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sur 203 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Jodi Picoult a choisi de mettre en exergue une citation de James Matthew Barrie : « La mort va être une aventure grandiose. » Cette phrase est particulièrement bien choisie en l'occurrence. La mort est en effet omniprésente dans ce roman. le livre des deux chemins commence très fort ! Dans le prologue, la narratrice, Dawn Edelstein, se trouve dans un avion et réfléchit à son métier. le lecteur apprend que Dawn « gagne sa croûte sur le dos de la mort », mais la nature exacte de sa profession reste assez floue. Soudain, une hôtesse annonce que l'avion doit se poser en urgence. Devant le danger imminent, les passagers réagissent différemment : panique, prière, etc. Dawn réalise alors que la personne à laquelle elle pense dans cette situation dramatique n'est pas son mari, Brian Edelstein, professeur de physique quantique, ni Meret, leur fille adolescente, mais Wyatt Armstrong. Elle a vécu une folle histoire d'amour avec ce brillant collègue égyptologue il y a 15 ans, alors qu'elle était encore Dawn McDowell et qu'elle préparait son doctorat tout en travaillant sur un chantier de fouilles en Egypte quelques mois par an. L'avion s'écrase. Dawn fait partie des 36 rescapés. Après l'hôpital, après les formalités, Dawn demande à la compagnie un billet d'avion. Quel chemin va-t-elle prendre ? Qui va-t-elle rejoindre ? Brian ou Wyatt ? Nous sommes page 14.
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Dans un récit non linéaire, on suivra les deux chemins possibles pour Dawn : celui de Brian (Eau/Boston) et celui de Wyatt (Terre /Egypte). le titre du roman fait allusion à une représentation picturale et hiéroglyphique que l'on trouve dans de nombreux sarcophages. Elle donne à voir une carte de l'au-delà illustrant les deux chemins que le mort peut prendre pour s'y rendre : la terre ou l'eau, le défunt a le choix. Outre la mort, c'est d'ailleurs un des thèmes majeurs de ce roman : les choix et les circonstances des choix que la vie vous amène à faire. La pression des événements peut vous entraîner sur un autre chemin que celui que vous croyiez tout tracé pour vous. À l'âge des bilans, comment réagir si vous avez l'impression que votre vie n'est finalement peut-être pas vraiment la vôtre ? le métier qu'exerce Dawn se révèle éprouvant, mais passionnant : elle se présente comme une « doula » de la mort, alors que ce terme est habituellement réservé aux sages-femmes. Dawn joue sur terre, dans les derniers jours de ses clients, le même rôle que les animaux ou les dieux psychopompes de l'Egypte ancienne ou de nombreuses autres mythologies : ils accompagnent les morts dans l'au-delà. Pour sa part, elle aide les vivants à mourir plus sereinement.
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Je ne peux pas m'empêcher d'être un peu déçue par ce bon roman… J'avais beaucoup aimé La Tristesse des éléphants et Mille petits riens. Dans celui-ci, j'ai trouvé que le côté romance était un peu trop appuyé. Dans mes notes, j'ai écrit : première rencontre Dawn/Wyatt assez cucul, clichés… Ajoutons à cela que, même si l'autrice est aussi passionnée par ses sujets que dans ses précédents livres, certains passages sur la physique quantique et sur l'égyptologie font parfois l'effet de véritables exposés qui alourdissent l'intrigue et qui, pour moi, ont parasité en partie l'intérêt du roman. Cependant, ces deux sujets se révèlent par moment passionnants : Brian exposant ses vues sur les multivers coexistant avec celui où nous vivons, ou Wyatt expliquant à Dawn les bonds spectaculaires de leur travail grâce aux outils électroniques appliqués à l'égyptologie. Fidèle à son habitude, Jodi Picoult introduit ici ou là des anecdotes ou des données scientifiques surprenantes. Il y en aurait des dizaines à citer, mais j'ai retenu le pain qu'on plaçait sur la poitrine d'un défunt pour absorber ses péchés. « Une fois l'opération terminée, le mangeur de péchés du village était payé pour l'avaler, absorbant la culpabilité, la honte et les mensonges du disparu pour que son âme, enfin légère, puisse s'envoler au paradis » (p. 346) et le fait que les larmes n'ont pas la même composition chimique selon les raisons pour lesquelles on pleure ! (p. 363-364) Comme dans les deux autres romans de Jodi Picoult que je connais, le lecteur se trouve à un moment ou un autre déstabilisé. Dans le Livre des deux chemins, après le premier tiers, on commence à douter de la chronologie des événements tels qu'ils sont racontés. Vous imaginez bien que je ne vais pas vous en dire plus ! Si vous connaissez déjà Jodi Picoult, lisez ce roman : vous adorerez peut-être précisément ce qui m'a le moins plu. Mais si vous n'avez encore rien lu de cette autrice, commencez par un des deux que j'ai cités, vous ne devriez pas être déçu.
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Offert par ma fille cadette pour la fête des mères. Elle l'a choisi car elle se souvenait que j'avais aimé "Mille petits riens" de la même auteure.
Difficile dès lors d'avoir un avis objectif non ?
En fait j'ai apprécié cette lecture sans que ce soit le roman du siècle. le livre a l'immense avantage de vous faire voyager dans l'Egypte des pharaons tout en posant des questions sur la vie et plus particulièrement sur la trace qu'on va laisser à notre mort.
On suit Dawn, jeune mère active, qui venant d'échapper à la mort (de façon totalement irrationnelle mais bon en fait c'est expliqué plus tard... mais j'avoue j'ai failli lâcher le livre tant c'était sidérant d'illogique) remet un peu sa vie en cause, ses choix... Elle s'interroge sur la destinée préécrite ou au contraire sur les conséquences de choix libres.
Un bon moment de lecture.
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Généralement il se passe plusieurs choses lors de la lecture d'un roman de Jodi Picoult

