Le Bouddha Rieur est une lecture qui peut être agréable pour passer le temps, mais qui m’a laissé un sentiment mitigé.
J’ai été emballé par le dépaysement culturel et spirituel qu’offre l’œuvre. Il y a une grande richesse de ce côté, d’autant que l’auteur arrive à immerger son lecteur dans cet univers, en peu de pages. Il y a également une richesse historique, présentant quelques éléments de la colonisation française et de la guerre d’Indochine, se mariant, avec harmonie, à l’intrigue.
Cette dernière m’a paru un peu longue à démarrer au début. Je ne voyais pas très bien où l’auteur voulait en venir, mais cette sensation n’a pas duré. En effet, plus l’histoire avance et plus le fil conducteur que l’auteur suit se dénoue, pour former un ensemble cohérent.
Les personnalités ne sont pas spécialement originales, leurs réactions étant prévisibles, mais ils deviennent très vite attachants.
Ce qui m’a le plus dérangé, dans Le Bouddha Rieur, sont les problèmes de syntaxe qui provoquent une cassure dans la narration et gêne le confort de lecture. Comme quoi, la ponctuation et l’enchaînement des mots sont très important pour uniformiser une œuvre. C’est cette uniformité qui manque ici, et je trouve cela dommage.
La fin du livre est cohérente avec l’ensemble de l’histoire, et je n’en imaginais pas une autre, mais je l’ai trouvé un peu timorée. Ce sentiment est peut-être dû au fait, justement, qu’elle est prévisible. Je trouve qu’elle est très avare sur la réaction des personnages, même si l'on peut s’en faire une idée. On reste vraiment sur sa faim, et une ou deux phrases de plus auraient suffi à la rendre plus consistante.
Donc, si on arrive à dépasser les problèmes de syntaxes, on trouve une histoire sympathique avec un joli décor, faisant passer un bon moment, bien que la fin soit insuffisante, pour dépasser la prévisibilité de celle-ci.
Lien :
http://www.bookkyuden.com/pa..