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Critique de marina53


Tous les soirs, Maddalena attendait son retour du travail, assise près de la fenêtre. Il se sentait heureux et comblé d'avoir une femme aussi douce et attentionnée. Comme tous les soirs, il y avait le rituel du bain, tous les deux enlacés, jouant parfois à des jeux érotiques... Malheureusement, ce soir-là, Roberto aperçut une ombre sur la vitre du velux. Mario, 10 ans, ne fut pas assez prudent et disparut aussi vite qu'il le put. Espionner son voisin du dessus était devenu un jeu pour lui. Aussi, lorsqu'il raconta à son meilleur ami, Riccardo, l'attitude étrange de ce voisin qui semblait séquestrer une jeune femme, les deux copains décidèrent d'entrer par effraction dans son appartement. Et c'est une bien étrange femme que les deux gamins découvrirent. Malheureusement, monsieur Ruper rentra plus tôt que prévu et, alors que Mario réussit à s'échapper, tomba nez à nez avec Riccardo...
Auteure à succès depuis des années, Elisabetta passait le plus clair de ses nuits à écrire, s'immisçant de plus en plus dans la vie de ses personnages au point de confondre parfois la vie réelle et la vie imaginée...

Gilda Piersanti mène le lecteur par le bout du nez dans ce roman labyrinthique et original, qui, dès le deuxième chapitre bascule. Quel lien unit Mario et Elisabetta ? Que cherche à nous dévoiler l'auteure qui couche sur papier ses souvenirs ? Deux intrigues qui s'entremêlent dans ce récit sombre à l'ambiance oppressante et pesante. Gilda Piersanti dissèque avec justesse l'enfance et ses blessures et apporte une certaine réflexion sur le métier d'écrivain, sur la frontière entre la fiction et la réalité et le rapport lecteur/auteur. Des révélations inattendues, une intrigue captivante, une narration habile et des personnages complexes font de ce roman une lecture singulière, surprenante et sombre.

Merci pour le prêt, Cécile !
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