Thierry Picquet a écrit ce bouquin où il est beaucoup question de boissons, mais aussi de peinture et d'amour. L'intrigue est aux petits oignons et se lit avec gourmandise. Pourtant, le sujet est loin d'être gai mais le talent de l'auteur est d'habiller tout ça avec un style caustique et drôle où les bons mots jaillissent comme des parenthèses entre des réflexions légères ou approfondies sur l'art et la vie. Si vous habitez Nantes, vous comprendrez rapidement à quoi peut se rapporter le titre de l'ouvrage. La fin est surprenante et peut laisser présager une suite ou tout du moins, permet de continuer l'histoire au gré des fantasmes du lecteur, ce qui est peut-être encore mieux. Nul besoin d'être versé dans l'art contemporain pour apprécier ce livre, à mon goût trop mince.
Si vous aimez les polars, enfilez la salopette et ouvrez une canette pour lire "
Peau de peinture".