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« le problème était dans mon caractère. J'aimais jouer, j'aimais la victoire, mais j'y mettais peu d'âme, peu de coeur. Quand j'ai, en rêve, à me défendre devant un juge du meurtre de mes possibilités, comme d'un infanticide, l'angoisse m'émiette le visage, car je cherche un argument pour me justifier, et… rien. J'étais libre. Voilà mon histoire dont voici la conclusion ironique. Favorisée comme je l'étais, si j'avais réussi, je ne l'aurais pas dû à mes seuls mérites, par contre, je peux me glorifier de devoir mon échec à ma propre inconsistance. »
Page 19.

Je ne pourrai pas dire mieux sur ce livre dont voici un extrait qui dès la page 19 vous indique dans quel nombril vous êtes tombé.
D'emblée, l'auteure, la narratrice, les deux en fusion, vous indique le la du diapason. Je, je, je j', j', je, j' et j' et je et j' et je, m', mon, mes, me , ma, me, j'…, 6 lignes et 20 déterminants (pronoms personnels, possessifs, adjectifs possessifs, etc…) à la première personne du singulier (si j'ai bien compté).
Nous avons donc ici la quintessence du roman. Mme le personnage (l'auteure) s'examine et nous tartine ce qu'elle voit.
Donc elle nous tartine qu'elle a échoué et que c'était de sa faute… NON, non, de son absence de volonté. Son inconsistance. C'est elle qui le dit.
Le mot est magnifiquement adapté au roman : inconsistant.
Mais franchement qu'est-ce qu'on en a faire de ces gamines qui s'examinent leur nombril.
Ah oui, il parait qu'elles écrivent dans un langage moderne, rapide. Rapide, certes, car comment s'attarder sur autant d'inconsistance (ce n'est pas moi qui le dit) et autant d'insignifiance, autant de vide. En effet, parler du vide, ca peut être vite fait.
Ensuite, les dialogues, pour remplir, on fait des dialogues, insipides, on ne sait plus qui parle ou ne parle pas. Et puis, les dialogues, c'est pratique. Ils autorisent un irrespect absolu et complet de la langue. Les négations, je les nie, les temps des verbes, je m'en tamponne, la ponctuation, non mais quoi encore, et la richesse lexicale mais c kesako !
Mais c'est moderne.
Non abandonné mais lu en quatrième vitesse, car furieuse envie de me replonger dans du consistant.
Je veux également dire que, les petits soucis d'enfants gâtés d'un auteur, ne m'importent pas, quand je lis un roman, c'est-à-dire une oeuvre, l'oeuvre d'un artiste. Un artiste qui par son art transcende une réalité universelle.
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Si Proust avait été encore vivant, jamais je n'aurais osé écrire cette chronique. La pensée même qu'il aurait pu la lire au hasard d'Instagram m'aurait horrifiée. Car depuis son Contre Sainte-Beuve, plus personne ne se risque à penser qu'une oeuvre est le reflet de la vie d'un écrivain.

Mais voilà, la tentation est trop forte. Quand on sait que Lolita Pille a été célébrée (et chahutée) à 17 ans comme un véritable prodige après le succès fracassant de son roman Hell, comment de ne pas voir dans son dernier livre une métaphore de son propre destin ? Elena et les joueuses raconte une journée dans la vie d'Elena, ex-prodige du tennis, qui a stoppé net sa carrière avant même qu'elle n'ait décollé.

“Quand j'ai renoncé, […] j'étais classée en dessous des trois cents […]. C'est ma faute… je hais la douleur. Jamais j'ai réussi à aimer en elle le moyen d'une plus grande perfection. Je m'esquive en général à son approche. Mais si j'avais eu assez de dureté et de vision pour me hâter à sa rencontre, la prendre à bras le corps et lui rendre son baiser au centuple, je serais peut-être, au moment où je te parle, en train d'affronter Serena Williams […]. Ou pas”.

Le roman raconte une journée de la vie d'Elena, longtemps après cette carrière manquée. Ce 24 août 2014, elle déambule dans Paris ; le matin même elle a vu ses copines de lycée, un peu après elle ira chercher son amoureux à la gare de Lyon. C'est l'occasion pour elle de se confronter aux dieux de sa jeunesse, qui comme de véritables janus révèlent un visage parfois tout à fait démoniaque.

Cette déambulation prend l'allure d'une tournée des enfers. Lolita Pille décrit un monde vidé de ses dieux, où les êtres humains prennent des masques trompeurs, où la vérité est toujours cachée par des apparences fallacieuses. L'enfer, thème de prédilection de Lolita Pille ?

