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3,18

sur 114 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après avoir beaucoup aimé Today we live de l'auteur, j'ai de suite mis de Profundis dans mon pense-bête.

Celui-ci est très différent que son prédécesseur et il assez déroutant on suit ici Roxane qui vit de trafic de médicament, ce monde est ravagé par le virus Ebola3. Roxane va recevoir l'appel d'un homme l'informant du décès imminent de son ex-mari, il voit donc avec Roxane si elle souhaite garder sa fille Stella avec qui elle n'a pas eu de contact depuis sa naissance.

Afin de fuir sa situation Roxane décide d'aller dans son ancienne maison de famille avec sa fille et j'ai plutôt aimé cette partie car la relation se noue entre mère et fille. Stella est pourtant différente des autres enfants et parle très peu, néanmoins on voit dans le récit qu'elle s'occupe beaucoup de sa mère.

Le récit nous amène aussi à un moment du côté du surnaturel avec le fantôme qui hante les lieux, j'ai cependant moins aimé la dernière partie et puis il est difficile de suivre le récit qui part sur différent genre littéraire.

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J'avais adoré le premier roman d'Emmanuelle Pirotte "Today we live" et j'étais vraiment impatiente de lire "De Profundis", c'est ma lecture commune avec Julie. Un grand merci à Babelio et aux "Editions Cherche Midi" pour l'envoi.

Cela commence fort, sous forme de dystopie. Version post-apocalyptique de Bruxelles et de la Belgique dans un avenir relativement proche. La planète est sous l'emprise du virus Ebola 3 et de dérives religieuses.

Une véritable descente aux enfers dans un monde devenu fou.

Roxanne est prête à tout, même mourir dans ce monde déglingué. Elle trafique des médicaments qui donnent aux patients le sentiment de combattre la maladie mais la réalité n'est que temporaire, ils sombrent dans d'atroces souffrances et une longue agonie.

Je m'accroche, c'est dur, trash souvent, mais l'écriture dynamique me convainc.

Roxanne est contactée par un avocat qui lui annonce que son ex-mari se meurt et lui demande de s'occuper de leur fille Stella âgée de huit ans.

Elle l'avait abandonnée lorsqu'elle avait trois mois, étouffant dans sa vie et ne ressentant pas la fibre maternelle.

L'enfant est particulière, ne parle pas ou très peu, le regard fixe, vide, sans expression.

Roxanne décide de quitter la ville après le meurtre de la voisine et des occupants de l'immeuble. le danger est trop grand. Elles partent alors pour la campagne dans une maison de famille où le chaos semble contenu à l'extérieur du petit hameau, du moins au début.

Démarre alors une espèce de conte où la vie campagnarde leur permet de s'apprivoiser et de vivre au lieu de survivre.

Jusque là, j'adhère toujours et cela me plaît, l'amour maternel prendra peut-être le dessus... C'est surtout et encore l'écriture qui me séduit le plus. Nous sommes environ à la moitié du récit lorsque nous nous dirigeons vers du fantastique, un fantôme protecteur peut-être inspiré par Carole Martinez "La terre qui penche" va prendre place et nous emmène dans le registre fantastique , et je vous assure ce n'est pas la fin de vos surprises. Cela devient noir, très noir, glauque, gore, cette seconde partie me fut pénible : violences, horreurs et incohérences au programme.

J'ai perdu pied, c'est dommage. J'ai eu le sentiment de lire trois nouvelles assemblées les unes derrière les autres...

Cette fois la magie des mots n'a pas opéré et c'est pour moi une déception de cette rentrée.

Ma note : 4/10
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Pourquoi j'ai abandonné ce livre?

Le pitch m'a énormément séduit : une crise sanitaire mondiale, une nouvelle variante du virus ébola, une Bruxelles à feu et à sang.
Tous les éléments d'une dystopie qui promettait pas mal.
Le personnage central, Roxane, est une nana qui en veut, dealeuse de placebo et pilules de défonce. Une sorte de guérilla girl, accompagnée de son ami Mehdi, qui va zoner entre la porte de Hal et la gare du midi.

Bref. Cette première partie m'a séduite malgré le style d'écriture que j'ai trouvé trop littéraire par rapport au style, créant un décalage un peu étrange et déplaisant.

Puis la fille que Roxane a abandonné par manque de fibre maternelle surgit.
Stella, une gamine atypique, mutique, mais intrigante.
Toutes deux quittent la violence croissante de la capitale pour la campagne Namuroise.
Le rythme change. Ça se pose, ça respire. Ebola a moins d'emprise là bas.

Et lorsqu'elles arrivent dans le village d'enfance de Roxane, j'ai cru à un revirement à la Délivrance, avec des paysans rednecks wallons.
Mais c'était sans compter sur l'apparition d'éléments fantastiques.
Voilà. Hop! Lecture finie pour moi.
J'ai du mal avec les fantômes.
Déjà dans «Maudits» de Oates et dans «Beloved» de Morrison, je n'avait pas pu me forcer.
Là non plus.
Et puis cette étrange sensation d'avoir 2 livres en un.

