Un petit livre d'à peine 60 pages. L'enfer étant pavé de bonnes intentions, l'auteur rappelle que les actions des instances étatiques attisent bien souvent les inégalités plutôt que de les réduire. C'est pourquoi il appelle à augmenter la dotation des observatoires des inégalités - afin de leur permettre la mise en place d'études plus approfondies . Et il appelle au débat démocratique. Fort bien, mais la politique se nourrit elle surtout de faits et chiffres ? Je me le demande ...
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Un tout petit livre très clair que j'ai d'autant plus apprécié que je suis d'accord avec cet économiste non capitaliste; j'ai mieux compris la vanité de certains dispositifs (qui autrefois me paraissaient bien)
Comme lui j'observe que le débat politique vire souvent à l'hystérie identitaire et à l'obsession des origines.
Des hypothèses intéressantes et surtout des pistes de réflexion et d'action!
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Un court texte d'un économiste en marge (contre le capitalisme, donc...) et qui explique les moyens d'évaluer le racisme et de combattre les discriminations qui gangrènent nos pays et nos économies. Un biais intéressant et pertinent. Intelligent bien évidemment et qui permet d'avoir des pistes de travail pour améliorer les choses. En somme il ne se contente pas de critiquer. Il revient sur l'inégalité de l'éducation (n'en déplaise au ZEP), l'inégalité à l'embauche, les limites de la discrimination positive et il encourage la mise en place d'un observatoire national des discriminations, les éléments à prendre en compte (filiation sur plusieurs générations) et un suivi régulier de ces études, pas sporadiques et empêchant toute étude sur l'évolution. Bref, un livre que nos politiciens auraient grand besoin de prendre en considération...
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Petit livre très intéressant qui démontre qu'en voulant aider les plus défavorisés, on aggrave les inégalités, en toute bonne fois.
D'où la nécessité d'un observatoire doté de moyens conséquents.
L'idée est juste.
La question que je me pose est :
Est-ce que les inégalités sont aggravées véritablement « en toute bonne foi » ?
Plus précisément dans le système éducatif que l'auteur cite comme exemple des inégalités, l'élitisme est tellement présent.
De ce fait, tous les constats ne changeront rien à une politique non volontariste.
Cependant, nous manquons effectivement de constats pour lutter contre la discrimination, sinon nous prenons le risque de défendre sans démontrer.
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En France, de nouveaux tribuns de droite et d'extrême droite agitent quotidiennement les haines antimigrants et la peur du "grand remplacement", en oubliant au passage que le pays s'est bâti depuis des siècles sur de multiples métissages. (7)
Intervenants: Julia CAGÉ, professeure d'économie à Sciences Po Paris et Thomas PIKETTY, directeur d'études à l'EHESS et professeur à l'école d'économie de Paris
Modération: Philippe ESCANDE, journaliste au Monde
Qui vote pour qui et pourquoi ? Comment la structure sociale des électorats des différents courants politiques en France a-t-elle évolué de 1789 à 2022 ? Dans quelle mesure les coalitions au pouvoir et dans l'opposition ont-elles su rassembler les classes populaires, moyennes ou aisées et fédérer des intérêts divergents, et comment cela a-t-il participé au processus de développement social, économique et politique du pays ? En s'appuyant sur un travail inédit de numérisation des données électorales et socio-économiques couvrant plus de deux siècles, cet ouvrage propose une histoire des comportements électoraux et des inégalités socio-spatiales en France de 1789 à 2022.
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