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Citations sur Alanna, tome 2 : L'épreuve (10)

Ses amis applaudirent quand elle s'avança en chancelant sur la glace, Fidèle lui miaulant force encouragements depuis la terre ferme. Il avait insisté pour venir, bien que, comme tout chat qui se respecte, il eût horreur de l'eau, gelée ou non.
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Georges la repoussa, des taches écarlates sur les deux joues.
- Ça va trop loin, souffla-t-il d'une voix rauque. Je... je voulais seulement que tu saches ce que je ressens, avant que tu n'ailles caracoler sur je ne sais quel champ de bataille.
- Tu as une drôle de manière de dire au revoir, Georges, commenta Alanna en rougissant.
- Vraiment ? Tous les amoureux du royaume se disent au revoir ainsi.
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J'ai beau lui dire que je me sens stupide, il me répond que mieux vaut être stupide et bien élevé que stupide et grossier.
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- Prépare-toi à mourir, mon garçon !
Alanna ne répondit pas. C'était la tradition de crier des injures et d'exaspérer l'autre, mais elle avait toujours considéré cela comme une perte d'énergie inutile. Elle avait aussi remarqué que son silence inhabituel énervait son adversaire.
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- Je hais les araignées, marmonna-t-elle avec véhémence. Je les ai en horreur, purement et simplement.
Dégoûtée, elle rassembla les rênes dans ses mains encore tremblantes. Ses compagnons écuyers du palais se moqueraient d'elle s'ils découvraient qu'elle avait peur des araignées. Ils la traiteraient de fille, ignorant qu'elle en était réellement une.
- Qu'est-ce qu'ils connaissent aux filles, de toute façon ? demanda-t-elle à Clair de Lune tandis qu'elles repartaient. Les servantes du palais tuent des serpents et des araignées sans en faire toute une histoire. Pourquoi les garçons considèrent-ils comme une insulte de se faire traiter de fille ?
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- Le prince Jonathan a fait de toi son écuyer tout en sachant que tu étais une fille, répliqua la déesse. Tu as appris qu'il existe tout un monde au-delà de Trebond. tu sais monter à cheval, te servir d'un arc, te battre avec un couteau, une épée et une lance. Tu sais lire une carte. Tu gères ton fief par l'intermédiaire de Coram pendant que ton frère étudie. tu sais lire et écrire dans deux langues étrangères. Tu sais guérir. Je pense que tu dois toi-même répondre à ta propre question : tout cela en vaut-il la peine ?
- Aujourd'hui, certes. Mais pas si j'échoue. Parfois je me réveille en nage, en pleine nuit, sur le point de hurler, et je me tais. Car Jon ferait irruption fans ma chambre, et nous avons d'un commun accord décidé qu'il ne le ferait pas après que chacun de nous se soit retiré pour la nuit. Je ne me souviens que d'une seule chose dans ce rêve que je fais souvent : ils referment cette porte en fer derrière moi, je suis dans la chambre, et je ne vois rien.
- Un rêve n'est qu'un rêve, murmura la déesse devant l'air sceptique d'Alanna. Serait-ce si terrible si Jonathan venait te réconforter ? ajouta-t-elle doucement.
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- Tu aimes être occupé, n'est-ce pas, écuyer Alan ? s'enquit le duc.
- Je n'aime pas perdre mon temps. Est-ce la même chose ?
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- Il y a des choses plus importantes que la naissance. A quoi te servira un mari bien né quand tu auras ton bouclier ?
- Aucun mari ne me servira à quoi que ce soit. Je n'ai pas l'intention de me marier, et encore moins de tomber amoureuse.
- C'est ce que tu dis aujourd'hui. Je suis patient ma fille. J'attendrai des années s'il le faut. Et je ne te reparlerai plus de cela. Je voulais seulement que tu saches que je suis tout à toi, conclut-il en souriant.
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- Tu ne l'as pas tué, commença le chevalier. Lui, il l'aurait fait, mais toi, tu ne l'as pas tué.
Alanna avait mal au bras. Elle n'avait pas encore eu le temps d'user de ses pouvoirs pour se soigner. La douleur la rendit laconique.
- Et alors ? Il était stupide. Si je devais tuer tous les imbéciles, je n'aurais même plus le temps de dormir.
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- La chambre n'est qu'une pièce, ajouta la déesse en se relevant, et tu y entreras quand le moment sera venu. Le duc Roger n'est qu'un homme, en dépit de l'usage qu'il fait de la sorcellerie. On peut l'affronter, et le vaincre. Mais toi, ma fille, apprends à aimer. Il t'est échu un chemin difficile. L'amour le rendra plu aisé. Bien des choses dépendent de toi, Alanna de Trebond. Ne me déçois pas !
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