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Critique de Sarindar
C'est une biographie, mais elle manque un peu de repères chronologiques précis pour certains épisodes importants de la vie de cet homme qui tenta, plutôt mal que bien, de disputer la couronne de France aux Valois, dans la première tranche de la seconde moitié du XIVème siècle, en raison des droits qu'il aurait pu faire valoir du fait de sa mère, Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin.
Il ne s'y prit pas bien, hésita par trop, montra certes des talents de tribun pour haranguer les foules parisiennes, mais ne sut pas convertir la possible adhésion des habitants de la capitale en ambition poursuivie avec les moyens voulus pour la réaliser. Il eut pourtant son heure, quand pâlit l'étoile du roi Jean II le Bon, capturé par les Anglais à Poitiers en 1356, il se montra lors des événements qui agitèrent Paris, se mit dans la roue d'Étienne Marcel, qui réussit un temps à se mettre sur le devant de la scène. Il aurait pu alors tirer son épingle du jeu, mais il manqua le coche.
Un défaut manque de constance et de suite dans les idées, un esprit d'intrigue qui ne l'empêchait pas de balancer sans cesse entre respect et contestation de l'autorité des Valois, tout cela compromit ses chances de succès.
François Piétri a surtout fait un bon portrait de Pierre le Cruel, roi de Castille.
Pour Charles le Mauvais, roi de Navarre, il a un peu manqué sa cible.
Sans doute parce qu'il n'a pas vu tout l'intérêt qu'il y aurait à creuser ce sujet. Un travail sur les sources aurait pu pourtant lui permettre de faire oeuvre utile pour nous aider à mieux cerner la personnalité de cet homme intéressant et néanmoins un peu énigmatique et velléitaire.
François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)
Il ne s'y prit pas bien, hésita par trop, montra certes des talents de tribun pour haranguer les foules parisiennes, mais ne sut pas convertir la possible adhésion des habitants de la capitale en ambition poursuivie avec les moyens voulus pour la réaliser. Il eut pourtant son heure, quand pâlit l'étoile du roi Jean II le Bon, capturé par les Anglais à Poitiers en 1356, il se montra lors des événements qui agitèrent Paris, se mit dans la roue d'Étienne Marcel, qui réussit un temps à se mettre sur le devant de la scène. Il aurait pu alors tirer son épingle du jeu, mais il manqua le coche.
Un défaut manque de constance et de suite dans les idées, un esprit d'intrigue qui ne l'empêchait pas de balancer sans cesse entre respect et contestation de l'autorité des Valois, tout cela compromit ses chances de succès.
François Piétri a surtout fait un bon portrait de Pierre le Cruel, roi de Castille.
Pour Charles le Mauvais, roi de Navarre, il a un peu manqué sa cible.
Sans doute parce qu'il n'a pas vu tout l'intérêt qu'il y aurait à creuser ce sujet. Un travail sur les sources aurait pu pourtant lui permettre de faire oeuvre utile pour nous aider à mieux cerner la personnalité de cet homme intéressant et néanmoins un peu énigmatique et velléitaire.
François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)
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