Premièrement, elle a le don de capter votre intérêt dès le prologue et de vous embarquer avec fluidité, sans efforts. On plonge tout de suite dans l'histoire de Dawn, cette femme mariée depuis 15 ans et mère d'une adolescente, qui choisit sur un coup de tête de partir à la recherche de cet homme qu'elle a aimé passionnément et qu'elle a abandonné sans se retourner des années plus tôt.

Ensuite, ses romans sont toujours le résultat d'un travail de recherche d'une précision remarquable. Vraiment, j'admire ces auteurs qui essayent du mieux qu'ils peuvent de s'imprégner de leur sujet et ne se contentent pas de le survoler. Certains n'y trouvent pas leur compte et il est vrai que le degré de précision peut engendrer certaines longueurs, non pas nécessaires mais toujours bienvenues pour étayer le caractère des personnages, donner à voir leur passion, les rendre convaincants.

Jodi Picoult arrive toujours à intégrer une foule de connaissances dans sa trame narrative. C'est d'autant plus remarquable que d'un roman à l'autre, les sujets sont complètement différents : le syndrome d'Asperger, le racisme, la Shoah, le comportement des éléphants, les bébés médicaments... Cette fois-ci, elle se penche sur l'Egypte antique. Et si certaines libertés sont prises quant à la réalité historique pour servir le roman, il est toujours possible de faire ses propres recherches, tout un tas de liens et de références étant fournis au lecteur, pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet.

Enfin, et parce qu'on ne choisit pas un roman de Jodi Picoult pour lire une thèse de doctorat, on est très vite entrainer dans un tourbillon d'émotions du début à la fin de cette magnifique histoire d'amour sur fond d'égyptologie et de physique quantique.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui nous laisse jusqu'à la fin dans l'incertitude de la chronologie des événements. S'il était encore utile de le confirmer, cette auteure est une conteuse magnifique.

