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EAN : 9782897741518
456 pages
Les éditions de la courte échelle (10/10/2018)
3.85/5   20 notes
Résumé :
Alice, Isabelle, Hogan, Alex et Noah se retrouvent coincés dans les toilettes des garçons quand le directeur de leur école ordonne un confinement barricadé. Les cinq adolescents, qui ont très peu de points communs, ne sont pas particulièrement enthousiastes à l’idée d’être enfermés, même momentanément, dans cet espace restreint. La tension monte d’un cran quand Isabelle reçoit un texto lui annonçant que cette fois, il ne s’agit pas d’un exercice. Il y a véritablemen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai aimé le début du roman, alors que quatre personnages se retrouvent confinés dans les toilettes des gars d'une école secondaire en pensant qu'il s'agit d'un exercice. Un cinquième personnage (le frère TSA de l'un des personnages déjà confiné) se joindra malgré lui à eux. Puisqu'il n'y a rien d'autre à faire et qu'ils sont dans l'incertitude (et bientôt le danger), cela les pousse à discuter et à faire plus ample connaissance en décrivant tour à tour ce qu'est leur vie, bien différente des perceptions d'autrui. le rythme est alors lent comme une conversation hésitante entre des étrangers méfiants. Toutefois, les personnages ne sont pas du tout également intéressants (si on a rapidement de l'empathie pour Alice et Hogan, c'est moins vrai pour Isabelle, Alex et Noah). Il y a ensuite un changement de rythme et de registre dans le dernier tiers du roman, où l'action se déroule alors rapidement, les descriptions un peu brouillon nous permettent alors difficilement de suivre le fil de ce qui se passe réellement et finalement, le récit paraît peu réaliste et décevant.
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Il y a eu plusieurs phases dans ma lecture. D'abord, j'avais beaucoup d'attentes étant donné le résumé accrocheur. Et l'entrée en scène des différents élèves (Alice qui croit être tombée dans le trou menant au pays des merveilles quand elle se réveille avec une immense peluche de lapin au-dessus d'elle) est réussie. Toutefois, les deux cents premières pages sont plus lentes. Les différentes personnalités se dévoilent dans un huis clos, mais l'angoisse ne se ressent pas, malgré les quelques coups de feu, sauf lors de la sortie d'Alice pour aller chercher son frère. Et si on s'aperçoit que chacun des personnages est complexe, on a aussi l'impression que l'autrice a trop voulu parler de tout – autisme, automutilation, différence, agressivité. Par moment, on tombe même dans la didactique.
Mais quand on arrive à 25 minutes dans le décompte, tout change. Il y a un retournement de situation particulièrement bien trouvé et les éléments dévoilés précédemment (et qui semblaient un peu éparpillés) prennent un autre sens. On comprend aussi que le tueur n'est pas là par hasard, sur un coup de tête, qu'il a un plan plus dangereux que prévu. La tension augmente alors d'un coup et le suspens dure jusqu'à la fin. Ce roman mérite donc qu'on persiste malgré le début plus difficile (on aurait pu couper un peu, le personnage d'Isabelle entre autres, n'est pas hyper cohérent et apporte peu à l'ensemble du récit).
Mon questionnement : la traduction de Rachel Martinez est efficace, mais est-ce qu'on dit vraiment « omd » plutôt que « omg »? Ça m'a perturbée…
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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critiques presse (1)
LeDevoir
03 décembre 2018
Bien au-delà de l’intrigue habilement construite — et malheureusement brûlante d’actualité —, c’est cette découverte progressive qui rend le livre intéressant.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
— Hé, toi, ça va ?
Une voix grave résonne tandis que je reprends connais-
sance, étalée sur le plancher froid. Une gigantesque bête à
poils bruns est penchée sur moi.
Oui, une bête. Avec des moustaches et des dents inter-
minables. Un lapin, on dirait. Il porte même une veste à car-
reaux écossais. J’ai mal à la tête. Je n’ai pas besoin de me tâter
le front, là où bat une veine, pour savoir que j’ai une bosse.
— Mais qu’est-ce...
— Tu es entrée à toute vitesse. Tu as trébuché et tu es
tombée, m’explique l’animal sans que sa bouche au large
sourire remue d’un poil.
On dirait qu’il parle dans ma tête.
Est-ce que je suis tombée dans le terrier du lapin,
comme Alice au pays des merveilles ?
J’en ai toujours rêvé quand j’étais petite. De trouver
un moyen d’entrer dans les livres que j’aimais. Est-ce enfin
arrivé ?
Je recouvre lentement mes esprits pendant que mes
yeux essaient avec difficulté de faire la mise au point, mais il
n’y a rien de magique à part le lapin. Juste un mur de brique
blanc où sont accrochés trois lavabos de forme étrange.
Mon regard retourne au plafond taché.
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Je fréquente l’école secondaire Saint-François-Xavier
depuis la septième année et on n’a jamais eu de mascotte,
si on fait abstraction des personnages bizarres de bandes
dessinées, le professeur Machin et l’autre qui a un casque.
Mais ce ne sont que des jeunes qui s’amusent. Ce ne sont
pas de vraies mascottes. À vrai dire, ce personnage miteux
qui fume, assis sur le plancher des toilettes, ne l’est pas
davantage. Isabelle me lance :
— Tu vois ? Personne ne savait qu’on en avait une. Et
moi, je dis que chaque école devrait avoir une mascotte.
J’étais sur le point de nous en trouver une, quelque chose
de vraiment cool, comme un Viking. Puis Wilson m’an-
nonce qu’on a déjà une mascotte assignée : un pékan, un
genre de martre. Et moi, je dis : « Sérieux ? Un pékan ? »
Quel génie de la commission scolaire a eu cette idée-là ?
En tout cas, je me suis dit que ce serait bon pour animer
la foule pendant les parties de foot et les rassemblements,
même si ce n’était pas aussi cool qu’un Viking.
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Regardez, Majesté, le troupeau s'agite.
Étrange.
Vite, Mufasa! C'est la débandade dans les gorges.
Simba est en danger!

Les gnous courent, courent et courent sans s'arrêter.
Envahissent le canyon.

Zazou, aide-moi!

Alice!
Où est Alice?
Pourquoi elle n'arrête pas le film?
Arrête! Arrête!
Arrête le film.
Je n'aime pas cette partie-là.
J'arrive, Simba! Tiens bon!

Sauter ce bout-là.
Sauter. Sauter ce bout-là.

Il faut que ce soit Hakuna Matata.
Mais j'ai beau me frapper fort
le film continue à jouer.

Et je suis coincé au milieu des gnous. (p.363-364)
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