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Les mystères de Larispem tome 3 sur 3

Donatien Mary (Autre)
EAN : 9782075143240
432 pages
Gallimard Jeunesse (24/09/2020)
3.97/5   143 notes
Résumé :
La comtesse Vérité possède la formule du pouvoir ultime qui permet de contrôler les foules par la pensée. Elle est prête à régner sur un nouvel empire, au risque de déclencher une guerre. Nathanaël est parti retrouver son père en France et Liberté est emprisonnée.
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Une aura de danger implacable…

À la fin du deuxième tome, nous avions quitté les personnages en mauvaise posture et je dois avouer que j'étais curieuse de découvrir comment chacun allait s'en sortir… Liberté, emprisonnée, réussira-t-elle à s'échapper ? Comment Carmine va-t-elle gérer ses sentiments contraires et Nathan faire face à des révélations fracassantes sur son passé ? Des révélations lui permettant enfin de renouer avec une identité dont il a trop longtemps été privé… Nous allons donc suivre séparément les personnages en espérant très fort que leur route finisse par se (re)croiser puisque c'est bien tous ensemble qu'ils sont les plus forts !

Et de la force, ils vont en avoir besoin face à une comtesse Vérité plus déterminée que jamais à mettre la main sur l'élixir ultime qui lui permettrait de contrôler les gens par la pensée. La comtesse se révèle de nouveau redoutable dans ce tome, tirant les ficelles dans l'ombre et nous prouvant toute la force de sa détermination à se venger et à rendre à Larispem son visage d'antan, celui d'un Paris dominé par la noblesse et les nantis. J'ai adoré toute la dimension politique avec la menace d'un conflit de grande envergure, mais aussi tous les enjeux soulevés par le fameux élixir, une arme effroyable et, de par sa capacité à priver autrui de sa volonté, écoeurante.

D'un tome à l'autre, l'étau autour de nos protagonistes se resserre implacablement, nous poussant à tourner les pages le souffle court, d'autant que l'intrigue est entourée d'une belle aura de mystère. Ainsi, bien malin, celui qui arrivera à deviner les plans de l'autrice qui s'évertue à semer le doute, à nous faire craindre le pire pour la vie de ses personnages, tout en nous gardant sous sa coupe grâce à une gestion de la tension incroyable. À plusieurs reprises, je me suis demandé comment toute cette histoire allait se terminer n'arrivant pas à déduire des événements l'issue la plus probable.
Des personnages qui évoluent et gagnent en consistance…

J'ai adoré cette incertitude, mais encore plus de voir évoluer les personnages et constater que depuis le premier tome, ils ont gagné en profondeur et en maturité. À cet égard, l'évolution de Nathan est la plus probante, le jeune homme ayant de plus en plus confiance en lui et en ses convictions. Cela lui fera parfois prendre des décisions inconsidérées et dangereuses, mais cela témoignera aussi du chemin qu'il a parcouru depuis sa rencontre avec Liberté et Carmine. Courageux, déterminé et ayant un réel sens de l'honneur, Nathan se révélera digne de son héritage dont il découvre petit à petit les contours grâce à une personne de son passé. Une personne, en apparence superficielle et poltronne, qui saura néanmoins nous surprendre…

C'est d'ailleurs l'un des atouts de ce roman, des personnages dont la personnalité et la valeur ne sont pas fixées dans le marbre. Ils nous montrent différentes facettes d'eux-mêmes, évoluent, certains nous font douter en semblant se rapprocher du précipice et nous rappellent alors que toute personne possède sa part d'ombre, mais que le plus important est qu'elle la combatte. En outre, au cours des nombreuses péripéties et coups durs, un personnage nous dévoile un autre aspect de sa personnalité, le faisant passer d'austère et peu amène à attachant et peut-être plus humain qu'il ne veut bien se l'avouer. Je me suis ainsi prise d'affection pour un homme qui dans les tomes précédents n'avait guère attiré ma sympathie…

