L'éditeur s'est décidément résolu à combler les jeunes lecteurs avec un service de très bons auteurs au volant de sa Bibliomobile , une figures qui nous ont régalé auparavant sur d'excellentes séries.
Lucie Pierrat-Pajot, c'est le charme steampunk, un bon souffle chaud et froid de Fantastique, et une fine intrigue ukronique avec "les Mystères de Larispem".
Que nous réserve l'auteure avec son "cadeau mécanique"?
« Tout en travaillant, Eugène réfléchissait.
Il pensait rouages, engrenages et mécaniques.
Quoi de mieux pour épater la fille d'un horloger ?
Le cadeau qu'il voulait lui faire était prêt depuis longtemps dans son esprit… »
A priori avec ce préambule, l'auteure confirme qu'elle ne renonce pas à son pêché mignon mécanique. Tic-Tac.
Il va y avoir de la romance.
Les fans de la série précédemment citée vont être aussi en joie lorsqu'ils verront employés sur la première page le nom de ce Paris d'un autre temps.
Larispem.
L'auteure reprendra sa référence phare en prénommant son héros, Eugène, comme l'auteur
Eugène Sue, celui des "Mystères de Paris".
Lucie Pierrat-Pajot ne prévoit aucune révolte furieuse et populaire, que de la douceur avec une parenthèse fraîche et romantique.
Tic Tac.
Eugène est cireur de chaussures et il prend l'habitude souvent se poster devant la vitrine de l'horloger.
Quelle mécanique a pu le pousser à s'installer à ce coin de rue?
La clientèle?
Sa passion pour l'horlogerie et les vitrines du commerce?
Ce que l'on sait, c'est qu'Eugène collecte le soir tout ce qu'il peut d'outillage dans un but bien précis. le préambule trahit gentiment l'intention cachée.
Nous vous réservons l'entière surprise pour ne rien gâcher.
On ne dira pas, chers lecteurs, que dans les rues de pierre de Larispem, il n'y a plus de doux rêve ici bas.