AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781023508889
112 pages
Seuil Jeunesse (11/05/2017)
4/5   12 notes
Résumé :
Pendant la Première Guerre mondiale, une véritable ville souterraine a été construite sous la ville d'Arras. De là, des milliers de soldats ont déferlé par surprise sur les lignes allemandes. Un officier anglais raconte l'interminable attente, puis l'assaut dans la boue, le froid et les éclats d'obus. Un récit illustré poignant et intimiste.
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je remercie les Éditions Seuil et Masse Critique de m'avoir offert l'opportunité de lire « La Demoiselle de Wellington » livre écrit par Dorothée Piatek, auteure française de littérature Jeunesse.

Pourquoi avoir choisi ce livre ? j'ai visité Arras il y a quelques années et j'ai découvert sous l'office du tourisme, les Boves, d'anciennes carrières de craie, accessibles depuis 1982 au public. Pendant la Première Guerre mondiale, à partir de 1916, des galeries ont été aménagées par les tunneliers néo-zélandais, pour relier les carrières entre elles et s'approcher du front.
Ces galeries étaient un véritable lieu de cantonnement capable d'accueillir 24 000 soldats. Les Boves furent également le point de départ de l'attaque surprise de la bataille d'Arras, déclenchée le 9 avril 1917. Les soldats ont pu surgir des entrailles de la terre, à quelques mètres seulement des lignes allemandes. Grâce à « La Demoiselle de Wellington », j'ai pu me replonger dans ces galeries, à la couleur blanche, à l'odeur particulière et reconnaissable, les parois marquées ici et là par des graffitis, des dessins et des sculptures.

Ce livre est rédigé comme un journal intime, excellente façon de garder trace des évènements du passé et de penser au futur. Celui-ci aide Dean Kingston à réguler son humeur et ses émotions lors de l'attente de la bataille d'Arras, en avril 1917. Dean écrit ce journal pour sa femme Jenny, le commence le 4 avril et le journal se termine avec sa mort lors de l'assaut des troupes britanniques sur les soldats allemands, le 9 avril.
Dean laisse de côté ses inhibitions et est vraiment lui-même. Il note tout ce qu'il voit et ressent, le positif comme le négatif, et veut partager cela avec sa femme.

La lecture a été fluide et rapide. J'ai beaucoup apprécié ce journal, au langage un peu suranné, aux attitudes légèrement désuètes. L'amour de Dean pour sa femme transpire dans chaque page.

Commenter  J’apprécie          70
Angleterre, 26 avril 1917. Jenny Kingston vient d'apprendre que son mari, Dean Kingston, est mort à la guerre, en France, lors de la bataille d'Arras. le capitaine Wilson, qui a annoncé à la jeune veuve la terrible nouvelle, lui a remis une enveloppe : « - Vous y trouverez quelques photos, un carnet, la plaque de matricule et les deux boutons de manchette de votre mari… ». Un carnet… Il contient le récit, au jour le jour, de ce que le soldat Kingston a vécu avec son régiment, caché dans les galeries d'une ancienne carrière, sous la ville d'Arras dévastée par les bombardements allemands. 

L'avis de Marion, 12 ans : Un livre magnifique… même si j'ai pleuré à la fin ! 

L'avis de la rédaction : Un roman émouvant, poétique et subtil, qui nous raconte un épisode de la Première Guerre mondiale.
Commenter  J’apprécie          20
A travers ce livre illustré par Jérémy Moncheaux, nous plongeons en 1917 durant la première guerre mondiale, Dean Kingston, soldat tient un journal de bord dans lequel il raconte l'univers dans lequel il vit à sa femme Jenny. Dean fait partie de l'armée Britannique et prépare avec son régiment la bataille d'Arras caché dans la carrière de Wellington.

Dean Kingston met en exergue les conditions de vie déplorables dans lesquelles lui et ses camarades vivent : le froid, la faim, la peur, le bruit des bombes qui font rage font partie de leur quotidien. Loin de leur famille ils doivent combattre l'ennemi au prix de leur vie, l'horreur est permanente et est parfaitement décrite dans ce court récit.

Bien que l'histoire de Dean soit romancée par Dorothée Piatek, le lieu dans lequel il se trouve existe réellement puisqu'il s'agit de la carrière de Wellington situé à Arras. Aujourd'hui ouverte au public, cette carrière construite en dessous de la ville a été un atout majeur dans la préparation de la bataille d'Arras programmée pour le 9 avril 1917.

