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EAN : 9782070196654
Gallimard (26/04/2016)
4.18/5   11 notes
Résumé :
On peut se raconter en prenant appui sur les grandes étapes d'une vie, l'enfance, l'adolescence, les années de formation, la maturité, l'âge qui vient. Le parti pris par Philippe Le Guillou dans Géographies de la mémoire est différent : on retrouve certes ces phases capitales d'une existence dont le cheminement affectif et intellectuel se place sous le signe des mots et des livres, mais c'est un parcours à travers les territoires et les lieux d'une vie qui sous-tend... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le Guillou Philippe, – "Géographie de la mémoire" – Gallimard/NRF, février 2016 (ISBN 978-2-07-014883-7) 272 p.

Il s'agit d'une sorte d'autobiographie composée autour de lieux que l'auteur a vécu comme emblématiques et qui l'ont marqué. de facto cependant, ces lieux sont indissolublement liés à des personnes.

Le premier chapitre intitulé "Confins" est centré sur la Bretagne rurale natale, et plus spécifiquement le Finistère, des années mille neuf cent soixante (l'auteur est né en 1959) tout en rendant un bel hommage aux deux grands-pères. le grand-père du côté maternel tient la plus grande place (pp. 30-34 puis 43-55), lui qui a démissionné de la Marine pour ne pas mourir, lui qui portait dès la naissance un signe distinctif impitoyable dans ces années-là (pp.44-45 – voir citation).

Le deuxième chapitre "Prison maritime" se déroule à Morlaix : on y découvre le premier accès aux livres, par le biais de la bibliothèque municipale, sa bibliothécaire – objet d'une évocation pleine de tendresse –, les premières lectures (pp. 69-71). C'est également la ville de la Vierge ouvrante, l'époque de Malraux (dont il n'était jamais question dans les écoles "faut-il y deviner la marque de l'antigaullisme farouche des enseignants de cette époque ?"), de la brusque mise à l'écart de De Gaulle, de cette image inoubliable du couple se promenant en Irlande (monarque devenant "simple promeneur entre les bruyères et les vagues, éternel exilé..." p.77-78), de la découverte des Gide, Montherlant, Kafka, Proust, mais surtout d'un certain Michel Mohrt.

Le troisième chapitre s'intitule "Royaume intérieur" : il commence par un hommage à Reverdy, pour ensuite s'attarder sur la Loire (pp. 107-110) : commence alors un magnifique hommage à Julien Gracq. Sans oublier la deuxième étape du parcours initiatique de lecteur assidu : vibrant hommage rendu à la librairie "Les nourritures terrestres" tenue par les sœurs Yvette et Jeannette Denieul (pp. 112-114 puis 118) "mon sanctuaire, ma bouée, ce creuset de liberté et de vraie vie où je renaissais...".

Le quatrième chapitre "Villa des loughs" est tout entier dédié à la culture celtique, au cycle arthurien, à la découverte de l'Irlande (ponctué d'une anecdote hilarante, en présence de Michel Déon) : de belles formules poétiques, dénuées de mièvrerie, pour chanter ces paysages.

Le cinquième chapitre – "Horizons" – revient à Rennes, à l'automne 1984. C'est la découverte de la cathédrale, et surtout de Monseigneur Julien, archevêque "postconciliaire" de Rennes de 1985 à 1998, breton d'origine et de formation. C'est aussi celle des écrivains Dominique Fernandez et de Patrick Grainville.

Le sizième et dernier chapitre porte le titre "Quand Paris disparaîtra" : en effet, l'auteur y revient longuement sur le véritable massacre du quartier des Halles, au centre de Paris, thème déjà traité dans son autre ouvrage "Les années insulaires" qui rappellera à toute une génération ce que fut le "trou des Halles", que l'on venait voir du monde entier. Au bord de cet abyme veillait l'église Saint Eustache, et son organiste Jean Guillou, titulaire du grand-orgue de l'église Saint-Eustache à partir de 1963 jusqu'en 2015, concertiste virtuose mais aussi maître de l'improvisation : l'auteur nous offre alors de ces pages si rares dans lesquelles un écrivain, artiste des mots, rend hommage à un musicien, artiste des sons.

Ce témoignage comporte bien d'autres aspects : l'un des fils conducteurs est constitué par les évocations sporadiques de la place du catholicisme dans la vie de l'auteur, à travers ses églises et cathédrales (comme par exemple p. 57-63, pp. 72-76, pp. 193-195).
Rendons grâce également à Philippe le Guillou de savoir évoquer brièvement, avec tact et discernement, son homosexualité sans la brandir comme un étendard ni comme un costume de foire (cf par exemple p. 214).

