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3,38

sur 1123 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A 18 ans, Ella est une jeune fille riche qui méprise tout le monde et s'ennuie dans un monde rythmé par la prise de coke, l'alcool et les nuits dans les boîtes les plus chères de Paris. Elle fait l'amour sans amour, elle consomme de la drogue, des fringues, des hommes.

Le ton est provocateur, le style vulgaire. le récit se limite souvent à un étalage de noms de marque et les désirs et excès de cette jeune parisienne des beaux quartiers à une succession de mots grossiers et d'actions répétitives.

Je n'ai ressenti aucun empathie pour Ella (qui se fait surnommer Hell) et ce besoin constant de provocation m'a vite lassée. Arrogante, irrespectueuse, prétentieuse... Hell est détestable. C'est une anti-héroïne, mais elle n'a suscité en moi aucune sympathie, même lorsqu'elle rencontre Andréa, un garçon au même tempérament et parcours qu'elle et en tombe amoureuse.
Car l'excès est aussi un défaut de l'autrice: trop vulgaire, trop cliché, trop provocateur, trop méprisant, trop brutal.
L'histoire était prometteuse et on ne peut nier que l'autrice a un certain style mais la forme ne m'a pas emballée...

Ce roman a été adapté au cinéma.
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Hell c'est le personnage principal. A travers son regard, on s'offre une petite incursion au sein de la jeunesse dorée Parisienne, celle des fils et filles à Papa qui ne savent rien faire de leurs mains et qui n'ont pas l'intention d'apprendre ; à quoi bon ? leur avenir est déjà tout tracé, ils ne connaîtront jamais la misère. Ils préfèrent passer leur temps à mépriser les autres et à se défoncer pour oublier qu'ils ont une vie sans intérêt ni objectif, si ce n'est de reprendre les affaires de papa ou de se trouver un mari riche comme papa...
Nous suivons donc Hell, qui contrairement à ces semblables est très lucide sur la futilité de sa vie, mais n'imagine pas pour autant un seul instant vivre autrement. Alors pour oublier, elle vie de la manière la plus excessive possible dans la luxure et la débauche. Puis arrive Andréa, son alter ego masculin, la rencontre est une révélation, vont-ils pouvoir ce sauver l'un l'autre ?

Au final, même si j'ai trouvé les protagonistes vraiment très (trop?) caricaturaux et même si je soupçonne Lolita Pille d'avoir écrit certains passages plus pour choquer son lecteur que contribuer à l'histoire, Hell est une première oeuvre plutôt réussie, j'ai lu le livre très rapidement, happé par l'histoire et ayant vraiment envie de savoir comment ça aller finir pour Hell et Andréa, car si détestables soient-ils, on finit par s'y attacher.
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Lolita Pille veut se la jouer Bret Easton Ellis : critique des générations dorées qui ont tout ce qu'ils veulent mais ne sont pas heureuses, qui nagent dans le luxe, les drogues et l'apparence. Cette petite jeunesse branchée à la Beigbeder est très sympathique sur le papier, mais concrètement, la critique ne prend pas.

L'écriture peut être très propre, comme très détestable. Comprenez-moi : ce n'est pas le cynisme qui me gêne, j'aime plutôt ça. C'est juste que contrairement à ses idoles, Lolita Pille n'arrive pas à faire de Hell un personnage attachant, un anti-héros que l'on aime pour ses défauts. Quand Beigbeder le fait dans 'L'Amour dure trois ans' ou Ellis dans 'Moins que zéro' c'est la grande classe ; on aime ces destins perdus et désillusionnés. Dans "Hell", on les déteste.

