Darwin et l'évolution expliqués à nos petits-enfants

La question n'est pas de savoir si la vie va continuer à évoluer – elle poursuivra un chemin d'une manière ou d'une autre. La vraie question est de faire en sorte que nous soyons sur ce chemin, et pour cela il est absolument nécessaire de savoir d'où nous venons.

Qui a dit que la science désenchante le monde ? Assurément un ignorant, car toutes les peurs se nourrissent de l’ignorance et des ignorances entretenues.

Les idées ne changent pas. C'est toi qui change d'idée.

Toutes les peurs se nourrissent de l'ignorance et des ignorances entretenues

Homo sapiens n'est pas humain de fait. Il a inventé l'humain et il lui reste à devenir humain, ce qui sera fait lorsqu'il regardera le monde qui l'entoure avec humanité.

Buffon n’est pas le seul à contribuer à cette formidable avancée des connaissances, mais on lui doit trois concepts fondamentaux pour la théorie de l’évolution : il donne une définition très claire de l’espèce biologique basée sur la reproduction ; il ouvre le temps profond qui rend les changements possibles ; il énonce pour la première fois l’idée que les espèces ne sont pas fixes.

« Donc, même si je ne peux pas te dire ce que sera notre évolution, en continuant d'agir ainsi, en détruisant la biodiversité et les communautés écologiques, nous créons des situations qui risquent de se retourner contre nous. (...) La question n'est pas de savoir si la vie va continuer à évoluer – elle poursuivra un chemin d'une manière ou d'une autre. La vrai question est de faire en sorte que nous soyons sur ce chemin, et pour cela il est absolument nécessaire de savoir d'où nous venons. »

En fait, on se demande parfois en quoi la sexualité apporte des avantages. Les femelles pourraient fort bien se reproduire en ne faisant que des filles, assurant plus efficacement la diffusion de leurs caractères, au lieu d’en gâcher une partie en produisant des mâles. C’est ce qu’on appelle le « fardeau des mâles » ou, plus ironiquement, les « mâles nécessaires ».

« L'approche de Darwin est très différente. Il part du fait que les individus sont tous très différents les uns des autres. (...) Chez Darwin, les individus sont passifs : ils ont le caractère ou ils ne l'ont pas, et c'est bien pour cela qu'on peut parler de sélection. Enfin, c'est la population ou l'espèce qui change ; c'est la descendance avec modification. »

« Or les plumes, les poils mais aussi les ongles, les sabots, les griffes comme les cornes sont composés de la même protéine, la kératine. Encore ces étonnants bricolages de l'évolution. Le développement des plumes et des poils s'inscrit dans un même processus de développement, et de petites différences génétiques font qu'à un stade du développement on obtient des plumes ou des poils. »