Mondialisation, paix, démocratie et développment en Afrique : l'expérience gabonaise

L'auteur est incapable d'une réflexion théorique : pourquoi a-t-il écrit un livre ?

Pas un paragraphe sans une citation, chiffres et prétendues descriptions aussi désordonnées que les pastilles colorées d'un kaléidoscope, aucune tenue dans la démonstration, chapitres "clin d'oeil" ("les nouveaux tsars : les économistes" (rappelons que le sujet n'est pas la Russie, mais l'Afrique), "les chemins de la démocratie", "misères et grandeurs des démocraties", etc. ..) l'auteur a dû entendre ces groupes de mots dans des conférences et juger que cela "faisait bien".

Le plus bel exemple est le premier chapitre "Guerre et paix en Afrique" suivi d'une citation de... Perdu ! Lamennais ! Comprenne qui pourra. Et la conclusion s'intitule, avec assez de lucidité tout de même sur l'ensemble de l'ouvrage : "L'accumulation des paradoxes".

A noter que la préface est signée Hubert Védrine ce qui me tend à faire croire qu'il est spécialiste des signatures d'ouvrages médiocres. Mais cela doit bien rapporter sans doute ?