Malgré cette similarité, ce roman n'est pas le simple pendant de Hell. La dénonciation fougueuse a laissé place à une vision singulière, le cri a pris du style et laisse parfois deviner un chant. Sous le monde moderne, on perçoit les reflets chatoyants du classicisme. La transposition littéraire est bien là. Proust peut dormir tranquille.

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Magnifique retour de la prometteuse Lolita Pille, qui n'en finit pas de bouleverser les codes, de surprendre le public et de déranger la critique française. Pour ce nouveau roman (Lolita Pille en a déjà publié trois autres, très différents et tous excellents), une très belle écriture, vive et dense, qui allie humour et poésie dans un Paris contemporain et gothique. Par rapport à ses précédents livres, le style est plus littéraire mais garde sa très forte originalité.
On découvre Éléna, ancienne joueuse de tennis déchue, et son groupe d'amies. Au début du roman, elles parlent de Catherine, l'idole de la bande, mystérieusement disparue, et des truanderies de sa famille mafieuse. Un peu comme dans les Vagues de Virgina Woolf, l'histoire se déploie entre présent et passé dans une chorale de voix, jusqu'à ce que l'apparition d'Ismaël, le frère de Catherine, précipite le choeur vers un chant plus tragique, plus passionné aussi. Une belle saga commence: à suivre!
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https://emmatourte.wixsite.com/website

Lolita Pille chez @stock
Je partage aujourd'hui cette lecture qui me laisse dubitative ….

L'écriture de ce roman est moderne et rapide, c'est celle d'une jeune femme de son temps, capable d'utiliser aussi bien des citations latines, des tournures de phrases très classique que le franc-parler de la jeunesse et cela donne au texte beaucoup de dynamisme.
L'histoire se déroule sur une journée, avec de nombreux flash-backs dans les années lycée de notre héroïne, c'est ainsi que nous suivons Eléna tenter de comprendre le passé afin de pouvoir envisager la construction d'un avenir.

Sa vie est compliquée peut-être un peu trop, et c'est dans cette complexité, ce mélange des genres que je me suis perdue, le plaisir de lire s'est éloigné de moi et j'ai fini le livre pour ne pas abandonner mais ce fut sans passion et exaltation.

Cette auteure était pour moi une découverte, son style ne m'a pas séduite, je me suis retrouvée à devoir trop souvent revenir quelques lignes en arrière pour comprendre ma lecture, mon époque dans la narration.

Cependant, car je déteste rester sur une déception, je vais lire son premier roman pour me faire une opinion plus complète.

Je remercie les éditions stock pour l'envoie de ce livre en service de presse.
Lien : https://emmatourte.wixsite.c..
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Eléna n'est plus une joueuse, ses copines non plus. Ancienne prodige de tennis, elle a laissé le temps, les gens et l'argent filer.
Aujourd'hui, elle a discuté avec Irène et Ada avant de retrouver son amoureux Ismaël à la gare de Lyon. Eléna cherche un nouveau moyen de gagner sa vie, et a demandé conseil à ses amies. Puis elles ont évoqué Catherine Chèvreloup, l'amie dont Eléna n'a plus de nouvelles, même par Ismaël, son frère.
Qui était Catherine, qu'est-elle devenue, cette amie, cette soeur, belle-soeur : une sorte de double maléfique d'Eléna ? Une réincarnation d'une autre ?

Eléna a grandi avec les Chèvreloup, une famille aisée, crainte et respectée qui par charité l'a recueillie elle et sa mère lorsque le père d'Eléna s'est retrouvé en prison. Avec chacun des membres de cette famille, une histoire semble avoir eu lieu.

Plus tard dans l'après-midi, le train d'Ismaël arrive enfin. Sous un décor parisien apocalyptique, Eléna se fiance après un étrange slow et observe ses tennis blanches immaculées se salir au fur et à mesure de cette étrange journée. Faut-il fuir ou rejouer le passé pour renaître ?

Une lecture déroutante, qui conjugue fulgurances poétiques et oralité contemporaine. L'univers de Lolita Pille est implacable, organique et visuel : un incendie inéluctable d'existences désabusées. Eléna est une Antigone moderne, résignée et tragique.



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C'est agréable de retrouver la plume de l'autrice (très en forme !) et de suivre cette histoire qui, si elle a un peu de mal à décoller (mais avec le recul, je crois que c'est presque voulu) - offre un dénouement tragique et féroce, qui m'a passionné.
Lien : https://lesmotsdemahault.blo..
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Quel joie de voir qu'une auteure tel que Lolita Pille publie un nouveau roman, après onze ans de silence. Elle qui a sû me charmer avec sa plume, notamment dans ses oeuvres comme Hell ou Bubble Gum.
Hé bien je suis tombé de haut, des les premiers chapitres de son livre. Quel déception, on est loin de la plume qui savait capter mon attention, celle-ci est vulgaire, vide, agressive même. Et puis cette histoire, sans sens, ni but, où l'on enchaine souvenir sur souvenir avec des sujets sans intérêts.

