Zombillénium, tome 4 : La fille de l'air

Une suite extrêmement dynamique avec ce quatrième tome très attendu !

Après une décision prise par l'impressionnant Behemoth concernant l'avenir du parc, Zombilénium va être au coeur d'une compétition.
C'est dans un sublime décor neigeux que nous retrouvons nos héros.

On comprend que ce tome-ci n'est qu'une introduction à l'histoire qui se développera par la suite.
Dans cet épisode, un nouveau personnage fait irruption : la plus puissante chasseuse de monstres directement venue de Louisiane.
J'ai trouvé l'esthétique de ce personnage incroyablement bien travaillée, avec son look très particulier. Pas étonnant que cette créature soit en partie représentée sur la couverture.
Son entrée fracassante dans l'histoire est digne d'un combat à la Dragon ball. D'ailleurs, je pense que l'auteur a voulu faire un gros clin d'oeil.
Même si c'est un personnage que je n'affectionne pas, j'ai aimé les scènes d'action qui témoignent d'une forte rivalité entre Gretchen et cette mystérieuse sorcière.

On a encore une excellente touche d'humour tout au long de l'histoire et cette fois-ci avec l'intervention de la police nationale.
J'ai aimé suivre la progression du lieutenant Léonie Tran, dit Bugs.
Arthur de Pins maîtrise l'art d'infiltrer des personnages secondaires en leur donnant une importance capitale.
L'auteur va bien au-delà d'un simple épisode humoristique en nous délivrant comme à chaque fois, des messages riches de sens qui dénoncent certaines réalités.
On termine ce tome avec une sacrée frustration de devoir encore attendre pour connaître la suite.
Mais pour résumer en trois mots, j'aime toujours autant !

Les sinistres Chicago Boys adulés par les économistes du monde entier semblent avoir toujours eu comme ambition d'abolir les frontières entre l'enfer capitaliste et l'enfer tout court… En troquant la gestion en bon père de famille pour la gestion sans âme d'un manager adepte de Jack Neutron, le parc Zombillénium est devenu un enfer sur terre où tout le monde doit craindre pour son âme ! (toutes les allusions à notre triste réalité ne sont absolument pas fortuites)
Mais dans ce tome 4 intitulé "La Fille de l'air", la résistance s'organise avec Dracula et van Elsing qui ont monté un réseau d'évasion pour sauver les âmes en perdition. Sauf que les autorités sont persuadées qu'il s'agit de migrants clandestins en route vers l'Angleterre, et que les forces de police se retrouvent coincées entre le Grand Capital et le Grand Soir ! (on n'est pas en zone gendarmerie ? ^^) C'est ainsi que la policière Léonie Tran se retrouve en mission d'infiltration pour hacker les contrats infernaux et faire d'Aurélien le propriétaire de Zombillénium à la place de Behemot. Mais Aurélien est prisonnier de Charlotte Hawkins chasseuse de monstres et dompteuse de démons amenée de Louisiane par Bohémond Jaggar de Rochameau, et le duel est inévitable entre deux diplômées de la Royal Witchcraft Academy. Gretchen est de niveau « cocatrix », Charlotte est de niveau « harpie » : la cause est entendue, mais les ploucs de Douchy-les-Mines, victimes de la désindustrailisation issue de la mondialisation ploutocratique, s'allient aux zombies, aux vampires et loups-garous pour que le changement ait lieu maintenant. Mais l'espoir renaît pour mieux mourir : la population n'a fait que remplacer un président par un autre, un patron par un autre, et plus les choses changent et plus elles restent les mêmes… To Be Continued !

C'est excellent, et j'aurais bien lâché la 5e étoile si ne frappait pas la malédiction franco-belge des 48 pages (de moins en moins française et de plus en plus belge) qui fait qu'on a l'impression qui manque quelques passages (et c'est d'autant plus vrai que la série a une pause de plusieurs années pour cause d'adapation ciné). Avec son Biff Tannen Robert Zemeckis avait prédit Donald Trump et le trumpisme, avec son Bohémond Jaggar de Rochambeau Arthur de Pins prédit Emmanuel Macron et le macronisme : c'est fascinant et cela serait très drôle si la réalité n'était pas si triste… tout cela va mal finir...
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Behemoth décide de céder le parc d'attraction Zombillenium ainsi que les âmes qui y sont rattachées. Pour remporter la mise il faut gagner une compétition à nulle autre pareille.

