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3,93

sur 459 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis très partagée sur l'avis de ce livre. Il y a des moments où j'ai été touchée, presque émue, des petits moments de tendresse, d'autres où c'est beaucoup plus trash et avec beaucoup de caricatures.
Plusieurs références à des contes , la belle et la bête, le petit chaperon rouge, ce qui peut donner un côté original dans ce roman mais l'impression d'ensemble ne me séduit pas vraiment.
Roy et Guillemette nous sont d'emblée sympathiques, sans doute parce que ce sont des "cabossés", des blessés par la vie mais là aussi, on tombe dans la caricature car les profils psychologiques ne sont pas assez fouillés. Une lecture qui reste malgré tout agréable à lire.
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Guillemette, fleur de pavé, qui a pris pas mal de coups de son mari et ex prince charmant, voit arriver dans sa vie, Roy, 110 kg de barbaque avec dessus une tête de tomate écrasée. Petite

Ces deux-là sont fait pour s'entendre, ils trainent chacun de grosses gamelles liées à quelques saloperies que la vie dispense à certains humains. Bon, ce pourrait-être la Belle et la Bête mais nous sommes à Belleville et pas dans un conte de fée. Justement, le prince charmant, tyran domestique, n'aurait pas dû insister, c'est pour cela qu'il se retrouve l'oeil vitreux, un bout de mâchoire dans le caniveau.

Alors Roy et Guillemette tracent la route… se racontent… baisent… se racontent… baisent et tracent la route… ces deux-là ont tellement de temps à rattraper, mais malheureusement, du temps ils n'en ont plus beaucoup, la police et quelques malfrats voudraient bien discuter avec eux.

C'est pas du Ronsard, c'est plutôt de l'Audiard, période Blondin ou Simonin version XXIe siècle.

Benoit Philippon ne s'embarrasse pas de phrase superflue, il écrit vite, il écrit cru, il écrit noir. L'écrivain découvre la beauté cachée des laids, abimés, accidentés, et l'expose sans délai. « cabossé » est un road movie où les héros ne sont pas propres et nets et c'était une gageure de rendre le lecteur empathique.

Pari réussi, on referme ce polar en ayant partagé une bonne tranche d'humanité avec ces deux-là. Mais reconnaissons que l'on est plus proche d'un scénario que de littérature.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je serai moins catégorique que les lecteurs ayant noté ce livre avec 1 étoile seulement, les rejoignant cependant partiellement dans leurs reproches.
A l'inverse, je ne serai pas dithyrambique car je suis bien loin du coup du coeur.
Bref, je vous livre ici, à chaud, un avis relativement mitigé...

J'ai reçu en cadeau ce livre de la part de ma chère @hanyrhauz, et je n'avais comme préjugé que les excellentes critiques de Mamie Luger (livre qui suis, chronologiquement, l'histoire de cabossé), sans l'avoir encore lu.

J'ai tout de suite aimé le personnage de Roy, homme cabossé par les Hommes et par la Vie, qui vivote de boulots peu reluisants, du déboucheur de chiottes à la petite frappe porte-flingues de gangs obscurs.
Roy se décide, à 42 ans, à s'inscrire sur un site de rencontres et va faire, dès les premiers instants de connexion, la rencontre de Guillemette.
Sa vie, déjà relativement sinueuse, va alors s'accélérer comme une avalanche qui dévale la montagne, sous forme d'un road-trip aux accents de cavale façon Bonne & Clyde... On connaît tous la fin : ça ne peut pas finir bien, il y aura forcément des dommages collatéraux.

Mais cette avalanche, qui va vite, trop vite, paraît peu crédible dans sa précipitation et c'est alors que j'ai commencé à moins aimer ce roman noir, pas assez noir à mon goût, qui manque de sale, de poisse, de sueur et de colère. L'intention est bien là mais le rendu me laisse un goût amer d'inachevé et de maladresse.
J'ai par ailleurs eu le sentiment d'un déjà-vu, notamment à propos de ce géant mal dans sa peau et qui ne sait pas contrôler sa violence, sans pour autant réussir à retrouver le nom du ou des oeuvres qui s'en rapprocheraient, et c'est une sensation assez frustrante.

Et puis un roman rempli de trop de clichés selon moi, comme si l'auteur voulait nous convaincre qu'il sait jouer avec les mots, la langue et la poésie. Mais quand c'est trop, c'est trop.

Je vous rassure, j'ai tout de même aimé l'idée de revisiter le mythe du Minotaure (ou de la Belle et la Bête), ainsi que quelques sursauts de beauté et quelques rencontres lumineuses qui m'ont touchée durant ce road-trip, mais hélas pas assez pour apprécier plus fortement que ça ce roman.

NB : ne pèseront pas dans ma balance les clichés sur l'Auvergne, drôlement faux :p (gris en juillet ? Actuellement j'ai 37 sur mon balcon, je vous assure qu'il ne fait pas gris), et les petites incohérences géographiques...


