre Jenny que le reiki, une technique de guérison basée sur les flux énergétiques, peut sauver sa fille.
Tout va s'accélérer quand on découvrira les trois touristes dans un charnier remontant à la seconde guerre mondiale...

Rien n'ai vraiment crédible dans cette intrigue où se mêlent l'histoire, les phénomènes sectaires, un improbable cabaret, des personnages atypiques mais manquant trop de caractère (à 2 ou 3 exceptions près) et finalement la folie des hommes. Un peu trop pour un seul roman...
Heureusement, la magie du lieu, le Périgord noir, avec ses décors majestueux, agit quand même et vient, avec la qualité de l'écriture, sauver un peu un roman en péril...
Dommage que l'auteur n'ait pas su rendre plus intéressante son histoire, car elle est plutôt bien contée : une écriture assez riche au service d'un style direct et dépouillé ; une alternance de points de vue, complétée par quelques rebondissements, qui donnent du rythme. On peut ne pas s'ennuyer en tournant les pages, et avec un peu plus de suspense et de naturel, la lecture aurait même pu devenir addictive.
Dommage...

Merci à Babelio et aux éditions Plon de m'avoir fait découvrir cet auteur et ce livre.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Le deuil se traduit par une période d’abattement, suivi d’une pente que l’on remonte avec le temps. Quand il s’agit de la perte d’un enfant, cette pente se transforme en un mur infranchissable. Et lorsque la mort de l’être aimé est planifiée, imminente, la situation se dissocie de toute logique , flirte avec la démence.
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Il connaissait son interlocutrice de nom. Elle appartenait à une vieille famille de la région. Des propriétaires terriens qui, au fil des générations , avaient adapté leur exploitation. Certains d’entre eux n’hésitaient pas à se targuer d’avoir remplacé, dans les étables, les cochons par des touristes.
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Bien que soumis à une tension permanente, ses muscles ne semblaient fournir aucun effort. C’était là toute l’élégance, toute la magie de la pole dance. Le mariage de l’exercice gymnique et de la danse aboutissait à un résultat incroyablement gracieux.
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Didier ne savait plus nuancer, déléguer ou différer. Ses enquêtes étaient devenues l’antidote à son impuissance face à la maladie. Si l’hyperactivité démobilisait ses angoisses, elle n’apportait aucune solution.
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Les psys sont souvent plus dérangés que leurs patients. Ils se basent sur des mécanismes qui fluctuent selon la mode et se contredisent tous les dix ans. Ces gens-là sont très forts pour décortiquer, analyser, étaler les difficultés. Par contre, ils sont impuissants à les résoudre. C'est leur faute si nos sociétés occidentales souffrent autant! Tout est somatisé et devient maladie sas remède. Ça nous donne l'impression de contrôler nos vies alors qu'en réalité on les subit comme une fatalité.
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Vidéo de Laurent Philipparie
Laurent Philipparie est criminologue, capitaine de police, romancier et conseiller littéraire. Son goût de l'écriture, il le fait partager à des lycéens, dans le cadre de missions interministérielles. Après quinze ans à la BAC, il publie son premier roman, "Ne regarde pas l'ombre" paru chez Noir en 2016 puis "Lectio Letalis" paru chez Belfond.
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