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Citations sur Le président des ultra-riches (26)

Les provocations d’Emmanuel Macron sont cohérentes : elles expriment à la fois la personnalité d’un dominant convaincu de sa supériorité et la violence d’une politique de classe. Car, sous les mots, il y a la réalité d’une action : une offensive lancée face aux classes populaires et aux acquis de leurs luttes, où les premières sont désignées comme des coupables à mater et les secondes comme des fardeaux à supprimer. 
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Quelques milliers d’ultra-riches en « costard sombre » ce n’est pas le peuple, ce n’est pas la France, c’est une petite minorité. On ne peut pas les laisser, ces factieux à Rolex, ces casseurs en col blanc, continuer à piller nos vies.
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E.Macron a évoqué le 14 octobre 2017, dans une interview au Spiegel, une France soi-disant "paralysée par l'envie"...
Ainsi, se mobiliser pour défendre ses conditions matérielles de vie ( logement, salaire, pouvoir d'achat...) est renvoyé quand il s'agit des classes populaires, du côté du vice, de la cupidité ou de la mesquinerie.
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Aux think tanks et aux clubs s’ajoutent, dans la fabrique de l’influence, les cabinets de lobbying qui pullulent autour des assemblées parlementaires. À Bruxelles par exemple, le lobby de la finance emploie quelque 1 700 salariés dans divers clubs et associations, soit quatre fois plus que de fonctionnaires européens chargés de la régulation financière. L’AmCham, qui regroupe cent quarante-cinq des plus grosses entreprises américaines implantées en Europe parmi lesquelles les géants Boeing, Monsanto, McDonald’s ou General Motors, est l’un des plus puissants lobbies d’entreprises nord-américaines en Europe.

Pour la petite histoire, ses archives indiquent que le 8 octobre 2013 de 13 heures à 15 heures, « Emmanuel Macron, secrétaire général de la présidence de la République française, a rencontré les leaders d’AmCham France pour discuter des perspectives économiques françaises et de l’agenda de réformes du gouvernement français.
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Car les capitalistes n'ont qu'une seule peur, celle de la solidarité des travailleurs avec la conscience juste et fondée d'être la véritable source de production de richesses à laquelle ils ont laissé leur vie et leur santé.
(page 132)
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À peine trois ans avant la présidentielle, le visage d'Emmanuel Macron était inconnu du grand public. On a assisté à l'une des opérations de construction de notoriété les plus fulgurantes de l'histoire politique française. Les médias dominants ont joué un rôle essentiel dans cette Blitzkrieg de l'image. Sans leur appui, sans cette complaisance, il n'aurait pas été possible de propager de façon aussi accélérée le récit de cette pseudo-disruption qui formait l'axe stratégique de cette campagne de communication : que tout change pour que rien ne change...

(page 83)
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Les interconnexions de ce personnel technocratique sont tellement denses, entre fonction publique et management privé, que les conflits d'intérêt sont la règle plutôt que l'exception. Lorsqu'ils deviennent trop flagrants, de petits scandales éclatent dans la presse, mais l'arbre cache la forêt.
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Après un passage en début de carrière par le cabinet de Martine Aubry, Muriel Pénicaud avait été recrutée en 1993 par Danone, où, à la suite d’une parenthèse de six ans chez Dassault Systèmes, elle était revenue en 2008, décrochant par l’entremise de Franck Riboud le poste envié de directrice générale des ressources humaines. C’est là que cette fille de conseiller financier révèle ses talents de boursicoteuse. En une seule journée, le 30 avril 2013, elle empoche une plus-value de 1,13 million d’euros sur ses stock-options en spéculant sur la hausse du titre à la suite de l’annonce de 900 suppressions d’emplois par le groupe. Un profil idéal pour passer le casting de ministre du Travail d’Emmanuel Macron.
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Le postulat paradoxal de cette destruction en règle du droit du travail, c’est que la fluidification des licenciements va doper l’embauche. Qu’en pense la science économique dominante ? Interrogée précisément, elle peine à répondre, ainsi que s’en amuse Frédéric Lordon : « Certains se souviennent peut-être de cette stupéfiante émission de C dans l’air du 26 juin où la présentatrice lit benoîtement une question d’internaute : “Y a-t-il des exemples de dérégulation du droit du travail ayant permis de réduire le chômage et la précarité des salariés ?” Grand silence frisé, tout le monde se regarde. Et puis Raymond Soubie, dans un demi-borborygme : “Euh non…” Le 21 septembre, au 7-9 de France Inter, la science économique en majesté avec Philippe Aghion. Question : “Y a-t-il un lien prouvé et démontré entre la facilité à licencier et la facilité à embaucher ?” Réponse aux avirons : “Je pense qu’il y a eu des études, je ne peux pas vous dire quelle étude, mais enfin c’est prouvé, c’est établi.” La science donc, un peu bafouillante, mais la science : il doit y avoir “une étude” quelque part, mais on ne sait plus où on l’a mise, ni même si elle existe, peu importe en vérité : “C’est prouvé.” Ah mais flûte, voilà qu’on a retrouvé une “étude”, du Conseil d’analyse économique, dont Aghion fut membre de 2006 à 2012, et qui dit ceci : “Il n’y a pas de corrélation démontrée entre le niveau de protection de l’emploi et le chômage.”
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71 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent de cent grandes entreprises. Parmi elles, surtout des sociétés extractrices d'énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel), dont la plupart sont publiques ou liées à des Etats.
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