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Les enquêtes de Cicéron tome 1 sur 19
EAN : 9782748388664
Publibook (10/08/2012)
3.62/5   33 notes
Résumé :
Mais qu’est-ce qu’il lui prend, à la mère Costa, de me demander d’enquêter sur le mort de son mari enterré depuis dix ans ? Si j’accepte c’est bien parce que j’ai besoin de sous. Et puis il y a cette histoire de truands de banlieue qui explosent à chaque coin de rue. Et ces SDF qui n’en sont pas. Ajoutez une ou deux femmes mariées, un Yorkshire… mélangez le tout et dégustez ! Mais c’est qui qui tue ? Pour le savoir il va falloir me suivre, moi Cicéron Angledroit, ju... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Cicéron Angledroit est un détective dont les aventures sont narrées par... Cicéron Angledroit !

Bon, rien d'original dans le monde de la littérature en général et de la littérature policière en particulier puisque l'auteur prenant pour pseudonyme le nom de son personnage pour narrer ses aventures à la première personne, on connaît ça depuis belle lurette (San-Antonio, Enzo Bartolli...)

Dans le cas de Cicéron Angledroit se cache un certain Claude Picq. Je dis « Certain » sans que cela soit péjoratif, juste que je n'ai pas beaucoup d'infos sur l'auteur, et ce n'est pas bien grave puisque, chez les auteurs inconnus comme chez les auteurs connus, la biographique m'intéresse peu, seule la bibliographie m'importe.

Pour en savoir plus sur l'une et sur l'autre, il vous suffit de vous rendre sur le site de l'auteur.

La seule chose que l'on pourrait retenir sur le passé de Claude Picq, c'est son goût littéraire pour San Antonio et Léo Malet.

Tiens, tiens, il était temps que je me rende compte que je plongeais d'une lecture à une autre sans réellement changer d'ambiance ou d'univers.

Effectivement, s'enchaînent dernièrement des enquêtes à la première personne très fortement inspirées des aventures de San Antonio, tant dans la forme que dans le fond.

Que ce soit les aventures de Requiem, le curé justicier, celles du détective Enzo Bartolli, de Thomas Fiera ou de celles de Cicéron Angledroit, la filiation directe avec San Antonio de Frédéric Dard et Nestor Burma de Léo Malet est évidente. Parfois bien trop évidente (n'est-ce pas Requiem et Enzo Bartolli), d'autres fois moins directes, mais toutes aussi inspirées.

J'étais resté dubitatif sur ma dernière lecture du genre et l'enquête de Requiem qui pour trop vouloir faire du San Antonio passait à côté de la substantifique moelle de l'auteur qu'il singeait.

Je suis tout aussi dubitatif avec le roman dont il est question aujourd'hui, mais pas pour les mêmes raisons... quoique.

Cicéron Angledroit est un détective privé divorcé et qui a une jeune fille à charge, Elvira Angledroit, qu'il confie à sa mère (à la grand-mère de la petite, donc) faute de pouvoir s'en occuper.

Manque d'argent, manque de travail, manque d'envie... sa vie est pleine de manques.

Pourtant quand une vieille dame l'embauche pour découvrir la raison de la mort de son mari dix ans auparavant, Cicéron voit déjà son compte bancaire renaître. Mais, au même moment, une bombe artisanale éclate dans la galerie marchande dans laquelle il se rend quotidiennement pour aller boire son café dans le bistrot avoisinant. C'est l'occasion de faire connaissance avec une victime, un témoin et le commissaire chargé de l'enquête. Mais une bombe en cache une autre et pas que des anatomiques...

Si l'auteur ne verse pas dans le langage argotique en tentant vainement de concurrencer Frédéric Dard (car la tentative sera toujours vaine) comme deux des confrères que j'ai cités précédemment et beaucoup d'autres encore, le grand défaut de ce premier roman (de la série, et qui n'est peut-être pas présent dans les autres) est nettement son scénario, son intrigue.

Et là, comme à chaque fois que l'intrigue est le noeud d'un souci, il m'est difficile d'en parler explicitement pour ceux et celles qui voudraient, par la suite, lire le roman.

Sachez seulement que l'auteur étouffe très brutalement la meilleure intrigue de l'histoire pour laisser courir la moins intéressante, ce qui n'est pas très judicieux à mon sens.

D'autant que l'une comme l'autre affaire est résolue sans qu'enquête soit réellement nécessaire puisque les coupables sont rapidement découverts, tout juste s'ils ne se dénoncent pas eux-mêmes (pas si tout juste que cela, d'ailleurs) et ni la révélation de l'un ou l'autre des coupables n'apporte un réel plus ni un plaisir de lecture accru.

Pourtant, le style du roman n'est pas désagréable et l'on apprécie que l'auteur n'ait pas tenté de concurrencer les auteurs qu'il prend pour référence.

