Le premier dans l'histoire mondiale de la presse en images, cet album est heureux et fier de vous proposer les bandes dessinées que seul le magazine "Pilote" avait, en 1971, osé présenter dans les meilleures de ses pages.
Ce numéro superspécialgéantdeluxeultraextraphénoménal a été réalisé par les maîtres de l'humour pour les daltoniens, les hallucinés de télévision, les hypocrites à l'oeil en biais, les cyniques au regard lourd, les fêtards à l'oeil brumeux, les latins au regard ténébreux mais aussi et surtout pour les "pilotomaniaques" qui y retrouveront le style de leur journal favori.
Les coccinelles sont en place, les concombres ont mis leur masque, les grandes gueules sourient, le spectacle peut commencer ...
Mâtin, quel journal !
Quel rédacteur en chef serait capable de laisser passer ça sans réagir ?
Le directeur de la rédaction est Goscinny.
Le directeur artistique est Albert Uderzo.
Et les rédacteurs en chef sont Jean-Michel Charlier et Gérard Pradal
Derrière eux, l'équipe du journal a répondu présent :
Cabu, Gotlib, Hubuc, Pouzet, Reiser, Mézières, Bretécher, Lob, Fred, Gébé, Alexis, Martial, Chakir, Druillet, Leconte, Greg, Gyr, Lob et quelques autres ...
Ce "Pilote annuel", toujours en 160 pages, apparaît comme une transposition, à la sauce "seventies", du "Super Pocket Pilote".
Le format a changé. Le propos est devenu plus adulte, plus ironique.
L'album, en quelques pages rieuses, revient sur les mythes du journal "Pilote" :
- les plus anciens lecteurs se souviennent de Hal, l'ordinateur devenu fou, qui, inspiré par "2001 l'odyssée de l'espace", a endossé la responsabilité de toutes les erreurs et coquilles typographiques du journal ...
- le 1er avril 1971, Roland Cloutier, croqué dans la série de caricatures "les grandes gueules", a plongé la France dans la perplexité, comme en témoignent les nombreux coups de téléphone et lettres reçus à la rédaction ... Non, il n'est pas vraiment un inconnu puisqu'il est le gendre de Clovis Mouchonnat !
Le sommaire de "Pilote Annuel" est un véritable festival de bande-dessinée.
Goscinny y révèle comment on recrute les dessinateurs à "Pilote" ...
Fred avoue : Louis Blériot, c'était lui ! Il a traversé la Manche à bord de sa table à dessin ...
Cabu y explique comment fabriquer un journal de lycée ...
Charlier et Alexis y poussent un cri d'alarme : "Halte aux mauvaises bandes-dessinées" ...
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Que dire ? Je regrette mes hormones d'antan. La magie a disparu. Toutes ces pages n'ont vraiment plus le même goût...
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Vous, les gros, les nantis, les plantureux qui constituez notre public habituel, je sais que je peux compter sur votre appui.
Qui, à notre époque, refuserait encore de traiter en égaux les minoritaires, les petits, les obscurs, les sans-fric ... et autres mal fichus ?