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Je sais que je ne fais pas les choses dans l'ordre – mais quelle importance, après tout ? Je chronique le tome 2 alors que j'ai déjà lu tous les tomes suivants parus à ce jour.
Vert Palatino se passe au printemps, un printemps en apparence festif puisque le commissariat vit au rythme des matchs de football, des cris des supporters, des déferlements de joie quand l'équipe chérie gagne enfin. Tant de joie pour compenser des enquêtes particulièrement sombres. Mariella del Luca enquête sur un meurtre, qui la met sur la piste d'un réseau de pédophile particulièrement actif. Une autre enquête la monopolise pourtant. Si elle n'est pas officiellement chargée de la disparition de la petite Sara, elle va sur le terrain et cherche à comprendre ce qu'il est advenu de la petite fille, qui grandissait, heureuse, dans une cité populaire de Rome (la photo de la Corviale est présentée au coeur du roman). le quartier a mauvaise réputation, mais ceux qui y vivent valent mieux qu'elle.
Dès cette enquête, Gilda Piersanti aborde les thèmes qui lui sont chers : les relations mère/fille, de l'amour absolue à la haine pure, la maltraitance et les violences commises sur les enfants, la violence faite aux femmes, le fossé (pour ne pas dire plus) entre les classes sociales. le vernis de respectabilité posé par les grands bourgeois s'effritent peu à peu, pendant l'enquête acharnée menée par Mariella – qui paie de sa personne les erreurs qu'elle commet. Cette enquête voie apparaître dans sa vie deux personnages qui compteront énormément, Paolo Ronca et Silvia di Santo.
Vert Palatino est un roman très différent de Rouge abattoir, plus abouti, moins brouillon. le dénouement apporte les solutions aux énigmes, mais pas l'apaisement pour les protagonistes des deux affaires. Bref, Vert Palatino est un roman très réussi.
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En ce dimanche 29 avril 2001, alors que tous les Romains sont scotchés à leur téléviseur pour suivre la Coupe d'Italie, Mariella de Luca brave la pluie qui noie la ville pour monter sur les terrasses de Corviale. C'est là qu'a disparu la petite Sara. Mais, tandis qu'elle tente de se repérer dans les ténèbres de cet endroit sinistre, Mariella est agressée par un homme vêtu de noir qui essaye de l'étouffer.
Alors que le commissaire D'Innocenzo veut que son inspecteur principal s'occupe du meurtre d'un homme, Mariella ne peut s'empêcher de n'en faire qu'à sa tête. Au lieu de laisser la disparition de la fillette à la brigade des mineurs, elle se persuade que les deux affaires sont liées et pénètre dans un univers inquiétant.
Cette enquête se déroule sur près de deux mois et met en scène, après la Rome couverte de neige de Rouge abattoir, une ville noyée sous un véritable déluge.
Deux endroits s'opposent diamétralement (l'auteur introduit des photos dans le roman).
Corviale est « le plus long immeuble de logements d'Europe ». Il couvre un kilomètre et compte huit mille cinq cents habitants d'origine modeste.
A l'inverse, la Casa del Girasole est une magnifique demeure de luxe. « De loin, on aurait dit deux immeubles rapprochés, il s'agissait, en réalité, d'une seule palazzina en équilibre sur un socle revêtu de pierres brutes, que la faille verticale sur la façade découpait en deux parties symétriques. » Escalier somptueux de marbre et de verre, terrasses plantées d'arbres, la Casa del Girasole abrite cependant des occupants bien peu recommandables.
Enfin, nous découvrons un site de fouilles archéologiques et la résidence d'une famille chic qui cache pourtant des secrets peu reluisants.
Le roman est assez touffu. Plusieurs enquêtes se croisent : disparition, assassinats, trafics honteux.
J'ai beaucoup aimé cet épisode, même si le fond de Coupe d'Italie, qui met D'Innocenzo en transes, me paraissait assez ennuyeux. Je n'arrivais même pas à retenir les noms des équipes ni à les différencier !
Quelques scènes de sexe très crues sont assez peu ragoûtantes. Mais on en découvre un peu plus sur la vie privée des policiers qui sont très humains et non des machines à déduire. Ils commettent des erreurs, ils ont leurs regrets et leurs remords. Ils sont attachants.
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Deuxième enquête romaine de Mariella de Luca, au coeur du plus long immeuble du monde.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/01/21/note-de-lecture-vert-palatino-gilda-piersanti/
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Les saisons passent à Rome et voici qu'arrive le printemps 2001, une pluie torrentielle, une enfant disparue et un pédophile retrouvé assassiné. le quotidien de l'inspectrice Mariella de Luca, quoi.
Mais le printemps, c'est aussi les huit dernières journées du championnat d'Italie et la course de l'AS Roma et de la Lazio de Rome pour gagner la fameuse scudetto.
Dans la ville en effervescence, De Luca en profitera pour n'en faire qu'à sa tête et trouver, dans la Corviale, les pistes nécessaires à la résolution de son enquête.

« Rouge abattoir » m'avait bien appâtée, mais cette deuxième saison romaine m'a laissée sur ma faim. Gilda Piersanti avait brossé dans son premier tome une Mariella tout en secrets et en zones d'ombre, et j'aurais aimé trouver ici une description moins succincte de l'inspectrice. Mais folie footballistique et nécessité de l'enquête obligent, les personnages sont une nouvelle fois brossés à grands traits, peu développés, quoique suffisamment pour donner l'envie de continuer !
Une nouvelle histoire glauque à souhait, où la ville de Rome, sa culture et son histoire sont très bien rendues.
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Une fille d'une dizaine d'années disparait tandis qu'est assassiné un homme appartenant à un réseau pédophile, les deux habitant à Corviale (bâtiment de plus d'un kilomètre de long !). L'enquête nous porte jusqu'au quartier Coppedè (à ne pas rater !), aux Parioli, tout en étant baigné par la rivalité Roma / Lazio.

