Amalia

Amalia d'Aude Picault , c'est une belle bouffée d'oxygène cette BD .
Une famille recomposée comme beaucoup d'autres , la maman , le papa , Nora la jeune adolescente et Lili , 4 ans .
Une vie à cent à l'heure pour les parents Amalia et Karim .
Amalia se sent de plus en plus épuisée , elle est à la limite du burn-out jusqu'au jour où son corps dit stop .
Nora est une adolescente bien dans ses baskets , elle a toujours son tél en main , elle fait des petites vidéos de maquillage , son rêve c'est de devenir comme ses modèles , une grande influenceuse .
Elle est heureuse , optimiste mais va finir par se heurter à la réalité , elle a rendu une feuille blanche à son bac , elle est en conflit permanent avec son père et la goutte qui fait déborder le vase , elle rencontre une de ses idoles , une influence aux milliers de followers et se rend compte du monde factice que ça représente .
Toute ma famille est prête au changement , même Karim qui travaille pour une grande société de farine , il y a la pollution les mensonges de l'entreprise , le chômage peut être au bout du chemin .
Même Lili comprend que sa maman est fatiguée , fragile , du haut de ses quatre ans , elle offre un doudou à sa maman pour que celle ci puisse faire une sieste réparatrice .
Commence les petits changements , prendre son temps , regarder la nature autour de soi , consommer local .
J'ai beaucoup aimé cet univers tout en nuance , le changement oui mais en douceur , il n'y a pas de donneurs de leçons .
Une très belle réussite ….

Grâce aux éditions Dargaud, via net galley, j'ai eu le plaisir de lire en avant première la bande dessinée : Amalia d'Aude Picault.
Amalia est au bord du burn-out.
Dans sa famille, où elle s'occupe de sa fille Lili, 4 ans et subit sa belle-fille Nora, 17 ans, ça crie et ça claque les portes, sans répit.
Dans l'entreprise où elle est coach, on parle rentabilité, process', elle perd le sens de ce qu'elle fait.
Dans les campagnes alentours, elle voit la terre épuisée par la pollution et à la radio, les nouvelles du monde sont loin d'être rassérénantes.
Alors Amalia fatigue et s'épuise, Amalia craque.
Amalia est un roman graphique dans lequel nous découvrons une mère de famille. Elle a une petite fille de 4 ans et une belle-fille de 17 ans. Cette dernière, Nora, est une ado de notre époque, le nez toujours fourré sur son portable ! Totalement accro aux nouvelles technologies et à une influenceuse qu'elle suit assidument. D'ailleurs, elle en néglige ses études !
Nous suivons donc Amalia, Nora mais aussi le père de famille.
Tous s'épuisent dans différentes situations du quotidien, au travail ou au collège.
Amalia est une femme comme tant d'autre, fatiguée, rincée, et au bord de l'explosion. A un moment, une pause sera nécessaire.
J'ai trouvé Amalia touchante, et je la comprend car ce qui lui arrive peut nous arriver à toutes, surtout de nos jours. On nous en demande de plus en plus, au travail, à la maison, et à un moment le corps se rebelle.
Le père est moins présent mais ses questions concernant son travail sont très intéressantes.
Quand à Nora, à trop suivre les réseaux sociaux, elle risque de foutre ses études en l'air. Arrivera t'elle à se reprendre avant qu'il ne soit trop tard ?
Ce roman graphique est très bien ficelé, avec des textes pertinents. C'est criant de vérité.
J'ai beaucoup aimé la colorisation mais parfois un peu moins les dessins.
J'ai apprécié de suivre tout ce petit monde.
Je n'ai pas eu de coup de coeur mais c'est une bonne découverte qui mérite bien quatre étoiles :)

Amalia, c'est à la fois une histoire simple et universelle. Celle de la charge mentale. Amalia,c'est une femme qui va cumuler son travail et sa vie de famille prenant tout en charge jusqu'à la limite du supportable.
J'ai beaucoup aimé suivre l'histoire de cette mère de famille qui perd le sens de tout, mais aussi de Nora, sa belle-fille qui va découvrir l'envers des réseaux sociaux, ou Karim, son mari, bon petit soldat de l'industrie agro-alimentaire.
Parce que si le sujet principal de ce roman graphique est la charge mentale dont souffre Amalia, l'histoire prend aussi des airs de fable écologique et de critique des réseaux sociaux. Pourtant, rien n'est lourd ici, sans doute grâce à la rondeur des images et à la douceur des couleurs qui offre de la légèreté à l'album. Une simplicité vers laquelle vont tendre les personnages pour retrouver un sens à leur vie.
Une histoire dans l'air du temps vraiment réussie.

Quelle beauté que cette lecture. Une femme, mère et belle mère essaie d'allier travail et vie de famille tout en écoutant les infos désastreuse sur le monde. elle fait de son mieux pour lutter contre la pollution à son échelle : tri des déchets par exemple et essaie de tenir propre et ranger son petit monde.
Mais quand le travail s'intensifie, que le monde dégénère, que la petite dernière demande de l'attention et que le lien avec la belle fille n'est pas au beau fixe, notre héroïne va être forcer d'appuyer sur pause et de revoir son mode de vie.
Une belle histoire de famille, de renaissance, de compromis et d'écoute de soi.
Une BD d'une terrible et douce justesse.
#Amalia #NetGalleyFrance !

Avec un graphisme proche de celui de Sempé, Aude Picault dont j'ai toujours entendu parler pour ces récits engagés actuels sur notre quotidien, revient avec une mère au bord du burn-out.
Son dessin assez naïf m'a déstabilisée avec cette femme adulte qui avait des airs d'enfant, mais c'est peut-être aussi justement pour ça que cela a fonctionné sur moi, parce que on ne dit jamais assez qu'être un adulte, c'est juste être un grand enfant, et qu'on ne peut pas toujours tout réussir.
Ainsi, Amalia est au bord du burn-out aussi bien professionnel que familial. Un sujet totalement d'actualité, décrit avec beaucoup de sensibilité mais d'honnêteté puisque l'autrice ne cache pas le malaise, le mal être ressentis mais aussi les maladresses commises. Mais c'est encore plus global avec l'ajout d'une dimension écologique qui fait écho à tout cela. Je n'en ai pas bien saisi l'intérêt au début, je trouvais cette dimension de trop, mais peu à peu le parallèle entre la Terre épuisée et la Mère nourricière épuisée m'a parlé.
Je ressors touché par le récit brut et honnête de cette femme à la charge mentale trop grande. Il faudrait plus mettre ce genre de livre entre les mains des gens pour qu'ils ne culpabilisent pas quand ils craquent ou sont sur le point de, et pour qu'ils voient une lumière au bout du chemin.
Une belle rencontre.