Jodi Picoult aborde avec beaucoup de justesse, les notions d'amour, de sacrifice, les conséquences du temps qui passent, les conséquences de nos choix et leurs répercussions sur l'entourage. Sur l'amour surtout, nous ne sommes pas dans un schéma classique de romance. L'amour romantique, mais aussi fraternel, filial, amical y sont abordés. On évoque l'amour qui fait du bien, mais aussi celui qui peut détruire un foyer, peut blesser des gens qui ne le méritent pas.

La question des choix que nous faisons est l'autre fil rouge de ce roman: les choix qui nous façonnent, ceux que nous ne faisons pas et ce qu'ils auraient pu faire de nous, et enfin la notion de regret. Pendant ma lecture, j'ai parfois regretté les choix du personnage principal. Puis au fur et à mesure, on prend conscience, comme on peut le faire dans la vie de tous les jours, que chacun de nos choix a aussi son lot d'éléments positifs, auquel pour rien au monde, on ne voudrait renoncer.

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Avant d'être séduite autant par la couverture que par l'énigmatique titre "Le Livre des deux chemins", je n'avais jamais lu Jodi Picoult, mais je pense renouveler l'expérience prochainement ! Dans ce livre, nous faisons assez abruptement connaissance avec la narratrice, Dawn McDowell, puisque son avion doit atterrir en urgence. Sans nous en dire davantage, l'autrice nous raconte alors deux histoires parallèles : celle de la vie que Dawn a menée, et celle de la vie que Dawn aurait pu mener.

En effet, ce texte est un roman d'univers parallèles faits de chemins empruntés (ou non), de décisions prises (ou non), de personnes rencontrées (ou non)… Et cette impression d'être en permanence sur le fil fait tout son charme ! Dans un récit, Dawn est accompagnatrice de fin de vie à Boston ; mais dans un autre, elle est égyptologue et mène des fouilles à Deir el-Bersha. Dans une vie, Dawn est mariée à Brian avec qui elle a une fille, Meret ; mais dans une autre, elle vit une folle passion avec Wyatt qu'elle connait depuis ses études à Yale.

Quinze ans avant cet accident d'avion, Dawn avait dû renoncer à l'égyptologie et à Wyatt à cause du décès brutal de sa mère, mais peut-elle encore renouer avec cette vie-là ? Ce roman des trajectoires interrompues et des nouveaux départs s'articule autour de cette question qui résonne en chacune et chacun de nous. C'est aussi le récit de personnages guidés par des passions absolues et le témoignage d'une femme qui s'est toujours oubliée avant de choisir d'enfin s'écouter.
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Un des sujets principaux traités est délicat et peu abordé, en tout cas dans nos sociétés occidentales : le deuil/la mort. Je sais que dit comme ça vous risquez d'avoir envie de fuir. Ce serait dommage car Jodi Picoult aborde ce sujet de manière directe et surtout très délicate. Elle n'aborde pas la mort de manière glauque, froide, ou gênante mais comme faisant partie de la vie, tout simplement. Et au contraire de trouver cela répulsif, cela m'a beaucoup intéressée et ouvre à la réflexion sur le sujet. le fait d'en parler au travers de l'histoire d'une femme, Dawn, dont le métier est d'être doula de fin de vie (accompagner les personnes qui vont mourir et leur famille pour tout ce qui n'est pas médical), et qui a été une étudiante brillante en Égyptologie, tout en nous racontant sa vie, présente, passée, permet d'aborder cela de manière apaisée et apaisante.
Au delà de ce thème omniprésent, nous suivons donc Down, narratrice, rescapée d'un accident d'avion au tout début du roman. A partir de là, en brouillant les pistes du temps, autre sujet du livre, Jodi Picoult nous embarque dans ces deux chemins de la vie de son héroïne, nous bouscule, nous interroge. La construction temporelle n'est pas linéaire, le présent, le passé sont mêlés. Et puis nous voyageons sans cesse, notamment entre les Etats-Unis et l'Egypte. J'ai beaucoup aimé ce brouillage des pistes sur la temporalité et les lieux, tout en gardant une grande clarté au récit.

