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Critique de iris29
Oui, j'avoue, c'est la couverture et ses sublimes robes de soirées qui m'ont fait craquer... mais aussi, l'espoir de retrouver un peu l'ambiance d' Au Bonheur des dames d' Emile Zola ( un de mes livres préférés au monde, de tous les temps ...).
Les éditions France Loisirs , outre cette merveilleuse couverture, ont eu la bonne idée de rassembler la trilogie de Marylène Pion ( La Convoitise/ L'opulence/ La Chute), en un seul gros volume.
Et quel pavé ! 1186 petites pages qui se lisent toutes seules car on s'attache à tous les personnages présentés.
On est à Montréal, en 1926 et une poignée de jeunes employés, vont faire connaissance dans l'immense, prestigieux et novateur magasin Eaton.
On a Olek (23 ans) , ancien docker obligé de changer de métier suite à une agression qui lui a laissé le dos en vrac... Laurianne, obligée de prendre un emploi de vendeuse pour aider sa famille endeuillée par la mort d'un père... Victorine , Caitlyn, Amandine, Finn...
Tous luttent contre la pauvreté, tous espèrent un meilleur avenir. Certains sont seuls, d'autres ont des familles, et l'on suit la vie de tout ce petit monde sur quelques années...
Et même si on entrevoit la vie d'un grand magasin, l'auteur se concentre plus sur la vie des personnages, leurs problèmes, leurs amours, les amitiés qui se créent. on est moins dans le social, dans la description d'une époque , ses mutations, que chez Zola...
C'est ce qui m'a manqué : les descriptions. J'en aurais voulu plus. C'est ce qui rend, pour moi, un roman riche et foisonnant, ici, l'écriture est un peu "plate" .
Mais heureusement, Marylène Pion, nous régale d'expressions québecoises qui surgissent des pages comme des petites pochettes surprises, des petits trésors... Cela m'a enchanté mais j'ai conscience que pour le lecteur canadien, ce sera très banal...
Pas assez de descriptions sur l'époque, sur les vêtements, sur le climat, sur la ville.
L'auteur s'attache à décrire les émotions des personnages, ce qui en fait un roman vivant, qu'on a du mal à lâcher , mais les caractères des uns et des autres manquent de nuances , ( Laurianne est très gentille, très douée, Olek a le coeur sur la main, etc...) . Et même s'ils subissent des épreuves, on a l'impression que leur sérieux les récompensera, un peu comme l' histoire de la Cigale et la fourmi... C'est un peu la morale de cette trilogie : "Aide-toi et le ciel t'aidera".
Un gros pavé, agréable à lire, mais dont la simplicité pourrait décevoir certaines lectrices.
Les éditions France Loisirs , outre cette merveilleuse couverture, ont eu la bonne idée de rassembler la trilogie de Marylène Pion ( La Convoitise/ L'opulence/ La Chute), en un seul gros volume.
Et quel pavé ! 1186 petites pages qui se lisent toutes seules car on s'attache à tous les personnages présentés.
On est à Montréal, en 1926 et une poignée de jeunes employés, vont faire connaissance dans l'immense, prestigieux et novateur magasin Eaton.
On a Olek (23 ans) , ancien docker obligé de changer de métier suite à une agression qui lui a laissé le dos en vrac... Laurianne, obligée de prendre un emploi de vendeuse pour aider sa famille endeuillée par la mort d'un père... Victorine , Caitlyn, Amandine, Finn...
Tous luttent contre la pauvreté, tous espèrent un meilleur avenir. Certains sont seuls, d'autres ont des familles, et l'on suit la vie de tout ce petit monde sur quelques années...
Et même si on entrevoit la vie d'un grand magasin, l'auteur se concentre plus sur la vie des personnages, leurs problèmes, leurs amours, les amitiés qui se créent. on est moins dans le social, dans la description d'une époque , ses mutations, que chez Zola...
C'est ce qui m'a manqué : les descriptions. J'en aurais voulu plus. C'est ce qui rend, pour moi, un roman riche et foisonnant, ici, l'écriture est un peu "plate" .
Mais heureusement, Marylène Pion, nous régale d'expressions québecoises qui surgissent des pages comme des petites pochettes surprises, des petits trésors... Cela m'a enchanté mais j'ai conscience que pour le lecteur canadien, ce sera très banal...
Pas assez de descriptions sur l'époque, sur les vêtements, sur le climat, sur la ville.
L'auteur s'attache à décrire les émotions des personnages, ce qui en fait un roman vivant, qu'on a du mal à lâcher , mais les caractères des uns et des autres manquent de nuances , ( Laurianne est très gentille, très douée, Olek a le coeur sur la main, etc...) . Et même s'ils subissent des épreuves, on a l'impression que leur sérieux les récompensera, un peu comme l' histoire de la Cigale et la fourmi... C'est un peu la morale de cette trilogie : "Aide-toi et le ciel t'aidera".
Un gros pavé, agréable à lire, mais dont la simplicité pourrait décevoir certaines lectrices.