L'une des caractéristiques qui me rend cet auteur intéressant (à mes yeux d'ex-gauchiste qui s'agitait de l'autre côté), réside dans le fait qu'il a en quelque sorte "contourné" la pensée unique qui s'est imposée dans les cercles intellectuels et cultureux à partir de mai-68 et qui domine encore aujourd'hui. A plusieurs reprises (cf p. 114, p. 207), il dénonce par exemple ces analyses structuralistes auxquelles nul ne pouvait échapper, ou encore ces omissions délibérées de la part des enseignants, qui engendrèrent une génération gavée des écrits d'un Sartre mais ne sachant rien ni de Chateaubriant, ni De Montherlant, ni bien sûr du Malraux gaulliste...

Pour conclure, il reste à souligner la qualité de l'écriture, qui fait de cette lecture un véritable plaisir.
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Philippe le Guillou, né en 1959 au Faou dans le Finistère, est un écrivain français. Après avoir passé son enfance dans les Côtes-du-Nord jusqu'en 1968, il grandit à Morlaix. Il obtient le baccalauréat en 1977 et entre en classes préparatoires au lycée Chateaubriand de Rennes. Professeur de lettres, il enseigne jusqu'en 1995 à Brest puis à Rennes avant d'être nommé, au printemps de la même année, inspecteur pédagogique régional et affecté à l'académie de Versailles et il s'installe alors à Paris. Devenu en 2002 inspecteur général, il partage son temps entre ses fonctions de doyen du groupe des lettres et son séminaire à Sciences Po, qui porte notamment sur le roman moderne et contemporain. Géographies de la mémoire, paru en 2016, vient d'être réédité en collection de poche.
Il ne s'agit pas d'un roman mais d'un récit autobiographique avec cette particularité qu'il s'appuie sur les lieux ou les territoires chers à l'écrivain ; nous suivons donc son parcours, d'enfant à homme jeune, sur des cartes géographiques. du Faou dans le Finistère, à Morlaix et Rennes, ce qui nous vaut de belles pages amoureuses de sa Bretagne, mais nous le suivrons aussi en Irlande ou sur les bords de la Loire et même à Rome avant d'en terminer avec Paris.
Après nous avoir maintes fois avertis ou fait comprendre que « les lieux m'avaient en général toujours plus attiré que les gens », le lecteur constatera qu'en réalité le récit et la vie de Philippe le Guillou, se nourrissent beaucoup de ses rencontres avec d'illustres personnages, le plus souvent des écrivains mais aussi de moins célèbres comme les deux soeurs libraires, ou dans un autre ordre d'idée, d'hommes d'Eglise ou d'un organiste (Jean Guillou). Ces nourritures le conduiront à la littérature comme membre actif, « la littérature était une famille, une fraternité. »
Si les descriptions et émotions liées aux lieux sont belles et nombreuses, la littérature tient ici une place pour ainsi dire prépondérante. Impossible de citer tous les auteurs mais Montherlant, Julien Gracq, Michel Déon, Patrick Grainville et Dominique Fernandez qu'il rencontrera et avec lesquels il aura de longues conversations ou correspondances, comptent parmi ses mentors.
J'ai peiné à entrer dans le livre car il m'a semblé trop intellectuel, un peu difficile d'accès mais subjugué par l'écriture je me suis accroché et quand j'ai compris à quelle genre de littérature j'avais affaire, je me suis régalé. La langue est belle même si au début je l'ai trouvée trop appuyée ou ostentatoire - d'où ma prévention initiale - ou si parfois on faille tomber dans la pâmoison avortée, le vocabulaire riche et pointu (« l'hiver des terres gastes et la promesse de la reverdie »), les images et les sensations placent le lecteur dans un état de douce béatitude intellectuelle (Heu ?) d'autant que le religieux est aussi de la partie. le texte s'achève en beauté sur un éloge du piéton de Paris qui m'est allé droit au coeur…
Un très beau livre mais peut-être pas destiné à tous.
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Philippe le Guillou explore sa mémoire par les lieux. Ce n'est pas un inventaire mais une subtile cartographie, une bien jolie mosaïque de personnages qui peuplent villes et villages dans une vie habilement évoquée, comme un coeur qui bat de tant d'émotions. La Bretagne est très présente mais aussi l'Irlande et Paris, un Paris très particulier, coloré, qui traduit l'admiration et l'adéquation entre l'auteur et le lieu. le texte nous entraîne également dans le sillage de quelques grands écrivains. Pour Philippe le Guillou, rencontrer l'écrivain c'est rejoindre son univers par l'écriture et découvrir le lieu qui a permis l'expression de son oeuvre. Voilà un très beau texte qui interroge à la fois nos souvenirs et le rapport à la littérature.