Seul petit bémol, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, notamment du fait de certains des passages traitant d'Egyptologie (qui en passionneront certainement beaucoup d'autres car l'autrice a fait un énorme travail de documentations et recherches).
Mais j'ai continué, et j'ai vraiment bien fait, car, une fois passé ce cap du début un peu difficile, je n'ai plus lâcher ce roman, voulant savoir à tout prix comment Dawn allait parcourir ses deux chemins, et comment les autres personnages allaient évoluer. Car c'est principalement un livre avec de belles histoires d'amour et d'amitié, très fortes, très émouvantes, avec des personnages finement décrit psychologiquement, très attachants.

J'ai aussi aimé le style, notamment les descriptions des sentiments des protagonistes, des pensées de la narratrice. le rythme de l'écriture est comme en crescendo, me donnant l'impression de m'emporter de plus en plus vite dans la lecture, jusqu'au bout.

Ainsi, sans pour autant être un coup de coeur total, ce livre restera un de ceux qui m'ont marqué et le souvenir de beaucoup de moments d'émotions lors de ma lecture.
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Un roman passionnant à la structure complexe, j'avoue avoir eu quelque peu de mal à m'y retrouver au départ avec les allers retours entre Boston et l'Égypte. de surcroît je suis complètement tombée dans le piège temporel tendu par l'auteure qui maîtrise à merveille sa narration. Mis à part quelques passages un peu longuets sur les hiéroglyphes, l'ensemble du roman m'a tenu en haleine et en alerte. Si les notions de triangle amoureux et d'enfant caché n'ont rien de novatrices, tout est amené avec originalité, ce qui compensent des personnages falots comme Brian. La partie sur les doulas qui accompagnent les mourants m'a captivée. C'est le premier roman que je lis de cette auteure et assurément pas le dernier!
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Jodi Picoult propose avec le livre des deux chemins un roman singulier, plein de réflexion sur les thèmes de la mort et du destin, dans un décor tantôt égyptien tantôt américain.


- le livre des deux chemins

Que se serait-il passé si nous avions fait un choix différent à un moment charnière de notre vie ?
Quels regrets viendront nous assaillir au crépuscule de notre vie ?
Voilà les questions principales que se pose notre protagoniste Dawn, qui serviront de fils conducteurs au roman.

Dawn était une brillante étudiante en égyptologie. Elle était épanouie, sur le chantier de fouilles, intégrée à l'équipe, et boostée par sa rivalité avec l'étudiant prétentieux Wyatt.
Lorsqu'elle apprend le décès brusque de sa mère, elle retourne précipitamment en Amérique. Dans le chaos du deuil et de ses nouvelles responsabilités envers son jeune frère Kieran, elle rencontre une épaule réconfortante, Brian. Elle ne retournera pas en Egypte.

15 ans plus tard, elle est assaillie de questions, suscitées par son métier de Doula, assistante dévouée aux personnes en fin de vie, qu'elle accompagne jusqu'au bout.
Le livre des deux chemins, gravé sur les tombes égyptiennes, évoque deux chemins, l'un terrestre et l'autre fluvial, menant tout deux à la même fin.
Les chapitres vont alors s'alterner, entre deux chemins - dans l'un, Dawn retourne impulsivement en Egypte, dans l'autre, elle reste auprès de son mari et de sa fille Meret, en Amérique.


- L'égyptologie, la mécanique quantique, la peinture

Point fort du roman, le livre de Jodi Picoult est extrêmement documenté et il est fort agréable pour le lecteur de découvrir des anecdotes touchant à divers sujets, glissées dans le récit de manière assez fluide.

L'autrice utilise ces divers thèmes - L'égyptologie, la mécanique quantique, la peinture - pour les relier aux questions de la vie, de la mort et du destin.

Le rapport des Egyptiens à la mort est étudié. Momifiés, préparés pour leur dernier voyage, emmenant avec eux artéfacts, protégés par les textes gravés sur leurs tombeaux, devant affronter l'épreuve de la balance et de la plume...

