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EAN : 9782812927928
Editions De Borée (18/08/2022)
4.1/5   10 notes
Résumé :
"Il faut toujours avoir de la musique dans son coeur pour faire danser la vie" La devise de la famille Midern, facteurs de pianos de père en fils, Frédéric l'a entendue toute son enfance dans la bouche de son grand-père? Rien d'étonnant dès lors à ce qu'il tombe sous le charme d'une jeune pianiste originaire d'Allemagne de l'Est lord d'un concours musical international. Léonore von Linden, pour sa part, est fascinée par l'assurance qui émane de cet homme libre, quan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Lorsque Frédéric croise la route de Léonore von Linden son monde s'arrête de tourner! Il est le digne descendant des Midern, facteurs de pianos de père en fils depuis plusieurs générations, elle est une pianiste virtuose venue à Bruxelles participer au prestigieux concours international Reine Elizabeth. Mais voilà nous sommes dans les années 60 et Léonore vit à Leipzig en RDA sous la férule du parti communiste et l'oeil omniprésent de la Stasi..
Les années défilent, l'histoire de l'Europe s'écrit en lettres de feu et souvent de sang jusqu'au 9 novembre 1989 et la chute du mur de Berlin. Frédéric et Léonore pourront ils voir leurs rêves se réaliser? La musique gagnera t'elle la partie? Leur amour pourra t'il s'épanouir?
Martine Pilate nous offre avec le voyage du fleuve un voyage à multiples facettes, la rencontre entre deux jeunes gens talentueux et amoureux, l'histoire de l'Europe coupée en deux par un rideau de fer et bien sûr l'intemporalité de la Musique . Mais pour qu'il y ait musique, il faut un compositeur, un interprète et bien sûr un instrument , c'est là qu'interviennent ceux qui les fabriquent, les réparent, les entretiennent , parmi eux les facteurs de pianos ...Martine Pilate nous transmet l' admiration qu'elle leur porte, renouant avec un thème déjà présent dans Les pianos de la Victoire. Une lecture agréable, intéressante et instructive.
Merci aux éditions de Borée de m'avoir permis de lire ce roman en avant-première.
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Le voyage du fleuve de Martine Pilate m'a d'abord ennuyé sur les 100 premières pages et ensuite j'ai adoré ce roman.
C'est une histoire sur le monde de la musique, avec Frédéric Midern, dont la famille est facteur de pianos depuis plusieurs générations et c'est la partie sur l'explication de celle ci qui m'a semblé trop longue et trop lente.
Lorsque Frédéric rencontre Léonore, pianiste compositrice en RDA, leurs vies vont être bouleversées. Et cette partie est passionnante avec les difficultés de l'autre côté du mur pour Léonore et la détermination de Frédéric pour faire vivre le talent de la jeune pianiste, à l'Ouest.
C'est une belle histoire et toute la partie sur l'Allemagne pendant les années après guerre est captivante.
Merci aux éditions De Borée pour leur confiance.
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Nous suivions dans cette histoire deux personnages principaux, Fréderic de la famille Mindern, facteurs de pianos et Léonore, une planiste talentueuse de l'Allemagne de l'est.
Leur attirance et leur amour vont rapidement les entraîner sur un chemin semé d'embûches à la recherche liberté et de renaissance.

Ce livre est le deuxième roman que je lis de l'autrice et tout comme le premier, je l'ai vraiment apprécié.

Tout d'abord, ce que j'aime particulièrement chez elle, c'est sa façon de mettre en place le contexte historique avec précision, de l'ancrer dans l'atmosphère du roman sans pour autant envahir l'histoire. de fait, le roman est très enrichissant et imprégnant.

Les relations entre les différents personnages et le déroulement des péripéties sont très bien construits et arrivent dans les moments les plus opportuns.

Les rebondissements et le retournement de situation sont parfaitement bien dosés et rendent l'histoire captivante.

L'écriture de l'auteur est très bien construite et travaillée, on arrive grâce à sa fluidité à suivre facilement de fil conducteur de l'histoire.

Les valeurs et la philosophie du roman sont touchantes et nous rappellent la devise de la famille Mindern, qu'il « faut toujours avoir de la musique dans son coeur pour faire danser la vie". Merci beaucoup aux éditions De Borée pour l'envoi et leur confiance.
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Dans la famille de Frédéric, les hommes sont facteurs de pianos de père en fils. Tenté par d'autres aventures, il entend, pourtant, l'appel de la musique et de la tradition, lorsqu'il assiste, à Bruxelles, au concours Reine Élisabeth. Cette année-là, l'épreuve est consacrée au piano. Il tombe sous le charme d'une des participantes : Léonore von Linden, arrivée troisième. La déception exacerbée de la jeune fille frappe Frédéric. Elle lui répond : « Chez nous, on est premier ou on n'est rien ! » (p. 80). En effet, elle vit à Leipzig, en RDA. Elle est consciente que le fait de ne pas avoir eu la première place aura des conséquences sur ses privilèges et ses possibilités de déplacement. Elle décide de profiter de ses quelques jours d'escapade : elle ne sait pas si elle en aura d'autres. L‘amour du Français et de l'Allemande de l'Est est empêché par le rideau de fer. Frédéric et Léonore ignorent s'ils se reverront.