Gretchen est bien décidée de profiter de l'occasion pour les libérer tous.

Mais pour cela elle devra affronter une sorcière très puissante qui a choisi d'utiliser Aurélien...

Un nouveau volume qui ne déçoit pas avec deux jeunes filles intrépides, des rebondissements et des squelettes et monstres variés.

Mais ce qui fait aussi la différence est la qualité du graphique et des illustrations. La couverture donne le ton avec une sorcière punk gothique dont l'identité reste à deviner.

La neige et les couleurs de l'hiver contribuent à tisser le fil narratif. A la relative sobriété des décors répond un fourmillement de détails bien pensés.

Enfin, j'ai particulièrement apprécié le personnage de bugs qui apporte une pointe d'humour dans ce récit d'aventure.

A suivre !
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Un tome 4 qui relance la machine. Des combats aériens, des paris démoniaques et un twist final assez imprévu.
Encore une fois, j'ai été embarquée par l'histoire, l'humour toujours présent m'a fait pouffer plusieurs fois. Les liens se révèlent entre certains personnages et la nouvelle sorcière ne manque pas de peps.
Hâte de découvrir le prochain tome.

Quand je l'ai vu dans les nouveautés à la médiathèque, je n'ai pas pu résister… mais je crois que j'aurais dû être un peu patiente, et attendre les tomes suivant pour profiter pleinement de la globalité de l'histoire.
Evidemment, ici ce n'est que l'introduction d'une nouvelle mini-série dans la série…. et je reste sur ma faim : il y a un nouveau personnage aussi fascinant que puissant, mais dont on ne sait rien à la fin de ce tome, alors qu'il semble y avoir beaucoup de chose à apprendre.
Vivement la suite.

Encore un bon tome pour cette série, avec l'apparition de nouveaux personnages qui vont engendrer un duel de sorcière. La chasseuse de monstres de Louisisane a un look très réussi. Les touches d'humour sont toujours bien présentes et le graphisme à la hauteur des albums précédents.

Dans ce tome un nouveau personnage arrive et les enjeux se précisent. On y retrouve les personnages principaux. Il y a toujours autant d'action et beaucoup de rebondissements. Je suis toujours aussi fan des graphismes et du scénario. Je ne me lasse pas de cette bande dessinée.

J'attendais avec impatience ce quatrième tome de Zombillénium. Mais j'avoue que je l'ai trouvé un tantinet moins bon.

On retrouve les personnages de la série avec plaisir et on en découvre de nouveaux. Or ; tout s'enchaîne trop vite et il n'y a pas de grosses révélations dans ce tome, sauf celle du tout début qui est tout de même bien alléchante.
Ce n'est pas qu'on s'ennuie mais ce n'est pas le tome le plus palpitant même si le personnage de Lucie est énigmatique et qu'on sent bien que Béhémoth mijote quelque chose de croustillant.

J'attendais avec impatience la sortie de ce 4e tome, Zombillenium étant l'une de mes séries BD coup de coeur. J'aime toujours autant les illustrations d'Arthur de Pins, je me suis encore une fois régalée visuellement à chaque planche, notamment avec le character design du nouveau personnage qui entre en scène, une sorcière vaudou sacrément lookée ! Idem pour l'humour de l'auteur qui fait toujours mouche et le scénario bien pensé. Mais je suis aussi restée sur ma fin côté histoire, qui passe assez vite sur l'affrontement entre Gretchen et Charlotte, comme s'il s'agissait juste d'un tome de transition pour introduire ce nouveau personnage. On sent à la dernière case que les choses sérieuses vont commencer dans le prochain tome, mais après 5 ans d'attente depuis la parution du tome 3, c'est quand même assez frustrant !
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Un quatrième tome bien sympathique dans la continuité de la série. Des personnages toujours aussi amusants et un postulat de départ qui surprend (ce tome commence avec la vente du parc). Je retrouve les ingrédients que j'aime dans ce tome et le pourquoi j'ai accroché à la série.
Graphiquement Arthur de pins gagne petit à petit en qualité, notamment sur les expressions, les décors mais aussi sur les couleurs dont la variété est de plus en plus importante.