tours de garde ce sont les moments qu'Antoine Pazzia passera avec sa fille au chevet de sa femme dans le coma dans un hôpital de Tours.
Tout a commencé par un chat échappé à rattraper et une chute de 5 mètres à travers le toit d'une remise. Comme quoi la vie est une suite d'évènements imprévisibles et dramatiques quelquefois.
L'auteur raconte l'accident, sa fille témoin du drame et surtout l'hôpital et le personnel soignant. 40 courts chapitres sur ce monde, sur une maison des parents très célèbres à Tours mais qui peut les accueillir même si elle est réservée en priorité aux parents de jeunes enfants.
C'est le moment de l'attente, de la douleur, des craintes et des espoirs. C'est l'histoire d'autres tragédies...Des rencontres avec des fracassés et leur famille.
C'est très court mais
Antoine Piazza avec peu raconte beaucoup et c'est poignant.
La ville de Tours est aussi un personnage de ce roman, il nous permet à nous aussi de prendre de la distance, de sortir de cet univers détestable mais indispensable ...J'y ai découvert l'histoire de Fritz l'éléphant, empaillé en 1902, et toujours visible dans un parc...
Sans pathos dit la 4 e de couverture, c'est certain il n'y a pas d'emphase dans ces lignes mais il y a de quoi nous émouvoir, forcément. Des descriptions techniques, des regards, celui des soignants et un cheminement vers ce réveil..
Rien n'est facile dans ce livre, si mince et si puissant.
Superbe mais traumatisant. Une lecture qui n'est pas légère qui m'a bousculée.