La pianiste est, également, compositrice. Hélas, sa sensibilité artistique ne correspond pas à celle imposée par les autorités de son pays. Frédéric refuse que son talent soit enterré. Il s'emploie à révéler les oeuvres de celle qu'il n'oublie pas. Les deux amoureux espèrent que la liberté reprendra ses droits. Leurs rêves sont dangereux : la Stasi veille.


J'ai lu quelques romans au sujet du mur de Berlin. Je savais la souffrance des familles séparées, je connaissais la peur des dénonciations, la terreur de la Stasi et la coupure avec le monde occidental. Cependant, j'ignorais de nombreuses règles du régime totalitaire. J'ai été plongée dans un monde qui, à mes yeux d'Occidentale, née dans un pays libre, a semblé incohérent et terrifiant. Avec sensibilité, Martine Pilate décrit ce système, absolument machiavélique. Elle transmet le ressenti de ceux qui l'ont subi et j'ai alterné entre révolte et reconnaissance de vivre en démocratie.


Léonore est forcée de se plier aux règles, mais au fond d'elle, elle espère un changement. Entre résignation et prise de risques énormes, elle continue à rêver et à se préparer un avenir libre. Quand ? Elle ne le sait pas, mais elle l'anticipe, grâce à Frédéric. Elle m'a beaucoup touchée. L'écart entre ses désirs et ses possibilités est immense, mais elle s'engouffre dans chaque faille, avec courage. Hélas, le contrôle de la population est, particulièrement, rodé. Il est impossible de déjouer la surveillance de la Stasi ; elle s'infiltre dans tous les murs. J'ai, aussi, été émue par le dévouement de Frédéric. Avec altruisme, il s'évertue à faire rayonner la musique de Léonore. Malgré l'éloignement infranchissable, il aspire à tenir sa promesse. Enfin, l'histoire d'amour impossible entre les deux musiciens m'a remuée. J'ai eu un gros coup de coeur pour le Voyage du fleuve.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Le voyage du fleuve est un roman que j'aime beaucoup, il regroupe plusieurs thèmes qui me plaisent , Histoire, secrets , musique, famille et amitiés.
on y explore une partir de l'Histoire dont on parle pas trop dans les livres, le après de la Seconde Guerre Mondiale.
Comment vivaient les gens dans cette Allemagne divisée en deux. un côté géré par les Alliés et l'autre par les Russes.
Comment vivre dans cette situation, des familles séparés et des amours impossibles. c'est ce qui va se passer poir Leonore et Frédéric, qui vont pourtant tenté l'inconsevable pour faire vivre à défaut de leur amour sa musique.
ca aurait pu être un coup de coeur si le début n'était pas si lent et si il y avait plus d'indicateurs temporels car on se sent parfois perdu.
Merci en tout cas pour cette belle découverte
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Video de Martine Pilate (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Martine Pilate
Rencontre avec Martine Pilate, à propos de son roman "Les Roses sauvages du Maquis" (Éditions de Borée, août 2017).
Enfant de l'Assistance publique, Vincent est élevé par les Bourdelle, un couple d'agriculteurs droit et aimant qui lui lègue l'amour de la terre et son penchant pour l'horticulture. Quand la France entière se trouve occupée à la fin de la guerre, Vincent n'a d'autre choix que d'abandonner femme et enfant pour s'engager dans la Résistance. Sous le nom de "Valentin", le maquis sera une expérience qui marquera à jamais son existence. Il va y rencontrer "Clarisse", pour laquelle des sentiments encore jamais éprouvés vont naître, et découvrir un coffret contenant une grosse somme d'argent et une boucle d'oreille en forme d'étoile de David. A la Libération, Vincent rentrera chez lui pour se consacrer à la culture des roses et, dans un coin de sa tête, à la recherche de ces deux femmes mystérieuses : la belle résistante et la Juive pourchassée... Il n'avait pas encore réalisé qu'il ne serait plus jamais comme avant. Lutter, n'était-ce pas espérer ? À présent, il lui tardait de retrouver sa terre abandonnée. Les cultures devaient avoir souffert du manque d'entretien. Il était déjà prêt à retrousser ses manches pour lui redonner sa vigueur d'antan. Incrédule, il inspectait du regard le grand champ en friche. La nature avait repris ses droits, anéantissant tant d'énergie dépensée à la canaliser !
Martine Pilate est née à Marrakech. Elle a passé de longues années à l'étranger. Après des études littéraires, elle s'est tournée vers le droit. Depuis une quinzaine d'années, elle se consacre entièrement à l'écriture. Après avoir vécu dans la région de Montpellier, elle est à présent installée en Provence.
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