L'autrice veille donc à offrir une palette de personnages variée et plutôt nuancée, à l'exception de l'un d'entre eux qui demeure jusqu'au bout le stéréotype du beau parleur peu fiable. J'ai pourtant espéré un sursaut de conscience de sa part, mais il faut croire qu'il y a des personnes condamnées à ne jamais changer.
Une aventure originale conclue d'une main de maître…

Autre atout de la série, l'absence de facilités et de lieux communs : de son univers aux personnages en passant par l'intrigue, Lucie Pierrat-Pajot fait montre jusqu'au bout d'une réelle originalité et impose aux lecteurs son propre style. Un style accessible et plus profond qu'il n'y paraît et une plume vive et immersive qui permet de passer sans transition de l'émotion à l'action, de la peur à la surprise, du mystère à la tension, du machiavélisme pur à une empathie malvenue, mais pourtant impossible d'éviter. Ainsi, s'il est impossible d'approuver la comtesse Vérité, on ne peut s'empêcher de comprendre ses velléités de vengeance envers un homme qui l'a déshumanisée et une Cité-État qui lui a tout pris... Comme toujours, dans une guerre, tout n'est pas tout noir ni tout blanc !

Dans ce tome dépourvu de la moindre longueur, les péripéties s'enchaînent sans jamais se ressembler. Un rythme soutenu qui nous fait passer par toutes les émotions, espoirs et attentes, mais qui ne permet pas vraiment de donner la même place à chacun. J'ai donc eu l'impression de ne pas avoir eu ma dose de Carmine et de Liberté à la fin de ma lecture, sans que cela ne nuise néanmoins à mon ressenti global. Avec quelques chapitres de plus, j'aurais juste peut-être été moins triste à l'idée de quitter des personnages auxquels je me suis attachée… Quant à la fin, si elle est un peu précipitée à mon goût, elle offre néanmoins une conclusion à la hauteur d'une confrontation inévitable et grandiose entre deux camps qui se battent avec ardeur pour leurs convictions. J'ai ainsi refermé ce dernier tome avec les réponses aux questions que je me posais, l'esprit tranquille et la certitude d'avoir lu une très bonne trilogie.

En conclusion, L'elixir ultime conclut à merveille une trilogie mêlant habilement complot, transmutation, action et mystère dans un univers steampunk dont on découvre avec un mélange d'émerveillement et d'effroi les contours et les enjeux géopolitiques. Mais ce qui fait la force des Mystères de Larispem, ce sont ses protagonistes qui vont évoluer d'un tome à l'autre et se révéler à la hauteur de leur mission : sauver Larispem des velléités de vengeance d'une femme redoutable bien décidée à imposer son pouvoir à une société qui l'a autrefois rejetée. Une série uchronique efficace, et plus profonde qu'il n'y paraît, qui offre à ses lecteurs des moments intenses et palpitants, mais aussi de belles et solides amitiés !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Fini, ce "Da Vinci code" jeunesse avec ses trois tomes.
Les trois héros, Liberté, Carmine et Nathanaël sont de nouveau réunis pour traquer la comtesse Vérité. Enivrée par le pouvoir du sang, la despote à la tête des Frères du Sang désire contrôler non seulement Larispem mais l'Europe entière. Elle complote avec le ministre pour que l'Allemagne entre en guerre avec la France et la Cité-état.
Soutenus par des adultes au sens du devoir prononcé, les trois ados affrontent avec mille péripéties cette furie d'aristocrate.
Seul l'antidote contre l'élixir ultime sera le recours indispensable pour contrer un gouvernement contrôlé par la comtesse.
L'autrice déploie ici son goût du récit fantastique entremêlant une certaine réalité historique et une créativité imaginaire. le monde des transports est impressionnant avec tripodes, aérostats, fiacres, vapomobiles, vélos; des soucis de circulation sont le lot des grandes villes même dans les livres.
Il ressort de ce roman social aux nombreuses intrigues des aventures rocambolesques dont le titre fait référence aux "mystères de Paris" d'Eugène Sue et le Paris des merveilles" de Pevel.
Un ensemble haletant dont j'ai suivi les ados avec bonheur et avec rage contre les colères de Vérité.
Un petit regret : j'aurai aimé que le thème de l'alchimie soit plus développé.
Toutefois pour les jeunes lecteurs ce roman est un bon tremplin vers l'ésotérisme.
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Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Mystères de Larispem, L'élixir ultime, ou le tome final d'une trilogie qui est définitivement allée crescendo pour moi. En effet, le tome un fut de mon côté une excellente lecture, le tome deux un véritable COUP DE COeUR ♥ ; quant à ce troisième tome, il s'agit tout simplement d'un COUP DE FOUDRE ϟ retentissant. Un grand MERCI aux éditions Gallimard jeunesse pour cette bien jolie surprise qu'ils m'avaient faite là en m'envoyant ce livre de façon impromptue à l'époque (le livre est sorti en septembre/octobre 2018), juste merci infiniment. Il est désormais temps pour moi de dire adieu à Larispem comme il se doit ! Je n'étais résolument pas prête (et je ne l'aurais probablement jamais été) à le faire mais il le fallait bien... Sans plus attendre, place à ma critique qui s'annonce dithyrambique, vous êtes prévenus !