Les troupes qui se sont relayées ont laissé des traces de leurs passages notamment des écrits et des dessins témoignant de l'état d'esprit qui régnait, ces inscriptions sont toujours visibles et l'une d'elle en particulier à inspiré l'auteure, en effet au cours des recherches le portrait d'une jeune femme a été découvert dans cette carrière.

Une très bonne lecture qui nous ramène vers une période de l'histoire qu'il ne faut pas oublier, dans un lieu peu connu mais que personnellement j'envisage sérieusement de visiter.
Lien : http://promenonsnousdanslesl..
Commenter  J’apprécie          30
Merci à Babelio et aux éditions Seuil pour la découverte de ce court roman jeunesse !

Durant la 1ere Guerre Mondiale, des soldats anglais étaient cachés sous terre en attendant les combats. Dans la longue lettre adressée à sa femme, il raconte les conditions atroces de la guerre, l'attente interminable, les garçons bien trop jeunes pour être là, la manière dont les hommes essayent de survivre.

Le roman est court, incisif et intimiste. Si l'histoire racontée est assez vue et revue, la façon dont elle est racontée, le point de vue et les événements choisis sont judicieux, permettant à la fois de faire entrevoir toute l'horreur de la guerre sans s'attarder sur des passages vraiment atroces. C'est donc un livre vraiment adapté à la jeunesse, qui est instructif et émouvant. Les illustrations sont très réussies et permettent de nous plonger dans l'ambiance.

A conseiller à tous les jeunes. Et même les moins jeunes !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Cette ville (Arras) est prise en étau sur trois côtés par les troupes allemandes. Meurtrie par les bombardements, elle n'est plus qu'un champ de pierre, de briques amoncelées, de charpentes de bois encore fumantes, de façades maintenues debout par des fils invisibles et de rues pavées menant à d'autres ruines qui se succèdent encore et encore. Toutes ces splendides maisons de grès et de brique, son hôtel de ville et sa cathédrale se sont effondrés tel un vulgaire château de cartes comme si un géant était venu y souffler des colères excessives. J'imagine les scènes d'effroi que les habitants ont dû vivre, terrés dans leurs caves, affolés par les bruits et la pluie des feux de l'enfer qui s'abattait sur leur ville. Entendre sa maison, sa rue, son quartier se réduire en cendre sous les tirs d'obus et esquiver la mort à chaque seconde. Et je ne te parle pas, Jenny, de l'air chargé de gaz, des fumées et de la chaleur des flammes qui devaient emplir leurs poumons, les menant lentement à l'asphyxie. Cette ville est détruite, et ses trésors anéantis.
Commenter  J’apprécie          90
Il me tarde de te revoir. Tout l'amour du monde transpirera dans notre foyer. Je veux qu'à mon retour chaque soir nous nous embrassions en nous souhaitant bonne nuit et que chaque matin nous démarrions notre journée emplis d'amour que nous méritons de recevoir et de donner. Ne nous endormons jamais en ayant au fond de nous une rancoeur. Je veux être un homme heureux et te chérir à n'en plus finir.
Commenter  J’apprécie          30
Avant d'aller visiter Arras je voulais lire des livres. J'ai trouvé celui-ci qui m'a bien illustré la visite des carrières de Wellington. Un soldat anglais passe une semaine dans ces carrières avant l'attaque surprise le 9 avril 1917 à 5h30 au delà de la ligne de front.
Commenter  J’apprécie          10
Le rire n'a pas de drapeau et l'amitié pas de frontière.
Commenter  J’apprécie          21
Vous y trouverez quelques photos, un carnet, la plaque de matricule et les deux boutons de manchette de votre mari…
Commenter  J’apprécie          00

Video de Dorothée Piatek (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dorothée Piatek
Présentation du livre "Le Secret de Mademoiselle" illustrations : Chloé Rémiat texte : Dorothée Piatek Editions Vilo Jeunesse
autres livres classés : soldatsVoir plus
Notre sélection Jeunesse Voir plus




Quiz Voir plus

Quiz autour du livre "Je marchais malgré moi dans les pas du diable"

Où la famille de François habite-t-elle au début de la guerre ?

En Picardie
En PACA
En Aquitaine

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Je marchais malgré moi dans les pas du diable de Dorothée PiatekCréer un quiz sur ce livre