Je pense que Lolita Pille a du talent. Certaines phrases, certains paragraphes m'ont plu, j'y ai reconnu un vrai style littéraire. Ce qui me gêne, c'est le côté peu naturel de ce roman, la volonté initiative de "faire comme si" : un peu wannabe, en somme. En voulant imiter ses idoles, elle perd un peu de son écriture naturelle. le name dropping incessant devient poussif et la critique incisive qu'elle veut faire passer se dénature. On oublie donc finalement très vite cette escapade luxueuse et nauséabonde.
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Après cette relecture, mon avis n'a pas changé. Je n'ai pas lu ce que j'avais écris il y a quelque mois sur ce livre que j'avais lu il y a 4 ans mais je me rappelle très bien ce que j'en avais pensé. J'ai vu que j'avais lu seulement une dizaine de pages à cette époque (je cornais les pages avant) & si j'ai pu le finir aujourd'hui, c'est seulement parce que je me suis lancé dans le challenge "re-lecture", sans ça, je ne l'aurai jamais relu je pense.
Je ne sais pas si l'auteur écrit tous ses livres de cette façon mais j'ai trouvé les mots tellement crus, tellement brutaux & grossiers que je faisais une grimace quasiment à chaque phrase..
Ella, qui se surnomme elle-même Hell, est une adolescente de dix-neuf ans riche à en être arrogante. Elle a tout ce qu'elle désire mais ce n'est pas pourtant que l'argent fait son bonheur. Elle tombe petit à petit dans la débauche & ne respecte personne, ni elle ni les autres. Sexe, drogue, alcool, fêtes jusqu'au petit matin, plan à plusieurs.. Voilà son rythme de vie. Elle rencontre Andréa, qu'elle sait être un jeune homme pervers, imbu de sa personne & irrespectueux mais ne pourra plus se passer de lui. Ils font tous les interdits ensemble & ne se quittent plus. Elle a trouvé un sens à sa vie même si les habitudes reviennent vite & que la drogue l'appelle encore. Mais la réalité refait vite surface pour Hell & au bout de six mois, elle le quitte, comme ça, alors qu'elle l'aime. Alors qu'il l'aime..
C'est un univers très spécial où tout est mélangé mais rien de bon. Hell est très égoïste & prétentieuse. Andréa n'est pas mieux. Ils se ressemblent beaucoup & n'ont aucun intérêt tous les deux ! Seulement la fin m'a touché parce que Hell ressent une telle peine qu'on arrive à la ressentir aussi.
Mais ce langage trop cru à mon goût, gâche tout. Je pense qu'on peut parler du milieu de Hell sans pour autant tomber dans autant de vulgarité. Je n'ai eu aucun plaisir à lire ce livre & je ne compte pas en lire d'autres de cet auteur..
Lien : http://laviedeslivres.cowblo..
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je n'ai pas accroché à cette histoire pourtant une histoire d'amour, mais qui se déroule dans un monde que j'abhorre
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Voici un livre que j'ai pioché dans ma PAL et que j'ai choisi parce qu'il était court. Heureusement, parce que je n'aurais pas pu le finir autrement. Non pas qu'il soit mauvais, j'ai bien peu à lui reprocher en terme de qualité, mais il ne me correspond pas et je n'y ai pas été plus sensible que ça. En quelques mots, il m'a laissée indifférente, et pourtant j'aurais pu aisément me retrouver en Hell.

Hell c'est une jeune femme qui s'appelle Elle, mais qui préfère s'inspirer de l'enfer pour se renommer, parce que c'est une rebelle, elle déteste le monde entier, elle pisse sur les lois et crache sur les pauvres. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'est pas la seule. Elle a un double masculin et il s'appelle Andrea. Au final ils se sont bien trouvés, mais les choses ne se passeront pas forcément comme ils le voudront et d'une certaine manière, c'est un juste retour des choses.

On sent à mon résumé tous le dégoût que provoque l'héroïne en moi. Pourtant, comme je l'ai dit plus haut, je me suis retrouvée dans la plupart des ses actes désespérés, dans son dégoût des autres et dans sa haine du monde entier. Je peux parfaitement comprendre cet état d'esprit et je ne suis pas loin de l'époque où je me mettais à l'envers pour oublier que j'étais misérable, jusqu'à ce que les effets retombent et que je me sente encore plus pitoyable, alors c'était reparti pour un tour… Bref, la décadence et l'auto-destruction ça me connaît et je n'ai aucun mal à en parler puisqu'il s'agit d'une époque de ma vie qui est révolue. Mais ici l'auteure a oublié de décrire quelque chose d'important, l'humanité de son personnage. Si j'ai réussi à la trouver en Andrea, je ne l'ai pas bien perçue en Hell, et c'est ce qui m'a dérangée. C'est une gamine méprisable et aussi flagrant soit son mal-être, je ne parviens pas à compatir parce que je ne trouve rien de bon en elle qui mériterait ma compassion. Même si elle dit être lucide (ce qui la rendrait sûrement plus humaine à mon sens) elle ne l'est pas, à la différence de son double masculin.

« Je n'aime personne et je ne fous rien, je ne veux pas tenter de me distraire, ou de m'occulter la vérité, la vie est une saloperie, et chaque seconde de lucidité est un supplice. »

« Je suis un artiste, et mon oeuvre, c'est Moi. »

Si Hell est une connasse, comme elle le dit elle-meme, Andrea est un vrai con. Mais j'ai réussi, en un chapitre où la narration lui est offerte, à lui trouver des côtés attachants, une part d'humanité qui a su me séduire et m'a permis de lui pardonner. C'est ce que je n'ai pas trouvée en Hell, et qui m'a très probablement empêchée d'avoir de la compassion pour elle, en dépit de sa souffrance presque palpable. Cela n'aurait pas été un problème si l'histoire n'était pas entièrement racontée par ses soins, à l'exception d'un chapitre.