Pour commencer, parlons de ma révélation dans cet ultime (ha, ha, quel humour !) tome qui fut sans aucun doute le personnage jusque là secondaire de Maxime Sévère. Grâce à ce troisième opus, j'ai pu effectivement totalement redécouvrir ce désormais protagoniste jusqu'alors d'apparence extrêmement guindée et froide, pour ne pas dire sévère (je suis décidément d'humeur blagueuse aujourd'hui - plus sérieusement, ce nom de famille lui va comme un gant à mon sens ; bravo à Lucie Pierrat-Pajot pour sa grande perspicacité, tout est dans la minutie du détail) qui s'est révélé être in fine un homme plein de ressources et assurément la loyauté incarnée. Très sincèrement, j'ai beaucoup, allez, soyons francs, énormément d'estime pour cet individu qui n'a jamais cessé de servir les intérêts de sa nation et ainsi de croire de toutes ses forces en un monde plus impartial et égalitaire pour tous même si, que ce soit au dix-neuvième siècle ou de nos jours, nous ne sommes toujours pas parvenus à réaliser ce rêve qu'une pléthore de grands hommes et femmes ont fait au fil des décennies. Ce constat d'échec et d'impuissance est tout bonnement accablant à mon sens. Au fond, la cité-état de Larispem si chère à Maxime (je ne sais pas si celui-ci aimerait ma familiarité présente mais je n'en ai cure, je suis une rebelle moi, messieurs dames !) au point qu'elle s'en retrouve véritablement au centre, au coeur, de son existence et qu'il soit inextricablement relié à cette dernière (Larispem pourrait être son deuxième prénom je pense - ceci n'est pas une moquerie ou une insulte ; comme je vous l'affirmais plus haut, j'admire immensément la dévotion dont fait preuve cet homme) est aussi visionnaire et épatante que criante d'hypocrisie, l'on s'en rend compte plus que jamais avec L'élixir ultime. Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de tomber amoureuse de ce surprenant et extraordinaire endroit où la mécanique la plus pointue croise les vestiges immuables, inébranlables, à tout le moins dans nos mémoires (big up en particulier à la Cathédrale Notre-Dame qui a énormément souffert mais qui reste malgré tout debout comme une vraie reine), intemporels de la métropole parisienne et je suis également tombée sous le charme de ses inénarrables habitants. Dans ce tome, j'ai été tout spécialement séduite par le tandem de choc hautement improbable formé par Maxime et Nathanaël, ou THE DUET I NEVER KNEW I NEEDED. Pour la peine, je laisse Ne-yo leur chanter la sérénade tellement je les aime d'amour tous les deux ♫ (attention, je ne les considère pas comme l'un de mes OTPs ! Ce serait la chose la plus bizarroïde et malsaine du monde, sinon - yeurk !) Et puis sinon, oui, je sais, cela n'a rien à voir avec la choucroute, c'était simplement histoire de partager avec vous cette sublime chanson en la casant quelque part dans l'une des chroniques. Voilà, c'est chose faite et cela me permet de la réécouter et de m'en délecter au passage, héhé ! Bref, pour en revenir à notre duo de merveilleux moutons (je joue avec le feu actuellement - ils le prendrait tellement mal mes deux chéris mais j'aime les enquiquiner en écrivant ces lignes, je suis machiavélique, mwahaha !), je le dis très honnêtement, j'ai été extrêmement émue par ce merveilleux et authentique lien qui se tisse entre eux dès le début de L'élixir ultime. Et cette magnifique et poignante relation ne va faire qu'évoluer progressivement au fil du récit, au mieux, vous vous en doutez. En clair, j'ai été séduite par le personnage de Maxime Sévère que j'ai vu sous un jour totalement nouveau dans ce récit-ci (par ailleurs, je m'excuse infiniment de l'avoir aussi mal jugé auparavant !). Quant à mon petit Nathan, il a indubitablement grandi depuis le tome un et il ne fait que continuer à mûrir dans ce tome-ci. En outre, il sait désormais s'affirmer et se jeter à l'eau, prendre des décisions difficiles et les assumer. Et encore, ce n'est qu'un résumé fort sommaire de tout ce que Nath (les fans d'Amour sucré verront la référence avec ce joli surnom ♥) est désormais capable de faire sans ciller, le regard frondeur et la langue bien aiguisée. Je n'ai qu'une chose à dire : I'M A PROUD MOM (again), FELLAS !!!!