Le personnage principal offre également un certain intérêt sans pour autant être hyper attachant et très original. Mais le bonhomme a un peu d'humour, de l'ironie, un certain sang-froid (ou fataliste, allez savoir). Cependant, en en faisant un queutard quelque peu alcoolique, on repassera pour l'originalité.

Les personnages secondaires (qui, si j'ai bien compris, reviennent dans les autres romans de la série), tant le vendeur de journaux que le mec qui s'occupe des caddies sont eux aussi sympathiques et peut-être même plus attachants que le détective.

Mais le roman manque cruellement, en plus d'une intrigue intéressante, d'une scène réellement forte.

C'eut pu être la scène de l'explosion dans le supermarché, celle de la révélation finale, mais celles-ci se révélant, au final, un peu fades, la scène qui marquera le plus est la scène de sexe, la fameuse scène de sexe si chère aux scénaristes des romans, séries et films policiers actuels, celle qui ne sert à rien si ce n'est à capitaliser sur la non moins fameuse mentalité libidineuse de tout homme et toute femme qui se respecte (du moins si l'on en croit lesdits scénaristes qui font baiser leurs personnages en toutes occasions, même les moins appropriées... surtout, les moins appropriées).

Et cette scène de sexe tombe, non seulement, comme un poil de cul dans la soupe (oui, j'accorde ma prose au sujet), mais en plus entre quelque peu en contradiction avec le ton général du roman.

Au final, avec des personnages sympathiques, mais peu originaux, une intrigue faible et inintéressante, un style pas désagréable, mais un cruel manque de scènes fortes et une couverture qui ne donne pas envie, Cicéron Angledroit nous propose un roman qui se lit vite et facilement, mais sans laisser une trace indélébile dans l'esprit du lecteur et, surtout, sans réellement lui donner envie de plonger dans sa prochaine aventure.
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C'est quoi ce bouquin? pas un polar au sens de ce qu'on lit habituellement, pas un roman ( ou alors uniquement certains chapitres ...celui de l'hôtel qui ferait pâlir de jalousie les auteurs qui nus font des livre à lire sans les mains)....Non c'est un OLNI : Objet Littéraire Non Identifié....
Mais déjà le pseudo de l'auteur donne le ton : Cicéron Angledroit...et si c'est rond c'est pas carré d'accord?
C'est le genre de livre qui devrait être remboursé par la sécu...Je le situe entre Burma et Tonton ( pour ceux qui connaissent pas encore...rhô les analphabètes je parle pas de F Mitterrand mais du héros de Samuel Sutra)...C'est léger, fruité, jouissif ( et oui Cicéron moi aussi ça m'arrive) comme un petit rosé de provence, ça excite les papille et ça passe tout seul....Un vrai plaisir...c'est pas du polar c'est une tranche de vie
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Ce roman fait partie d'une série et me semble-t-il, je n'ai pas commencé par le premier : ce n'est pas grave. C'est avec un plaisir jubilatoire que j'ai fait connaissance avec le détective privé Cicéron Angledroit dont la fille s'appelle Elvira (si c'est possible … ça s'invente) et son univers. Ses potes improbables, il fait leur connaissance au hasard d'une explosion dans une galerie marchande et de l'enquête a laquelle il apportera son témoignage, alors que parallèlement une cliente lui a confié une recherche singulière. Ajoutez-y une vie privée qui ne fait pas dans la nuance et vous aurez un très agréable moment de lecture, très divertissant, en vous disant qu'il va falloir aller voir les autres tomes de la série.
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Bonjour,

Voici un polar que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Sois zen et tue-le" de Cicéron ANGLEDROIT aux éditions du Palémon.

J'avais lu, en 2019, le livre sorti cette année-là de l'auteur "tel est pris qui croyait pendre". J'avais appris également que ce n'était pas son premier dans cette série sur ce personnage dont il a pris le nom.

J'ai donc eu très envie de retourner aux sources avec le premier volume, de découvrir ce personnage si pittoresque au charme fou qui en fait craquer plus d'une.

Effectivement, on retourne à la génèse de ce que va devenir au fil du temps une série à succès (si, si, puisque je le dis !) avec dans le rôle principal, Cicéron Angledroit lui-même (admirez l'artiste, m'sieurs-dames) et deux énergumènes qui vont devenir ses meilleurs potes au fil du temps, j'ai bien nommé Momo le manchot et René la tau… heu le caddie-men.

Ensemble, ils vont être victimes d'un attentat à la bombe dans un centre commercial, et ainsi pouvoir suivre l'affaire de près tandis qu'en parallèle, Cicéron enquête sur la mort brutale et inexpliquée du mari de Madame Costa.

Entre deux interrogatoires et recherches d'indices, Cicéron ne va pas bouder son plaisir de conquérir le Mont vénus de quelques dames désireuses de s'acoquiner avec lui, tant qu'il prend le bon angle droit pour se planquer dans l'angle mort de leur mari.