Et puis, le personnage principale, évidement, une fille torturée par le mal de vivre qui ne sait pas quoi faire de sa peau (un classique de la part de Pille, sauf qu'on lui connait mieux!) d'une hypocrisie palpable et surtout, qui reste flou malgré les pages qui passent.

Avec cette lecture, j'ai simplement eu l'impression d'avoir perdu mon temps, quel deception, je sais même pas à quel type de lecteur je pourrais le proposer pour tout vous dire...
Lien : https://yesagainonemorepage...
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Elena et les joueuses est un roman très surprenant. Classique et moderne à la fois, avec une histoire bien ficelée autour de divers personnages qui suscitent beaucoup de mystère.

La beauté de la langue est évidente, Lolita a une plume incroyable, riche et dense. C'est à la fois très recherché, imagé, poétique, émotionnel et littéraire. Les détracteurs diront que c'est "alambiqué", absolument pas ! C'est ce qui fait la magnificence de l'écriture, ces interminables phrases qui fourmillent.

« Il est privé, heureusement, des pouvoirs surhumains qui lui auraient permis de comprendre le sens de mes pleurs et de ma rougeur ; de mon mécontentement de moi, de mon besoin de lui ».
« La vérité, c'est que l'argent me brûle les mains… je cours m'en débarrasser par les moyens les plus vains ».
« le soir a froissé sur mes jambes sa tiédeur de feuilles mortes et j'ai vu qu'on s'était mis, sans le vouloir, à poursuivre le soleil. L'heure de manger sidérait les rues ».

Très vite, le suspense s'installe avec un mystère qui s'épaissit autour notamment de deux personnages, Elena et son passé mais aussi l'homme inconnu avec qui elle a été aperçu, et le personnage de Catherine. Que s'est il passé entre les deux femmes en Italie ? Qu'est devenue Catherine ? Pourquoi ne donne-t-elle aucun signe de vie ?
Ces questionnements nous tiennent en haleine.

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Elena que j'ai trouvé très attachante et drôle dans ses répliques, parfois cocasse, et je me suis identifiée à elle sur pas mal de points, notamment les introspections, les dettes et les manières d'y remédier (ventes d'objets) mais aussi les convictions sur l'immortalité et la réincarnation.