Bryan, chercheur en mécanique quantique évoque l'expérience du chat de Schrödinger. Il explique aussi la théorie du multivers selon laquelle, il existe autant d'univers différents que de versions de soi-même, ayant fait d'autres choix.

Win, la cliente de Dawn en tant que Doula, est passionnée de peinture. Elle voit dans le pointillisme un infini d'univers.

Tous, selon leurs domaine de prédilection, amènent le lecteur a des réflexions sur le destin et le libre arbitre.


- La mort, une aventure grandiose ?

Autre qualité de ce roman, si son thème central - la mort - pourrait laisser présager des passages difficiles ou déprimant, il n'en est rien.
Dans nos sociétés occidentales, la mort est synonyme de peur et de tristesse. Dans ce roman, la mort n'est pas une fin, elle est une suite, à laquelle on se prépare tout au long de sa vie - qu'on le veuille ou non, qu'on en soit conscient ou non.

Fort de ses études en égyptologie et de son expérience en tant que Doula, Dawn évoque la mort de manière apaisée et apaisante. Il s'agit moins de s'appesantir sur l'inconnu de la mort, que de s'interroger sur les attentes incontournables de notre vie.
En cela, il s'agit d'un roman très intéressant, qui pousse chacun à s'interroger sur ses choix de vie, mais également à les relativiser. Si j'ai fait ce choix, c'est que je devais le faire. Si j'en avais fait un autre, je serai allée au même endroit. Il n'y a ni bon, ni mauvais choix, il n'y a que nos choix.


- Wyatt, Bryan, Dawn. le trio amoureux, coeur du dilemme de la protagoniste,




- Les deux chemins mènent au même endroit...




En conclusion, j'ai adoré le début du livre des deux chemins, ainsi que la qualité de documentation des thèmes abordés, et les réflexions sur la vie et le destin. Cependant, la romance s'enlise et l'intrigue perd de son charme passé la première moitié du roman. Par ailleurs, je suis restée sur ma fin. Dommage.
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Un livre dont j'ai beaucoup aimé le principe de fond : à un moment de son existence, l'héroïne (Dawn) a choisi un chemin plutôt qu'un autre et toute sa vie s'est construite sur ce choix.
Puis, un jour, elle s'interroge sur ce que serait sa vie si elle avait pris une autre direction. Elle se demande s'il est trop tard pour faire les choses autrement.
Et là vient l'originalité de ce que nous propose ici Jodi Picoult : en alternant les chapitres, on voit Dawn vivre sa vie selon ces deux hypothèses, comme dans deux univers parallèles.
Les deux trames sont tout aussi captivantes l'une que l'autre, développant les sujets de l'égyptologie d'un côté et de l'accompagnement de personnes en fin de vie de l'autre.
Bref un livre vraiment intéressant qui me donne envie de découvrir les autres livres de cette auteure (puisque comme souvent je n'ai pas commencé par le livre le plus connu ...).
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Troisième livre lu de Jodi Picoult
𝕃𝕖 𝕝𝕚𝕧𝕣𝕖 𝕕𝕖𝕤 𝕕𝕖𝕦𝕩 𝕔𝕙𝕖𝕞𝕚𝕟𝕤
raconte l'histoire de Dawn Edelstein qui après une jeunesse dédiée à l'égyptologie et à des fouilles en Égypte où elle rentre son premier amour, laisse cette première vie derrière elle lorsque sa mère décède. Elle reconstruit sa vie à Boston auprès d'un autre homme, ils ont ensemble une enfant qui a du mal à s'accepter dans les prémices de l'adolescence. Dawn est devenue Doula de fin de vie. le jour où elle se retrouve dans un avion qui doit atterrir d'urgence elle repense à ce chemin qu'elle a laissé derrière elle et cet homme qui fût son premier grand amour!
Ce roman questionne les choix de vie, la perspective de la mort et ce qui construit notre existence chaque jour.