Un bon polar que j'ai adoré lire, ce ton décalé, léger, humoristique, jusque dans les notations de chapitres que j'ai trouvées marrantes.

La double intrigue n'est pas en soi importante car les deux enquêtes sont résolues rapidement, les coupables sont démasqués facilement.
Ce qui importe dans ce roman policier atypique, c'est avant tout son récit, la manière dont l'histoire nous est racontée.

L'auteur apostrophe son lecteur sans point d'exclamation outrageux ou sans point d'interrogation tapageur sur une construction pointilleuse (point trop n'en faut !) qu'il signe à l'aide de son bagou légendaire tout simplement d'un point barre.

Vous allez adorer vous divertir avec ce polar qui vous invite à vivre une aventure rocambolesque dans la joie et la bonne humeur. Avec ce livre, le sourire est contagieux. Effet garanti !

Bonne lecture, amis Lecteurs !
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Je découvre le premier polar de toute une série mettant en scène un détective non conformiste : Cicéron Angledroit. Ce dernier mène sa barque avec un franc parler pas piqué des hannetons. Toujours prompt à lancer quelques bons mots, pas submergé par le travail, et à la libido en goguette, il est entouré par des potes de bistrot, plus futés qu'ils n'en ont l'air. Sa mère élève sa petite fille, et s'il a une maîtresse officielle, il butine volontiers d'autres calices.

Pour cette première enquête, une vieille dame lui demande de se pencher sur la mort de son mari survenue il y a dix ans. A priori un suicide, mais qui c'est ce que Cicéron va trouver en fouinant dans la vie du disparu? Sans compter d'un dingue dézingue à tour de bras les petits malfrats du quartier.

Une lecture fort sympathique, qui détends, amène le sourire, et fait du bien. Que demander de plus? Lire les autres tomes en les glissant entre d'autres lectures, peut-être ?
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Cicéron Angledroit… ça vous épate hein, ça, comme nom ? Et pourtant, ça fait 35 ans que je me le traîne. "Angledroit" ils n’y pouvaient rien, mais "Cicéron", quand même ! Je leur en ai voulu longtemps. Enfin quand je dis "leur" je devrais dire "lui", car ma mère, quand je suis né, elle parlait à peine le français. Alors ce genre de jeu de mots lui passait un peu au-dessus. Lui, mon père, ce devait être un rigolo… ou, du moins, devait-il le croire. Ma mère, il l’avait ramenée de je ne sais quel voyage en Yougoslavie. Probable qu’il l’avait achetée comme on achète un souvenir. Une femme, vous parlez si ça va bluffer les potes, et belle avec ça ! Bien sûr elle ne parlait ni ne comprenait notre belle langue de Shakespeare V.F. mais, au moins, quand elle l’ouvrait, il pouvait imaginer qu’elle le félicitait. Il a quand même attendu mes 18 mois et nos premiers balbutiements en français à ma mère et moi pour nous laisser quimper. Juste le temps de me déclarer à l’état civil sous ce prénom débilisé par son nom.
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Et moi, Cicéron Angledroit, je suis détective privé. Pourquoi détective privé ? Et bien parce que j’estime qu’il est temps de réhabiliter, dans la littérature française, les détectives privés. On en manque. Ils ont été délaissés au profit des flics, plus classiques, plus "autorisés" aussi. Remarquez que, dans cette histoire qui commence, on ne m’a encore rien demandé. Je passais juste… comme témoin… et encore j’ai pas vu grand-chose. Je suis arrivé après l’événement. Mais dans les premiers quand même.
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Cicéron Angledroit… ça vous épate hein, ça, comme nom ? Et pourtant, ça fait 35 ans que je me le traîne. "Angledroit" ils n’y pouvaient rien, mais "Cicéron", quand même ! Je leur en ai voulu longtemps. Enfin quand je dis "leur" je devrais dire "lui", car ma mère, quand je suis né, elle parlait à peine le français. Alors ce genre de jeu de mots lui passait un peu au-dessus. Lui, mon père, ce devait être un rigolo… ou, du moins, devait-il le croire.
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Maintenant, vu ce qui se passe là-bas, dans le pays émietté de ma mère, je lui en veux moins. Sans le faire exprès, il l’a sauvée. Elle vit, peinarde, dans son deux pièces-cuisine du 17ème arrondissement, près de la cité des fleurs. Elle parle français et a oublié sa langue natale faute de la pratiquer.
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Ca, c'est Elve qui s'agrippe à mes jambes pendant que sa grand-mère finit de m'asphyxier dans ses bras. Décidément, les femmes de ma vie n'ont qu'une idée en tête : m'étouffer. Ma mère et ma fille dans leurs bras et mon ex dans mes habitudes.
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Video de Cicéron Angledroit (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cicéron Angledroit
"Les Cinq Doigts de Dieu n'y vont pas de main morte" compte parmi les premières œuvres de Claude Picq, plus connu sous le pseudonyme de Cicéron Angledroit.
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