Même si l'éditeur présente ce livre comme conçu exclusivement pour elle, je l'ai lu avec grand plaisir. le ton est vif, enjoué et c'est plein d'humour.
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Quand parfois un chagrin nous tire vers le bas — peine d'amitié, peine d'amour ou peine tout court —, il se trouve toujours un enfant non loin pour nous faire rire, nous appeler par notre nom, partager son biscuit et faire des miettes dans notre lit. Et ce sont ces miettes de biscuit qui nous rappellent qu'il n'y a rien de plus important que ce moment-là, vécu à cet instant si extraordinairement présent. Quel bonheur d'avoir accès à cette richesse tous les jours! Dans ma vie, les enfants-baume ont plus de trois ans. Alors que plusieurs parents déplorent le fait que « ça ne reste pas bébé longtemps », moi je pense exactement le contraire : pas assez vite. Zéro à trois ans. On parle ici d'une durée assez courte; trente-six petits mois mais qui peuvent être ressentis comme un siècle. Lorsqu'ils se mettent à parler, à penser, à dire notre nom, à raconter des histoires; quand ils nous ouvrent les portes de leur monde imaginaire et qu'ils nous en donnent la clé pour qu'on puisse y entrer en tout temps, c'est le nirvana…
Plus j'avance en âge, plus je me rends compte qu'en amour il y a une seule chose qui importe. Certains diront que c'est la complicité, d'autres le respect ou la confiance. Pour ma part, le mot qui résume la base d'une relation c'est la compatibilité. Être compatibles, avoir des passions communes, avoir des valeurs, des préférences qui s'accordent.
Choisir de réapprendre à vivre, ne pas se laisser berner par ce que l'on nous dit être le bonheur. Le bonheur serait peut-être cette seule minute pleine de vie, de notre vie, qui monte en nous telle la sève d'un arbre au printemps parce qu'elle ne peut faire autrement, parce qu'elle ne peut que se laisser aspirer vers le haut, vers là où la vie lui dit d'aller
Il faut savoir être patiente, cultiver la confiance même si on ne comprend pas vraiment pourquoi ça se passe ainsi. On le comprendra plus tard, ça c'est certain. Il faut savoir attendre le bon moment, exactement comme à la pêche quand on attend que le poisson morde à l'hameçon.
C'est fou comme la vie me répond quand je sais où je veux aller. J'aime bien relire mes journaux personnels de l'année précédente pour voir quelles étaient mes préoccupations et mesurer le bout de chemin accompli. C'est un grand moment d'émotion chaque fois que je me plonge dans la lecture de celle que j'étais à pareille date un an plus tôt.