Mon avis
Comme pour les deux autres romans de Jodi Picoult l'écriture est fluide et agréable.
Cette fois-ci le sujet difficile de la mort est largement abordé dans ce roman mais de façon très intelligente et subtile.
J'ai moins aimé le personnage de Dawn et les choix qu'elle fait. J'ai beaucoup aimé le dénouement et pour moi la fin rattrape largement le milieu du roman que j'ai trouvé plus lourd .
Une lecture mitigée mais assez intéressante finalement ♥️
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Une lecture qui s'est faite dans la douleur… le récit comporte une grosse partie romantique et comme ce genre littéraire n'est pas du tout ma tasse de thé, malgré mes efforts et quelques progrès, je me suis particulièrement ennuyé. Néanmoins, cette romance reste le ciment principal de ce roman car si les nombreuses pages dédiées à ces beaux sentiments étaient absents, l'oeuvre ici présente n'aurait aucune raison d'être. Bien sûr, l'amour n'est pas le thème principal de ce livre, laissant ce joli rôle à la mort mais aussi à la vie. Même si je suis très content de conclure cette lecture par cette critique, j'ai su trouvé quelques éléments avec lesquels j'ai passé de bons moments. Bien sûr, je prendrais le temps de les rédiger à travers l'une de mes listes… et d'ailleurs, je pense qu'il est temps pour moi de passer à leur rédaction car mine de rien, j'ai beaucoup de choses à dire au sujet de ce roman.

Points négatifs :

• Comme j'ai su le dire quelques lignes plus haut, la romance. Si j'ai bien compté, il y en avait quatre. Et pour moi, c'est beaucoup trop car forcément, cela prend beaucoup de place dans ce bouquin.
• Les quelques paragraphes consacrés à la science physique. Ce domaine est le métier du mari de Dawn, l'héroïne, et bien sûr, mon esprit s'est carapaté pendant la lecture de ces parties.
• Bon, ce livre offre une belle partie à l'Égypte, du moins, à ses anciennes époques. Jusque là, aucun souci. Autant je suis fan de la mythologie, autant des trois Empires et leurs armées de rois et de reines… c'est autre chose. Bon, cela reste intéressant mais on se perd très vite au sein de ces nombreuses têtes couronnées.
• L'héroïne. Elle est particulièrement énervante. Elle est responsable de la détresse dans laquelle elle se met et elle est toujours en train de ressasser ses erreurs, sans provoquer le moindre changement dans son comportement. L'entendre geindre sur 500 pages, c'est ennuyant.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.
• Ce roman m'a offert la possibilité de découvrir un métier qui n'existe pas en France et qui, pourtant, aurait grandement son utilité : doula de fin de vie. C'est comme une assistante sociale, qui est là pour accompagner le mourant jusqu'à son décès, et qui veille à satisfaire ces dernières volontés avant le grand départ. Elle a aussi la mission de faire le ménage là où c'est nécessaire : les comptes bancaires, l'administration, les réseaux sociaux et autres, afin de soulager la famille de ce fardeau. Ainsi, celle-ci peut réellement faire son deuil… ce qui n'est pas le cas ici car une fois le mourant parti, on doit s'attaquer aux papiers dès le lendemain et ainsi, ben nous n'avons pas vraiment le temps de faire notre deuil… surtout que l'administration se fait un joli plaisir de nous demander trente-six fois les mêmes documents… comme si c'était un plaisir pour eux de nous faire prendre conscience de ce que nous avons perdu. Une période de décence devrait être mise en place sincèrement.
• J'ai beaucoup aimé suivre Win, la cliente de Dawn, jusqu'à son décès. Les deux femmes ont le même âge et un parcours amoureux quasi similaire. Néanmoins, Win encourage vivement sa protectrice de ne pas faire les mêmes erreurs, conseil que Dawn devra mettre en application bien malgré elle.
• Les quelques cours disséminés dans le roman, pour nous apprendre à lire les hiéroglyphes.
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