Cabossé

Il y a des lectures pour lesquelles on a des coups de coeur, d'autres qu'on apprécie simplement, et enfin certaines qu'on déteste franchement. C'est dans cette dernière catégorie que j'ai rangé cabossé. Malgré quelques qualités, je n'ai pas réussi à oublié tous ses défauts. Certes, j'ai souri à certains passages et je l'ai fini (preuve qu'il ne m'a pas totalement rebuté). Mais comment peut-on écrire autant de clichés à la ligne ?! Un exemple parmi tant d'autres : " Ils dansent habituellement en harmonie sur l'arc-en-ciel idyllique de l'amour fusionnel, et là, retour à la réalité sans sas de décompression. "

cabossé, c'est l'histoire d'un mec grand, fort et dangereux, mais très laid, qui rencontre une belle jeune femme avec laquelle il noue une relation amoureuse : parce que, bien sur, la demoiselle n'a pas peur de la Bête comme tout le monde, bien au contraire. S'en suit des aventures sur la route, en cavale à la suite d'un meurtre. L'écriture est fluide, l'action rapide, mais mon Dieu ! Que de clichés ! Beaucoup trop, au point que cela en devient insupportable. le comble a lieu à la fin du livre, quand l'Homme avec ses gros muscles est venu au secours de la demoiselle en détresse et la porte dans ses bras : " Dressé au milieu du ring sous une couche de lumière, immense comme une tour, indestructible comme une forteresse, Roy porte la femme de sa vie. Majestueux. Mythologique. Il vient de gagner le plus beau match de sa vie. "

Bref, cette lecture m'a profondément horripilé, beaucoup trop stéréotypée et franchement mièvre. Chez Harlequin je veux bien, mais pas chez Gallimard, non. Je déconseille fortement.
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