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Voilà un récit qui fait du bien et qui peut être lu et relu indéfiniment !!!!!! L'auteur nous décrit ses régions de coeur, la Bretagne en particulier, mais aussi l'Irlande, Rome, Paris. Ses descriptions, ses émotions nous envahissent avec bonheur voir avec nostalgie. Les paysages défilent qui n'ont jamais cessé de l'inspirer. C'est un vrai moment de paix et de sérénité. Il fait revivre également des figures familiales qui ont vraiment comptées pour lui mais aussi des écrivains, des artistes, des religieux.
"Géographies de la mémoire" (quel beau titre!!!) est un livre de souvenirs et de confessions dont la première place est réservée aux lieux et à ceux qui les habitent...... Laissons nous guider par Philippe le Guillou, et il n'est pas exclu que certaines pages vous ramènent vous aussi sur les lieux de votre enfance avec des membres de votre famille qui ont comptés pour vous.
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Évocation des rencontres d'une vie centrée sur le grand ouest, avec l'Irlande et Paris pour extrémités. Par nature, cet exercice sensible s'attache aux choses disparues ou proches du terme, d'un grand-père silencieux et contemplatif à l'ancien quartier des Halles. S'y mêlent des contrastes de caractères, de destins, de passions, de la légendaire discrétion de Julien Gracq à l'exaltation de Patrick Grainville, du modeste bureau de l'archevêque de Rennes aux terres irlandaises de John Boorman, de la tendresse émue pour les vieux manuels d'histoire et de géographie d'avant 68 à l'émotion indélébile pour un jeune homme dénudé. L'atmosphère des landes brumeuses se prête toujours à merveille aux mouvements de l'âme aimante autant que souffrante, mais, quels que soient les lieux, s'exprime fondamentalement un lien spirituel entre émotions et raison de vivre.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Était-ce parce que j'avais vu de Gaulle errer mélancoliquement sur des plages désertes et patauger sur des chemins ruisselants et boueux que je m'étais dit que l'Irlande était peut-être la clé, la quintessence de ce royaume ? L a certitude m'avait gagné que j'y trouverais un arrière-pays plus vaste, plus sauvage que celui que je connaissais, une terre primitive d'où tout ce qui m'entourait descendait. Je rêvais de lumières, d'espaces, de champs de tourbe, de murets qui couraient sur l'arête pelée des campagnes. De vestiges d'oratoires et de monastères aussi, de postes de vigie face au large, parce que je savais bien que c'était de là qu'étaient partis les ermites et les saints évangélisateurs. Les brumes, la vibration des éclaircies, un soleil lointain, froid et mouillé, c'était ce qu'il fallait sur ces cartes irréelles et qui n'auraient jamais d'existence que dans le désir ou le rêve, l'imaginaire secret des adorateurs des confins.
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"Je comprenais ce qui avait pu attirer de Gaulle au printemps de 1969, bien au-delà d'un simple retour aux sources comme on l'avait affirmé, l'envie de ne plus être sur le sol national pendant que le pays lui cherchait un successeur et s'apprêtait insensiblement à changer de régime, la contemplation de ces espaces désolés, bien plus inquiétants que les terres dominées, les bois et les vignobles des confins de la Champagne, des grèves, des chemins exposés aux vents, la présence constante de l'élément marin, l'iode, le sel, les oiseaux qui arrivaient de la mer en vols compacts, un chahut de rafales et de vagues qui convenait si bien à son état intérieur. Le monarque blessé aurait certes pu promener sa mélancolie et son dépit sur les landes du Cotentin ou de la presqu'île de Crozon, mais ici l'effet, le retentissement seraient plus grands, le Général abandonnait la France qui l'avait rejetée, il mettait en scène son amertume et son exil, et dans ses marches au vent du large, plus excitantes que dans le parc de l'Elysée ou le jardin de la Boisserie dont il avait fait mille fois le tour, il avait dû se dire qu'il n'aurait plus grand monde à rencontrer - Éamon de Valera était certes un homme d'État, un héros qui avait servi son pays mais la stature était différente -, il ne devait rester que l'écriture, les pages du tombeau mémoriel qu'il lui faudrait reprendre une fois le chagrin apaisé, l'écriture et la pente terrible qu'elle dessinait, sous les camélias et les rhododendrons en fleurs, dans ce vent du soir qui ramenait des senteurs mêlées de varech et de tourbe brûlée.(p. 159)"
