Citations sur Un mystère Mackenzie White, tome 1 : Avant qu'il ne tue (9)
Elle n’avait accordé aucune interview, laissant les journalistes paresseux déduire ce qu’ils voulaient.
Il était assis dans sa voiture, à profiter du silence environnant. Les réverbères jetaient une lueur fantomatique dans la rue. Il n'y avait pas beaucoup de voitures qui passaient à cette heure aussi tardive, ce qui créait une atmosphère sinistre. Il savait que toute personne qui se baladait à cette heure-ci dans ce quartier de la ville n'était probablement pas très à l'aise ou cherchait à faire ses affaires en secret. ça lui facilitait sa tâche de concentration sur le travail à réaliser... sa Bonne Oeuvre.
Elle imaginait qu’il n’y avait pas de meilleur moyen de le savoir qu’en commençant un nouveau job où personne ne la connaissait. Bien qu’elle ne soit pas naïve au point de penser qu’il s’agisse d’un réel nouveau depart, elle était pour la première fois certaine de ses compétences.
S’il tue pour une raison plus importante que le seul plaisir mais suite à une aversion vis-à-vis des femmes et/ou du sexe, alors il traîne probablement un peu par ici, les regardant perdre leur sang, observant comment la vie quitte leur corps. Au moment où elles meurent, est-il assez courageux que pour admirer leur corps et prendre un sein dans une main tremblante ?
Ne considère jamais une scène de crime comme quelque chose d’acquis. Chaque scène a une histoire à raconter. Même si cette histoire est cachée dans quelque chose d’apparemment insignifiant au premier regard, il y a une histoire. C’est ton boulot de la découvrir, de la lire et de comprendre ce qu’elle signifie.
J’ai déjà vu des nouvelles recrues arriver, des hommes bien entendu, et être taquinées mais on ne leur parle jamais de haut de la manière dont on me parle de haut à moi. Je suis jeune, motivée et, selon certains, pas trop laide à regarder. Il y a quelque chose dans tout ça qui les déstabilise. C’est plus facile pour eux de me considérer comme une belle paire de fesses ambitieuse plutôt que comme une femme de moins de trente ans faisant preuve d’une éthique professionnelle plus développée que la leur.
Peut-être qu’il s’agit d’un puceau d’une cinquantaine d’années qui pense que le sexe est immonde, bien qu’il y ait aussi en lui ce besoin de sexe. Tuer des femmes lui donne la sensation de conquérir ses propres instincts, instincts qu’il considère immondes et inhumains. S’il peut éliminer la source dont proviennent ces désirs sexuels, il a l’impression de reprendre le contrôle. Les lacérations sur le dos des femmes indiquent une forme de punition, probablement pour leur nature provocatrice.
La plupart des hommes qui kidnappent des femmes dans un but sexuel torturent rarement autant leur victime même s’ils envisagent de la tuer par la suite
C’était le soutien-gorge qui lui amenait le plus de pourboires au club de strip-tease, le soutien-gorge qui donnait l’illusion que sa poitrine appartenait à une fille de vingt et un ans et non pas à une femme de trente-quatre ans, mère de deux enfants.