Au niveau toujours des personnages, j'ai aussi énormément aimé celui de Félix introduit ici : cet homme de prime abord facétieux et prodigieusement nonchalant m'a immensément touchée car à mes yeux, il essaye assurément de faire de son mieux et de réparer ses nombreuses erreurs. Je dirais que ce que j'aime le plus avec ce personnage, c'est qu'il ne prétend pas être un héros, loin de là, et qu'au contraire, il s'assume en tant que pauvre mortel qu'il est, portant entre autres sur son dos sa pléiade de regrets et arborant presque fièrement, à tout le moins avec une sincérité désarmante, chacune de ses imperfections. Il peut certes souvent nous agacer et faire lever nos yeux au ciel mais personnellement, je préfère mille fois mieux un protagoniste cassé, cabossé, lâche sur les bords, qui se sait être humain et qui accepte donc naturellement le fait indéniable qu'il a commis des impairs et qu'il en commettra sans doute encore une bonne poignée à une figure masculine arrogante, badass à outrance, qui se croit supérieure au commun des mortels et qui nous le fait clairement comprendre, que ce soit par le langage verbal ou corporel. Vous l'aurez compris, la myriade de défauts de Félix et son caractère définitivement changeant et craintif sur une bonne partie du livre me vont parfaitement. COeUR SUR LUI ♥