J'en ressors donc déçue, mais je ne perds pas espoir, car Mamie Luger m'attend tout en haut de ma pal estivale, et cette petite bonne femme, rencontrée lors d'une soirée et d'une nuit étonnantes dans cabossé, m'a déjà tapée dans l'oeil et j'ai savouré sa soupe autant que son franc parler. J'ai hâte de la retrouver !
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C'est l'histoire de Roy ( prénommé Raymond en réalité) qui vraiment n'a eu la chance ni de naître beau, ni de naître au bon endroit. des parents en dessous de la moyenne, une petite soeur adorée trop tôt disparue, et le voilà, lui, l'ancien boxeur, taillé dans le roc, qui rencontre une petite luciole, Guillemette, toute fluette et très amoureuse, avec laquelle Roy va partir en cavale...Et c'est du récit de cette cavale, des rencontres, bonnes et mauvaises que le couple va faire, qu'est bâti ce premier roman , tout en coup de gueules, en coups de poings mais avec un coeur gros comme ça. C'est une lecture qui fait du bien, au bout du compte.
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Envie d'abandonner ce livre dès le début puis, comme je n'avais rien d'autre sous les yeux j'ai continué.
Tout de suite j'ai pensé à Steinbek ''des Souris et des Hommes'': le géant tendre qui broie ce qu'il aime.
Ici le géant laid et tendre massacre ceux qu'il n'aime pas.
Petit à petit je me suis laissée prendre et ai eu envie de suivre ce road movie plein de tendresse...
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J'ai vraiment aimé retrouver l'univers un peu décalé de Benoît Philippon, avec des personnages si atypiques mais tellement attachants ; je pense notamment à Roy, ce grand gaillard avec sa gueule cassée (peut-être quand même un peu trop violent), mais aussi Mamie Luger, qui nous fait une petite apparition dans ce roman ! Et que j'ai adoré découvrir (oui, il faut vraiment que je lise son histoire !) Ce personnage est drôle, inattendu, et les chapitres qui lui sont consacrés sont vraiment mes préférés.

Comme toujours, les chapitres très très courts - 2 à 3 pages -, s'enchaînent rapidement et facilement. On est plongé dans cette histoire sans plus pouvoir s'arrêter ! Une belle histoire d'amour, qui nous montre justement que l'amour n'a pas de visage. Bon, en revanche, je suis un peu mitigée sur la fin, un peu trop grosse à mon avis, trop improbable, trop facile...

Je suis un peu mitigée aussi quant à sa place dans le prix des lecteurs polar ; je n'ai pas trouvé spécialement que le roman collait au genre, hormis la fuite des deux amoureux. Hormis ce détail, le roman est vraiment sympa !
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L'année dernière je découvrais le style noir et déjanté de Benoît Philippon avec « Joueuse ». Cette année c'est au tour de « Cabossé », qui ne m'a malheureusement pas autant plu.

J'ai bien aimé retrouver l'humour grinçant et les anti-héros façon Philippon, d'autant qu'avec le road trip et le passé des personnages il y avait du potentiel !

Seulement cette fois je n'ai pas trop accroché. Les personnages sont bien construits, aussi bien captivants que cabossés, mais le style trop vulgaire. J'ai trouvé dommage que l'auteur décide de partir dans cette voie… En tout cas pour moi ce fut trop cru et même grossier.

Un roman qui, je pense, se veut engagé mais qui n'a pas su me toucher comme avec « Joueuse ». Heureusement j'ai « Mamie Luger » dans ma PAL, de quoi me réconcilier avec l'auteur !
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Je découvre Benoît Philippon avec son premier livre, "cabossé", auteur dont j'entends beaucoup parler grâce à "Mamie Luger", que j'ai d'ailleurs prévu de lire prochainement.

Je dois dire que son style d'écriture est assez particulier, plutôt décousu et cru, au même titre que son personnage principal. Il m'aura fallu quelques chapitres pour m'y faire, car pas évident de se mettre dans la peau de Roy, de suivre ses pensées, dans son style langagier bien à lui. Abrupt, direct, Roy ne fait pas dans la dentelle et n'est pas doué avec les mots (ni avec les négations d'ailleurs !). Roy est tout le contraire des mots "subtilité", "raffinement" et "élégance". Il est violent, réfléchit souvent après avoir agi, direct, cru, vulgaire. La Bête se cache en lui. Et son passé et son quotidien ne sont faits que de noirceur. Jusqu'au jour où il rencontre la Belle...

Catégorisé comme roman noir, je n'y ai d'abord pas cru. Il faut dire que je n'avais jamais ri dans un roman dit "noir". Mais si le début est bourré d'humour, on se rend vite compte que la violence prend vite le dessus.

Mélange de lumière et d'ombre, d'amour et de haine, de passion et de violence, Benoît Philippon conte à merveille son histoire, malgré son style unique qui m'aura finalement moins gênée que ce que j'avais cru au premier abord.
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Ressenti très mitigé pour ce livre... le début m'a plu, j'ai accroché rapport aux personnages et à la singularité de l'histoire, mais plus ma lecture avançait, plus je peinais à retrouver l'allant du début.
Le style est devenu plus lourd, plus grossier, trop d'ailleurs, ce qui a fini par gâcher le plaisir de ma lecture.
Certains passages m'ont donné l'impression d'être inutilement longs, parce que juste reformulés de différentes façons, tout ça pour dire la même chose qu'à la première phrase...
Après, j'ai bien aimé la comparaison avec La Belle et la Bête...
Bref, j'en garderai un souvenir certain mais pas spécialement délirant d'enthousiasme...
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Après un "Mamie Luger" époustouflant de tendresse, de rire et de bons mots, l'attente était grande. Trop de répétitions dans la description des sentiments et trop de grossièretés (même si le personnage est grossier, le reste aurait dû au moins mettre en pause). Tout ça, déçoit et devient assez indigeste. le dernier tiers met un peu la pose et ça repose. Pas mauvais mais quand même déçu de ne pas avoir retrouvé les mêmes sensations qu'avec ma géniale "Mamie". La question est de savoir si je doit ou pas, lire "Petiote" du même auteur. Pas pour l'instant en tout cas, peut-être quand l'occasion se présentera.
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