Aussi, les stéréotypes présents concernant les personnes de classe moyenne sont assez décevants car trop cliché. On pardonnera cependant à Lolita Pille cet écart, car elle n'avait que dix-neuf ans lorsqu'elle a écrit ce récit, et si son personnage lui ressemble, ne serait-ce qu'un peu, on peut comprendre que sa rage ait pris le dessus sur la réalité. Il y a néanmoins bien trop de sentiments négatifs dans le roman pour que je puisse m'y retrouver. Je n'ai rien contre la souffrance émotionnelle, décrite sous n'importe quelle forme, mais lorsqu'elle n'a aucun sens, comme c'est le cas ici, pour moi, je ne parviens pas à apprécier.

Cependant, le livre n'est pas totalement déplaisant. La plume de l'auteure est unique et me donne envie de lire d'autres de ses écrits. Et si moi je n'ai pas été sensible à l'histoire, je dois lui reconnaître du charme, et je suis convaincue qu'elle a plu à un très large public. Je pense sincèrement que tout est une question de sensibilité. Et certains voient probablement quelque chose d'incroyable dans ces lignes, je peux le concevoir tant l'honnêteté de l'auteur est rare et unique. En conclusion, même si l'histoire est courte et se lit aisément, elle n'était pas pour moi.
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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Hell, 18 ans, évolue dans l'Ouest parisien, haut lieu de dépravations pour des enfants gâtés obsédés par l'apparence. Loin d'être un viatique au "désespoir hurlant" de cette jeunesse désabusée, les boîtes de nuit ne sont que des miroirs aux alouettes. Hell "dégueule sur la facticité des sentiments", et sa rencontre avec son double masculin, Andréa, la plonge davantage dans une insigne vacuité, sans rédemption possible. Mais le bruit de fond avant de se défoncer en discothèque ouvre des espaces de lucidité : Hell se demande parfois si elle ne serait pas mieux dans son lit à terminer "Belle du Seigneur".
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Quand je vois écrit chick-lit au sujet de ce livre, je tique un peu. Je l'ai trouvé vulgaire (je sais, c'était fait pour), gênant pour rien et pas forcément très bien écrit. Pour moi, appeler ce livre de la chick-lit est un peu une insulte au genre. Peut-être que certains d'entre vous vont bondir en lisant que je considère ça comme un vrai genre, en effet, j'ai été libraire et j'ai travaillé dans des librairies qui refusaient d'avoir un rayon chick-lit par pur élitisme. Pourtant, ce genre est très varié, il n'est pas que vulgaire et tourné autour de sujets futiles. On y retrouve des questionnements, des moments de vie dans lesquels on se reconnaît avec des personnages attachants et souvent, ça se finit bien. L'idée étant souvent de se détendre avec un livre qui se lit vite.
Ici, pas de lecture rapide malgré la taille du livre, c'est lourd, c'est cliché et à la fois complètement irréel, ça donne l'impression que tous les jeunes riches agissent de la sorte. C'est Américanisé, dans la veine d'Euphoria (qui à l'époque n'existait pas) qui montre des jeunes qui consomment des drogues dont on a jamais entendu parler, qui couchent dans des positions que même les livres spécialisés ne connaissent pas, qui ont une vie plus décadente que Keith Moon dans un monde où leurs parents sont plus riches que si Madame Bettencourt était mariée à Monsieur Gates. C'est trop, c'est l'overdose pour le lecteur aussi, si vous avez des envies de chick-lit, je ne peux que vous orienter vers les classiques Sophie Kinsella, Virginie Grimaldie (ses premiers) ou Cecilia Ahern.
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Un sommet de mes lectures adolescentes.
Hell est un personnage insupportable, méprisant, écrasant; ne glorifiant que la richesse. Son seul objectif dans la vie : se trouver un homme riche, pour dilapider une autre fortune que celle de ses parents. Elle sort, boit et couche plus que de raisons, cherchant sans cesse la mise en danger. La narration a la première personne joue sur ce côté "pauvre petite fille riche", et nous la fait détester autant qu'adorer, nous poussant presque à ressentir une forme d'envie ... Pour mieux la détruire à la fin.
On peut aimer ce livre comme on peut foncièrement et profondément le détester, mais il faut reconnaître un certain talent à l'auteure pour avoir si bien traduit la fougue de cette histoire.
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En bref, un roman de « chick-lit trash » bien pensé mais peut-être un peu trop simple et qui demanderait à s'étoffer un peu plus dans l'histoire d'amour ratée : le moment clé du livre qui met du temps à s'installer et se termine trop rapidement...
Lien : http://riz-deux-zzz.over-blo..
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