“Il y a deux choses importantes dans la vie : la musique et le sexe. Pour le sexe, je ne peux pas vous aider”...
On ne peut qu'être d'accord avec cette affirmation mise en quatrième de couverture car côté musique, le Georges (critique musical dont nous suivons aussi dans cette BD les pérégrinations existentielles) en connait un sacré rayon.
En plus, chaque courte histoire est ponctuée d'une playlist du plus bel effet (j'avoue, je ne suis pas objectif car tout comme l'auteur, je suis un fan absolu de
Daniel Johnston).
Tout à fait d'accord aussi avec cette affirmation concernant le sexe. Car de ce côté-là, notre cher Georges est macho tendance ado pré-pubère. Là, par contre, ce n'est pas son rayon et il ose nous le montrer en toute sincérité. A chacun sa façon de l'envisager; moi c'est pas mon truc...
Si on ajoute à cela un dessin pas toujours très lisible (je comprends le style cheap tendance keupone mais les aplats noirs sont baveusement illisibles- pour preuve, l'épisode de la corrida comme métaphore de l'hypocrite drague masculine), je ressors mitigé de cette lecture.
En tout cas, merci pour cette mauvaise foi toujours agréable à lire quand il s'agit de tailler un costard à ces groupes pop Leibig prêt à l'emploi pour remplir des stades (Muse, U2) ou bien ces chanteurs français qui ne te feront pas regretter l'absence de sonotone (Bénabarbare et autres chanteurs réalistes dénonçant la guerre et les cheveux qui poussent).
Merci à Babelio et les éditions Vraoum de m'avoir fait découvrir cet auteur qui, même s'il ne m'a pas pleinement convaincu, impose un ton proche de celui de Luz quand il s'agit de parler de musique (et puis la couv' est elle très réussie).