En conclusion, il s'agit d'un roman exigeant, qu'il faut lire avec patience pour bien l'appréhender, servi par une plume ma-gi-strale ! Lorsque je parle de roman exigeant, je veux signifier qu'il faut, à mes yeux, aimer la littérature et avoir acquis une certaine maturité dans ses lectures pour y trouver du plaisir.
La fin nous laisse un peu sur…. notre faim, avec certaines interrogations au sujet de Catherine, mais Elena et les joueuses constitue le premier roman d'une trilogie. Il faudra donc attendre pour en savoir plus.
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Ceci est un droit de réponse de l'autrice au commentaire diffamatoire signé Asai.
Madame. Votre contresens au sujet de mon roman est total. Face à une telle méprise, je ne peux que rêver de l'intervention d'anges capables de présenter à votre conscience aveuglée par les préjugés la juste image du texte et du geste que vous croyez bon de salir. Comment pouvez-vous laisser entendre que je me "tamponne" du temps des verbes? Sachez que, tout au contraire, c'est pour moi une question de vie ou de mort.
Le mystère de la discorde entre deux amies élévées ensemble. La disparition de l'une d'entre elles. Les liens de dépendance et de fascination qui unissent une orpheline à la grande famille qui l'a recueillie dans des circonstances opaques. le traumatisme d'un inceste. La tentation de la religion. Barbès qui s'embrase après l'assassinat d'un jeune homme noir par des policiers. Les fleurs de la fin août qui s'étiolent, le passage des heures, la fin de la jeunesse. Tout cela était dans Eléna et les joueuses. Si vous lui aviez accordé l'unique chose que réclame la littérature, sa substance vitale, l'attention, peut-être auriez-vous retiré de cette lecture des sentiments meilleurs.
Simone Weil a écrit : «  L'attention extrême est ce qui constitue dans l'homme la faculté créatrice."
Malheureusement, la faculté créatrice ne peut vivre sans la faculté réceptrice. Une même « attention extrême » doit émaner du lecteur. La personne qui reçoit les nuances émises par le génie de Proust est un génie soi-même. le « vide » ou le «  néant » imputé à une personne ou à un objet est souvent une projection du sujet : l'effet même de l'inattention.
Ce livre est le fruit d'années de travail minutieux. Soyez sûre qu'il ne me rapportera pas un sou. C'est sur la vulnérabilité que vous tapez avec tant d'allégresse, chère madame.
Mais une chose m'interpèle. Pourquoi ce pluriel soudain dans votre commentaire? Pourquoi destinez-vous ensuite vos flèches à «  ces gamines qui s'examinent le nombril? » de qui parlez-vous au juste?
A vous lire, il y aurait d'un côté des « gamines inconsistantes, insipides, insignifiantes, irrespectueuses, qui tartinent leurs soucis d'enfants gâtés, etc », et de l'autre « un Artiste qui transcende par son art (sic) une réalité universelle ».
Seriez-vous une misogyne? Pensez-vous qu'une « gamine » est incapable de transcender par son art … ( pardonnez-moi, je me suis endormie).
On suppose volontiers que le « je » d'une femme n'engage que son égo et sa vie alors que le « Je » d'un homme témoignerait naturellement de toute l'humanité et de tout l'univers.
Le sexisme ordinaire qui déborde de votre commentaire est tout ce que je combats : le déni de littérature fait aux femmes et particulièrement aux jeunes femmes depuis des siècles. Il y a deux manières de déposséder les femmes de leur littérature: en attribuer la « paternité » à un homme ou nier toute valeur à leur expérience, leur style, leur geste littéraire. Les assimiler systématiquement à des privilégiées pour invalider encore plus la signification de leur existence. Aller jusqu'à mettre en doute leur maîtrise de la langue. La ponctuation, vous croyez vraiment que c'est hors de notre portée? Que nous sommes si paresseuses que « hihihi! nous faisons des dialogues pour remplir la page ce sera moins fatigant »? Sérieusement?
Nous écrivons. Que nous les «  gamines » ou les ex gamines écrivions des livres ne revient pas à un amoindrissement de la langue et de la littérature comme vous le suggérez. Au contraire. Nos livres témoignent du monde, et ils témoignent de nous. « Il y a trop d'égo dans ton cosmos », disait Léonard Woolf à sa femme, Virginia. Depuis quatre millénaires, seuls des Egos d'hommes bien nés peuplent et parfument le Cosmos de la littérature. Je considère comme une très bonne chose qu'à présent nos égos de « gamines insignifiantes » répandent également leurs clartés.
Bien à vous
Lolita Pille
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Un peu comme une éclipse solaire, Lolita Pille réapparait après onze longues années de disette. Elle m'a manquée, moi qui ai lu et relu Hell à l'exponentielle. de Hell à Eléna on est immédiatement frappée par le style de l'écriture qui a mûrit. Encore plus prodigieux un peu comme un sculpteur qui retouche indéfiniment son oeuvre, les pages exhalent dans leur sillage un travail émérite. Elle distille de la littérature classique, avec les métamorphoses d'Ovide, subtilement associés à du sacré liturgique dans l'essence d'une écriture ultra moderne. C'est surprenant, vertigineux et sublime à la fois. Les premières pages, j'ai été étourdie et submergée par ces phrases prolixes puis j'ai plongé et j'ai apprécié cette écriture si singulière. Cette voix.
Eléna et les joueuses livrent le portait d'une génération qui se trouve vieille à 31 ans, éclaboussée, aux affres de la violence au quotidien au temps qui passe et à ce qu'on en a fait.
Le roman se déroule à la fin de l'été, sur une journée du 24 Août 2014, à Paris. Eléna est une ex-championne de tennis, la gloire s'est échappée. Elle croule sous le poids des dettes et attend les suggestions de ses amies pour gagner de l'argent. le nom des Chèvreloup subjugue, et auréole la discussion comme un leitmotiv, le fil rouge du roman. On n'échappe pas aux lois de l'attavisme. Et puis rejaillissent les confidences et toute l'admiration que vouaient les filles à Catherine Chèvreloup leur amie qui s'est évaporée de leurs vies sans donner de nouvelles. le secret à la lucarne de la cruelle Catherine les intrigue. Amitiée déçue, et déchue mais qui a surtout laissé un goût de déception et d'amertume blanche de l'orange dans le coeur d'Elena qui est désormais fiancée à Ismaël, l'orphelin, le frère de Catherine. Ismaël qui m'a tant fait penser à Moby Dick.... Ismaël qui apparait comme le miracle à ses déconvenues ? Un roman mirifique, avec toujours cette longueur d'avance dans l'écriture.
Lien : https://www.instagram.com/sa..
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