Cependant, les meilleurs personnages de la saga selon moi sont et resteront les figures principales féminines de cette histoire. Pour ma part, il m'est tout simplement impossible de choisir entre la battante et exceptionnelle Carmine Noir et la tout aussi téméraire et époustouflante Liberté Chardon. JE LES AIME D'AMOUR CES NANAS-LA. J'ai l'impression que je ne fais que de vous rabâcher cela depuis ma critique livresque du tome un et cela doit être sûrement le cas mais elle le mérite à un tel point qu'il ne pouvait en être autrement. Pour ce qui est des femmes dans cette folle aventure, je n'oublierai certainement pas de sitôt une méchante aussi glaçante et fascinante que la remarquable et saisissante Vérité de Maugardin, soyez en assurés. Au fond, j'aurais juste aimé que le personnage de femme au pouvoir de Michelle Lancien soit plus étoffé, que son background personnel soit plus creusé surtout. Cela aurait permis à mon sens de rendre cette figure de proue incontournable du système politique de Larispem d'autant plus bouleversante et réelle, marquante, à mes yeux. Malheureusement pour moi, je l'ai trouvé moins iconique et captivante, palpable que notre redoutable antagoniste Vérité et je trouve cela fort dommage. Je regrette également que l'aspect spirituel, pour ne pas dire religieux, du symbole incarné par le Taureau n'ait pas été plus creusé que cela. Souvenez-vous, dans ma chronique du premier tome, je vous avais déclaré que j'étais tout bonnement persuadée que quelque chose de louche et qui dépassait carrément notre entendement se cachait derrière cette référence au Taureau en tant qu'étendard et entité supérieur de Larispem. Je soutenais alors mordicus que ce simple dessin frappant les pièces de monnaie des Larispemois et étant l'incarnation bestiale de leur indépendance et de leur victoire passée nous dissimulait quelque chose d'aussi énorme que la vénération que ses citoyens lui portent. Sauf qu'in fine... Cela ne s'est pas du tout révélé être le cas, à mon grand désarroi. Bon, j'admets jouer dans le mélodrame en tapant cela sur mon clavier ; il n'empêche que, bien que Lucie Pierrat-Pajot avait réussi à totalement me faire oublier mon engouement pour ce que je considérais être "le mystère du Taureau", je reste frustrée à ce niveau-là. Au fond, cela rejoint ce que j'évoquais avec le personnage de Michelle Lancien : ce manque d'informations au sujet de l'avant, du pendant et de l'après-Commune. Que voulez-vous, ma curiosité et mes attentes sont insatiables, j'en veux toujours plus. Et puis, ces "petits" bémols ne m'ont pas gâché mon plaisir, rassurez-vous. Au contraire, j'aime immensément cette merveilleuse saga qu'est Les Mystères de Larispem et je le crie haut et fort.

Dernier point pour lequel j'estime autant cette série littéraire et pas des moindres : Les Mystères de Larispem a accompli l'impensable exploit de m'avoir fait prendre conscience de l'incontestable beauté et somptuosité de Paris, ville que je détestais (le mot est fort, mais disons que je ne l'aimais franchement pas histoire d'être plus proches de la vérité vraie). Certes, la plupart des incroyables lieux de Larispem qui m'ont fait juste rêver de m'y rendre sont fictifs, sortis tout droit de la fabuleuse imagination de l'autrice ; cependant, ils côtoient d'authentiques prouesses architecturales qu'il me tarde dorénavant d'aller découvrir par moi-même lors de mon week-end parisien qui aura lieu du 12 au 13 octobre (j'ai hâte !). M'est avis que je vais voir notre majestueuse (mais tout de même sale et sacrément polluée par endroits, je n'en démords pas) capitale sous un autre angle à l'avenir. Et ce sera en grande partie grâce à Lucie Pierrat-Pajot ! Au passage, je vote pour que cette autrice d'exception revisite Paris à sa façon comme elle le fait dans Les Mystères de Larispem en vrai en devenant une sorte de Baron Haussmann 2.0. Ses idées de génie à la sauce délicieusement steampunk pourraient grandement aider les architectes en charge de l'immense chantier parisien, j'en suis certaine ! Si jamais Mme Anne Hidalgo passe par là... Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire. A bon entendeur.

Pour conclure, je dirais que la saga des Mystères de Larispem dans son ensemble est de celles à laquelle je ne regrette résolument pas d'avoir laissé sa chance. Cet extraordinaire univers, ses remarquables personnages ainsi que son irrésistible argot de louchébem vont atrocement me manquer mais je les quitte le coeur apaisé et la tête remplie d'impérissables souvenirs.
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Je n'ai pas relu les précédents tomes contrairement à la fois passée et ce livre débutant comme à la suite du précédent (enfin, je présume), j'ai eu plusieurs pages à pester que poukram!! je ne me souvenais plus trèstropvraiment bien. Puis tout est revenu, distillé comme un élixir, au compte-gouttes. Je pense cependant que Larispem est une série à lire à la suite, une fois qu'on a toutes les cartes en main.
Il m'a semblé aussi que l'esprit louchebem, dans son argotique et univers, dans sa mécanique, étaient dans l'esprit de l'auteur, pour acquis, et donc très en arrière plan, pour des pages qui se voulaient essentiellement dans l'action et la résolution de l'intrigue.


