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EAN : 9782923896748
165 pages
Marchand de feuilles (13/09/2017)
4.05/5   10 notes
Résumé :
4 janvier 1909. Au 86, boulevard Montparnasse, un nouveau-né est déposé sur le paillasson de la concierge. C'est la grand-mère de l'auteur. L'enfant est recueilli par Madeleine Fargeau, amante et modèle du peintre Amedeo. Bien malgré elle, la jeune femme donnera son nom à l'enfant et petite Madeleine grandira dans un monde où les hommes protègent mais aussi dévastent. Elle apprendra à accepter la trahison comme leitmotiv de sa vie.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Sur les traces de son aïeule, l'auteur esquisse un portrait du Paris des peintres du début du 20e siècle.

C'est l'histoire d'une Madeleine qui pose nue pour les artistes, de petites bonnes victimes d'un instant de passion ou du « droit de cuissage » que s'octroient les nantis.

C'est aussi celle des enfants de l'Assistance publique et des abandons répétés de mère en fille.

C'est à la fois une histoire touchante et une rencontre avec l'effervescence artistique d'une époque.
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On pourrait dire que la famille Barbeau-Lavalette recherche dans sa généalogie une continuité et un sens à l'existence. Manon Barbeau avait débuté cette quête avec son documentaire Les enfants du Refus global dans lequel elle questionnait, entre autres, les intentions artistiques de son père, le peintre Marcel Barbeau, suivie par sa fille Anaïs Barbeau-Lavalette retraçant le parcours de sa grand-mère disparue, l'artiste Suzanne Meloche dans La femme qui fuit.
Philippe Lavalette quant à lui, avec Petite Madeleine, se tourne vers les origines obscures de sa grand-mère maternelle, abandonnée à la naissance et devenue pupille de l'État français. « J'ai toujours pensé que certains de mes gestes étaient le prolongement de ta pensée et de tes désirs. » Un retour émouvant et nostalgique sur les premiers pas d'une aïeule née en 1909 et qui a fait son chemin malgré un départ des plus hasardeux.
Le ton est donné dès les premières phrases, le récit sera enveloppé d'amour et de tendresse. L'auteur évoque avec brio les quartiers parisiens de l'époque picturale des Picasso, Modigliani, Foujita, Derain et consorts avant de poser son regard sur bébé Madeleine, laissée par sa mère devant la porte de la logeuse et recueillie par une âme charitable, Madeleine Fargeau, modèle préféré des plus grands peintres du moment. Une vie reconstituée dans ses moindres détails parce qu'occultée pendant de nombreuses années. Un exercice admirable à tous les niveaux et que l'on souhaiterait pouvoir reproduire pour soi.
Je compte bien lire dans la même veine, le dernier récit de Philippe Lavalette, Marchand de Quatre-Saisons.

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Chère petite Madeleine, ton histoire vient de défiler sous mes yeux. Alors, je crois, j'ai le droit de te donner ce surnom, à mon tour
.
Petite Madeleine dont personne ne voulait, déposée sur un paillasson, puis à l'Assistance sociale, puis dans une ferme, et dans une autre…
Petite Madeleine qui comprend vite que les hommes peuvent être les meilleurs alliés, et les pires ennemis
.
Petite Madeleine fière, louve solitaire, endurcie mais pas sans tendresse, ton histoire m'a émue.
Ton petit-fils a su trouver les phrases justes pour livrer, dans l'écrin de ce livre, toute l'admiration qu'il a pour toi, et pour le matrilignage dont tu es la source
.
Petite Madeleine, j'ai trouvé parfois que le récit s'emmêlait un peu, mais ce n'était sans doute que le signe de la fébrilité de l'auteur, la fièvre de celui qui découvre son histoire familiale et qui la transmet.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
27 novembre 2017
Pour son tout premier roman, Petite Madeleine, le cinéaste montréalais Philippe Lavalette propose une grande odyssée intergénérationnelle dans sa famille, où la blessure d’abandon est souvent présente.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Devant elle se dresse la façade imposante de l’hôpital des Cent-Filles orphelines. D’un geste las, un planton en uniforme lui indique la pancarte :

« Grand bureau des pauvres, office des enfants trouvés et moralement abandonnés ».

(Marchand de feuilles, p.52)
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Videos de Philippe Lavalette (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Lavalette
Extrait du film réalisé lors du tournage de "Vivre le français" réalisé par Philippe Lavalette et Jean-Michel Djian en 2008. Séquence Atelier d'écriture à Andresy.
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