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EAN : 9782330143428
192 pages
Actes Sud (10/02/2021)
3.54/5   14 notes
Résumé :
Pour répondre à la question « qui suis-je », nous ne cessons de raconter des histoires.

Et parmi celles-ci, il y a nos liens à un animal, un arbre, une rivière ou des matières. Dire je, c’est exprimer combien nous sommes reliés à la nature par d’innombrables capillarités secrètes. Jean-Philippe Pierron mène l’enquête auprès de philosophes et penseurs de l’écologie. Souvent, la rencontre d’un animal ou d’un paysage a été le catalyseur de leur engagemen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Jean-Philippe Pierron, enseignant chercheur de l'Université de bourgogne, nous propose dans ce livre une réflexion philosophique sur notre rapport au vivant et à la nature, en posant le concept d'écobiographie, qu'il a développé lorsqu'il dirigeait le master "Éthique, écologie et développement durable" à l'Université Jean-Moulin de Lyon.
Nous avons toutes et tous une expérience plus ou moins forte de lien avec la nature, de la plus courante avec nos animaux de compagnies et nos campagnes, à la plus poussée lors de voyages, expéditions ou de changement de modes de vie.
Quoi qu'elle soit, cette histoire, notre histoire personnelle est imprégnée et même structurée parfois par ce rapport au vivant. Et quand elle ne l'est pas ou si peut, c'est un pan de notre humanité, notre animalité qui se meurt à petit feu, occasionnant des souffrances et des manques.
C'est une lecture intéressante car on peu s'identifier très facilement et revisiter en mémoire notre propre écobiographie. Un exercice est même proposé à la fin du livre dans ce sens.
En revanche, comme toute lecture philosophique, elle n'est pas aisée et parfois alambiquée. Les philosophes sont peu nombreux à savoir rendre accessible leurs réflexions pourtant si intéressantes.
Il vous faudra donc de la persévérance pour aboutir la lecture. le jeu en vaut toutefois la chandelle car les notions partagées devraient vous amener à pas mal de questionnements sur votre rapport aux autres vivants, végétaux et animaux avec lesquels, nous l'oublions trop souvent, nous sommes en lien, que nous en soyons conscient ou pas. Et en les détruisant, nous grévons notre avenir.
Le chemin proposé ici est de le conscientiser en tant que part de notre parcours après en avoir compris l'histoire écobiographique vécue et ses influences dans notre quotidien et nos envies.
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J'ai abandonné définitivement la lecture de ce livre avant sa fin, malgré plusieurs tentatives. Pourtant, le concept central de ce bouquin (l'éco-biographie) m'enchantait, je le trouvais même très stimulant. Mais le livre est confus, l'écriture assez lourde, très conceptuelle (je ne suis pas assez fan de philo, peut-être), aussi je n'y arrivais pas. J'ai essayé, mais je dois jeter l'éponge.

En fait, l'auteur, JP Pierron, est plus intéressant en interview qu'en bouquin. Car moins jargonneux. Pour Reporterre, il définissait l'écobiographie ainsi : « l'« écobiographie » consiste à raconter son histoire, à dire qui l'on est, sans négliger les êtres vivants non humains qui nous ont marqués, ni les milieux de vie avec leurs ambiances « géopoétiques » — autre nom d'une entente sensible et poétique avec le milieu, comme peut l'être le vin en Bourgogne… Pour résumer, l'écobiographie est un outil pour approfondir la compréhension de soi, en redécouvrant son appartenance relationnelle à la Terre. »
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ce temps qui se dérègle est un temps qui nous défait. Il n'y a guère plus futile que de parler de la pluie ou du beau temps. Et pourtant, ce sujet de conversation est peut-être un des plus populaires à l'échelle planétaire. Comme si cette relation tacite avec notre milieu devait être dite et partagée. Comme si notre climat intérieur entrait en résonance avec le climat quotidien extérieur. Comme si nos climats intimes trouvaient à être portés, soutenus par ce fonds commun du météorologique. Comme si le temps qu'il fait était un temps qui nous fait. Mais pourquoi donc ?
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L'élément culturel moteur de cette forme de vie que nous qualifions de moderne est l'idée, le vœu et le désir de rendre le monde disponible. Mais la vitalité, le contact et l'expérience réelle naissent de la rencontre avec l'indisponible. p127
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Le chemin qui va de soi à soi fait le tour du monde dit-on. Dans ce tour, qui peut être aussi un accordage, la nature occupe une place majeure, Le soi découvre, dans la définition de ce qu'il cherche à être et de ce qui le fait tenir, l'importance de l'autre que soi, pas nécessairement humain. p15
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Nous n'arrivons guère à opter vraiment pour une sobriété heureuse parce que nos sociétés, addictes au pétrole et au besoin de reconnaissance, sont de puissants stimulants émotionnels de nos envies d'avoir. p129
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Il n'y a gratitude à l'égard de toutes les formes de vie qui nous éblouissent qu'une fois traversées les terres malheureuses de toutes nos ingratitudes. p73
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