Ce livre m'a beaucoup plu ! Je n'ai pas retrouvé cette sensation qui m'avait déplu dans Rouge abattoir. J'ai trouvé le rythme très dynamique et je me suis davantage attachée aux personnages (et l'auteur laisse un certain suspense pour la saison suivante...).
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Un policier romain (quoique l'auteure écrive en français) pour vacances romaines, voici qui ne pouvait mieux tomber. La plus grande partie de l'action se situe dans des quartiers que je n'ai pas eu l'occasion de voir, notamment une immense barre d'immeubles de près d'un kilomètre de long, inspirée par les travaux de le Corbusier, mais la mixité sociale y est bien moins réussie que dans la Cité Radieuse.
Au printemps 2001, alors que ses collègues ne pensent qu'à la Coupe d'Italie, l'inspecteur Mariella de Luca s'y rend pour enquêter sur la disparition d'une fillette, et tente de relier cette affaire, comme son instinct le lui dicte, à la mort d'un membre d'un réseau pédophile.
De nombreux personnages, mais bien dessinés, autour de ces affaires, forment un roman solide et qui se lit avec un intérêt croissant.
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Second opus de Gilda Piersanti sur les saisons meurtrières romaines, un livre bien supérieur au premier (rouge abattoir). Nous retrouvons le commissaire D'INNOCENZO, et sa collaboratrice Mariella de Luca, véritable héroïne du livre, dont la psychologie se révèle un peu plus : têtue, obsessionnelle, se nourrissant de lait et de café et dont les relations intimes se limitent à des inconnus rencontrés sur internet. Suite à la disparition d'une fillette, l'inspectrice est persuadée que cette affaire est liée à un "suicide" et un meurtre ayant pour cadre le quartier Corviale de Rome, véritable monstre architectural, le plus long immeuble d'Europe logeant des centaines de famille. L'enquête est bien sûr passionnante, les personnages bien campés et "Corviale" se trouve être un personnage central. Gilda Piersanti est une valeur sûre du polar. A découvrir pour celles et ceux qui ne connaissant pas.
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Deuxième tome de la série des couleurs de Gilda Piersanti, que j'ai la joie d'avoir dédicacé par l'auteur, lors du salon Polar du Sud 2012. L'intrigue de ce roman concerne la disparition d'une petite fille. le football est également présent dans le roman. Dans ce deuxième tome, les personnages commencent à nous être familiers, et nous prenons du plaisir à suivre leur évolution. Comme le reste de la série, ces romans sont bien enlevés, bien rythmés.

On passe vraiment un bon moment !
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Avec Vert Palatino s'ouvre le deuxième ouvrage consacré aux saisons meurtrières de Gilda Piersanti. En cette période de Pâques, les premiers signes du printemps se font toujours attendre. Pas de floraison, pas de soleil ni de fraîcheur mais une pluie persistante, harassante. Et des crimes aussi, qui eux n'obéissent à aucune règle préétablie. Implacables, ils drainent toujours leur lot de victimes.

En dehors de ce déluge, comme toile de fond au décor de cette deuxième enquête de Mariella de Luca, il y a Rome, encore, et puis ce championnat de football de première division pour lequel la ville entière s'oppose et vibre à l'unisson.

Fidèle à elle-même, Mariella s'investit toujours autant dans ses enquêtes, quitte parfois à marcher sur les plate-bandes des autres services de police. C'est le cas notamment pour cette affaire de disparition d'une petite fille dans le Corviale, longue barre de logements dans la périphérie de Rome. Pas de témoins directs d'un éventuel enlèvement, pas d'indice non plus. Il y a bien le meurtre récent d'un homme dont on a retrouvé des traces de trafic de pédophilie dans son ordinateur. Peut-on raisonnablement penser que les deux affaires ont un lien ?

J'ai entamé la lecture de Vert Palatino avec le plaisir de retrouver Mariella de Luca et les autres personnages qui gravitent autour d'elle. Avec le plaisir aussi d'entendre la voix d'Hélène Lausseur me raconter cette histoire. Une histoire prenante où Gilda Piersanti monte encore en puissance dans la construction de ses intrigues, dans sa manière de mettre en scène ses personnages. Et de nous confondre. Il ne s'agit plus alors seulement de plaisir car elle parvient aussi à nous remuer, à faire en sorte que le coeur cogne dans la poitrine lorsque la vérité s'esquisse, petit à petit.

Et puis tout à coup, c'est le sang qui se met à battre plus fort dans les veines lorsque cette vérité, justement, nous éclate à la figure. On peine à la croire possible, on voudrait revenir en arrière, tout effacer comme si c'était encore possible. Il faut voir là-dessous toute la force gracieuse de Gilda Piersanti : en ayant pris les tempêtes de 2001 et le championnat italien de football de l'époque, en étant très précise sur ces sujets, elle ne fait rien d'autre que resserrer de façon très étroite les liens de la fiction et de la réalité. Manière de signifier que le crime est réel, que l'abject et l'effroyable sont aussi de la partie, toujours, autour de nous.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Une bonne histoire policière.Un décor intéressant: Rome et surtout un monument architectural moderne,une cité (la Corviale) à la façon de le corbusier.
Lien : http://sourikili.over-blog.com
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