Voilà, z'avez pigé, j'ai moins aimé. Mais comme il faut rester Commune et réfléchir en tout, je vais profiter de ce tome pour distribuer les mercis.

Merci à l'auteur de n'avoir fait de son monde qu'une trilogie et non un truc qui se rallonge.
Merci à elle aussi d'avoir créé cet univers vivant et presque crédible, d'acier et de langage qui jusque là m'était inconnu (faut pas croire, je suis tellement vierge d'expressions et us de mots qu'on croirait que j'ai vécu de longues années dans un monastère).
Merci à l'éditeur pour ce concours récurrent qui pour l'instant fait un sans faute dans mon coeur de lecteur
Merci à Nathanaël de s'appeler presque Nathaniel et m'avoir fait voyager, à chaque lecture, dans les souvenirs de la géniale trilogie de Bartiméus.

Lutainpuche de lerdemuche, Larispem, c'est fini.
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Salut les Babelionautes
j'ai découvert Lucie Pierrat-Pajot en 2018 avec les deux premier tome de sa trilogie Larispem et j'attendais avec impatience de lire le troisième.
Et maintenant que je l'ai refermé sur le mot fin j'ai un grand plaisir a le commenter.
Dans le tome 1, elle plantait le décor et ses personnages, Liberté, Carmine et Nathanaël.
Dans le second, avec en toile de fond les jeux du siècle, gigantesque jeu de l'oie inspiré par un roman de Jules Vernes "Le Testament d'un excentrique", elle introduisait "les Frères de Sang" une faction qui cherche a prendre le pouvoir grâce au pouvoir maléfique de leur sang.
Nous retrouvons Nathanaël a bord du dirigeable et en compagnie de la présidente de Larispem, qui bien que mortellement blessée va lui faire des révélations qui vont bouleversé sa vie.
Après bien des péripéties et des dangers auquel lui et ses amis auront bien du mal a réchapper ils vont trouvés des alliés parmi les louchébems.
Beaucoup d'imagination et une très belle plume ont permis a Lucie Pierrat-Pajot de remportés l'adhésion d'une majorité de lecteurs et pas que des jeunes.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- 𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑒̂𝑡𝑒𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑖𝑒, 𝐷𝑒𝑠𝑙𝑖𝑠𝑙𝑒, chuchota la voix de Vérité à l'intérieur de la tête du médecin. 𝑃𝑖𝑒 𝑏𝑎𝑣𝑎𝑟𝑑𝑒, 𝑝𝑖𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑒𝑢𝑠𝑒...
(...)
- 𝐴𝑙𝑙𝑒𝑧 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑣𝑜𝑙𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑙𝑜𝑖𝑛, 𝑚𝑜𝑛 𝑎𝑚𝑖... 𝐽𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑖𝑏𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑠 𝑜𝑏𝑙𝑖𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠...
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- Mademoiselle, dit-il d'un ton ferme, je suis peut-être lâche mais je suis tout de même là et je compte bien réparer les erreurs que j'ai commises.
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L'avantage des gens ambitieux, c'était qu'il n'y avait pas à les pousser beaucoup pour qu'ils avancent dans la bonne direction. Il suffisait d'un défi et d'une promesse de gloire.
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La flamme sous la fiole se mit à cracher des étincelles ; les cheveux de Vérité et de ses complices se dressèrent et ondoyèrent comme si la pièce avait subitement été remplie d'eau.
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Ballotté en tout sens dans la nuit glacée, les yeux plein de larmes et la gorge douloureuse à force de hurler, Nathanaël eut l’impression que le ciel et la terre s’étaient inversés tandis que les lumières de Larispem jaillissaient devant ses yeux, milliers de petits étoiles scintillantes.
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