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"La bibliothèque tenait du sanctuaire ou du tribunal, le conservateur était une femme aimable, cultivée, qui manifestait le désir de m'aider en guidant mes premières lectures. Par ses manières, la façon discrète, chuchotée, qu'elle avait de s'exprimer, elle semblait faire corps avec le lieu, son histoire et ses rites, le passé fabuleux d'une cité de corsaires et d'armateurs qui s'était inexorablement assoupie. Comme tout adolescent, j'avais commencé par le rayon jeunesse, André Lichtenberger, Hector Malot, Dickens, avant que, l'âge venant et, avec lui, plus d'audace et de liberté, je ne m'aventure dans la salle qui contenait les ouvrages de littérature contemporaine, cette fois seul et sans guide, émerveillé par les couvertures, les titres, les noms des auteurs et des éditeurs. Il y avait des couvertures ivoire entourées d'un filet rouge et noir, d'autres blanches encadrées de rouge, d'autres encore uniformément jaunes, d'autres enfin, très racoleuses avec leurs jaquettes colorées. Tout cela m'attirait, comme un massif vertigineux, inaccessible, d'autres noms sur une carte inconnue, dans ce lieu plutôt marqué par l'histoire, la généalogie, les archives locales. Je devais déjà connaître le nom de Corbière, lié à la ville et à Roscoff, le titre étrange de ce recueil qui associait des sentiments à une couleur, comme s'il y avait eu une palette, une climatologie des passions... La bibliothécaire évoquait les Corbière avec beaucoup de respect, le père, le fils, et je croyais deviner une sourde préférence pour le père, le fils restant marqué par une forme d'errance et de malédiction. Un jour, je crois, elle m'avait montré une édition précieuse des Amours jaunes, comme elle me confierait plus tard un exemplaire, signé de la main de Malraux, des Noyers de l'Altenburg ; une autre fois, alors que nous devisions - devinait-elle en moi une certaine inclination ? -, elle avait cité le nom d'un autre écrivain originaire de Morlaix, comme cela, avec une retenue, une curieuse réserve, et elle avait donné un titre qui m'avait attiré autant que Les amours jaunes : La prison maritime. Les parents de ce Michel Mohrt, dont j'ignorais tout, avaient longtemps tenu une boutique, non loin de la mairie, rue d'Aiguillon." (pp. 69-70)
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"Il n'y a rien de plus beau que la découverte d'une œuvre -je ferais de même avec Grainville et Tournier -, les livres que l'on achète comme au long d'un fil aimanté et dans lesquels on se plonge avec une émotion, une fièvre qui font tout oublier. Et j'en avais des choses à oublier, une sorte de mal-être persistant, une mélancolie avivée par l'aridité d'études qui n'avaient souvent de littéraires que le nom, obsédées de sécheresse, de scientificité, de désacralisation des auteurs : dans cette hypokhâgne du boulevard de Vitré qu'il m'est arrivé de comparer à un caisson tant elle était fermée, autarcique et, dans mon imaginaire, assez proche des soutes tombales du sous-marin de mon grand-père, les écrivains n'occupaient pas la place souveraine, magique, exposée qu'ils avaient sur les murs des Nourritures terrestres, tout était égal à tout pourvu que l'on eût des prises pour analyser la structure, la carcasse des œuvres, les phrases qui, changées en agglomérats de phonèmes et de syntagmes, se vidaient de tout sens. (pp. 113-114)"
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"Il m'était arrivé de l'interroger sur son origine, sa naissance à Sizun en 1902, ses parents, ma passion des cartes se doublant alors d'un intérêt pour les généalogies. Du côté du grand-père paternel, je circulais avec une rare fluidité dans l'arbre généalogique, je savais tout de la souche de la famille dans la ferme du Talliou, aux lisières de la forêt du Cranou ; ici je me heurtais à un sourire énigmatique, une sorte de silence gêné. Il avait fallu l'intervention d'Anna pour que j'interrompe mon enquête, rien ne pouvant justifier à mes yeux cette absence de réponse. Tout le monde avait un père, une mère, des dates avouables, une origine, un livret de famille. Anna, un matin d'été, dans la pénombre d'une arrière-cuisine, près du lavoir, m'avait murmuré qu'il fallait cesser d'interroger mon grand-père sur l'identité de son père, tout simplement parce qu'il n'en avait pas." (pp. 44-45)
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Vidéo de Philippe Le Guillou
https://www.laprocure.com/product/1495062/le-guillou-philippe-brest-de-brume-et-de-feu
Brest, de brume et feu Philippe le Guillou Éditions Gallimard
©Philippe le Guillou pour la librairie La Procure Animation par Mathilde, libraire à La Procure de Paris
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