Dommage. J'aurais bien aimé une histoire complètement dystopique. Mais ce n'est pas moi qui choisis n'est-ce pas?
Néanmoins, je dois dire un énorme MERCI au cherche midi pour ne pas avoir modifié le vocabulaire belge pour satisfaire un lectorat français.
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"De Profundis" d'Emmanuelle Pirotte est un roman que j'ai repéré grâce à Myriam du blog Un jour Un livre et de la chaine MissMymooreads. Je l'avais demandé aux attachés de presse lors de la rencontre avec Anna McPartlin en juin dernier puisqu'on avait abordé le sujet et du coup, tout le monde avait eu envie de lire. Malheureusement pour moi, je n'ai pas réussi à apprécier ce livre à cause du découpage qui a été fait et voir où l'auteure voulait nous emmener avec cette histoire qui nous fait voyager entre la dystopie, le contemporain et le fantastique ! Je remercie évidement Marion pour l'envoi !


Dès les premières lignes, le style nous frappe aux yeux. Ce n'est pas celui que j'aime. Il n'est pas fluide mais plutôt électrique/dynamique. L'écriture est aussi excitée que le sont les personnages. Elle est saccadée par des répétitions qui sont vite lourdes. Je vois tout de suite ce qui n'a pas plu dans ce roman. C'est un peu fouillis. Je dirais même que c'est un ovni de la littérature ! Mais finalement, ceci ne concerne que le premier chapitre !

Dans ce roman, on suit principalement Roxanne lors de l'éruption d'Ebola III en Belgique. Bien que le virus frappe partout, Roxanne doit faire face à un problème dont elle avait oublié l'existence et qui portait le prénom de Stella. Roxanne avait été mariée à un riche Anglais et avait eu un enfant avant de partir et de tout abandonner. Mais voilà, le père de Stella est en train de mourir, laissant à Stella pour seul parent : Roxanne. Elle a le choix, soit elle la prend sous son aile, soit elle est placée à l'orphelinat...

Hélas, voulant dire non, les paroles de Roxanne trahissent sa pensée et se retrouve avec Stella dans son monde miteux.... Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Stella s'est enfermée dans un monde à elle. Elle n'exprime rien aussi bien physiquement que verbalement. Pourtant, une forme d'intelligence émane d'elle.

Quelques jours après l'apparition de Stella dans la vie de Roxanne, une panne d'électricité se manifeste et plonge les habitants de Bruxelles dans le noir absolu. Pourtant, cela n'effraie pas les gens mais bien au contraire, certains sèment la peur et sont à la recherche de médicaments pour ne pas succomber à Ebola III. La ville est assiégée, pillée, le désespoir envahit les moeurs, la haine se propage... Roxanne décide alors de partir pour rejoindre la maison de campagne de sa mère qu'elle a hérité lors de son décès.

A partir de ce moment-là, les choses changent dans le roman. Tout le côté apocalypse qu'on voulait depuis le début est loin derrière nous et laisse place au domaine du contemporain. Roxanne oublie un peu sa vie miteuse pour se concentrer sur sa vie future aux côtés de Stella et vivre une vie de campagnarde. Finalement, Ebola III n'était qu'un prétexte pour commencer l'histoire et faire rencontrer nos deux personnages principaux : Roxanne & Stella. Et c'est bien là le point problématique qu'ont rencontrés les autres lecteurs. Ils ne s'attendaient pas du tout à ce revirement de situation et d'univers ! Et je comprends que ça puisse être déplaisant et déstabilisant mais personnellement ça ne m'a pas dérangée, du moins pour cette partie. A côté de ça, ce roman frappe fort au niveau de l'actualité car si on remplaçait Ebola III par les actes terroristes qui se sont déroulés à Bruxelles cette année, le roman nous toucherait encore plus et serait plus profondément ancré en nous !

Cependant, à partir de la moitié du livre, un nouveau personnage omniprésent va apparaitre. On ne sait rien de lui à part qu'il observe Roxanne & Stella. Qui est-il ? D'où vient-il ?

Le roman prend encore une autre tournure et devient de plus en plus particulier. le côté fantastique débarque et c'est la catastrophe. Plus on avance et plus ça devient bizarre. le roman change du tout au tout et c'est complètement loufoque. J'ai recommencé à ne pas aimer ce roman. L'histoire ne me plaisait pas du tout. Je ne savais pas où l'auteure voulait nous emmener. Je comprenais pas l'intérêt de se focaliser sur Ebola III pour finalement faire intervenir du paranormal au milieu du livre et qui pour moi n'avait pas lieu d'être.

De plus, je n'ai pas du tout adhéré au style d'Emmanuelle Pirotte qui est très familier, cru voire vulgaire par moments. Surtout au début, où elle parle beaucoup de sexe. Pour une auteure, j'ai trouvé ça vulgaire et inutile. Ça n'apportait vraiment rien au roman.

"De Profundis" est une grosse déception à mes yeux car je ne m'attendais pas à ce que ce roman soit si décousu au niveau des genres. C'est comme si l'auteur avait écrit 3 nouvelles et qu'elle les avait assemblées pour pouvoir former une histoire. Personnellement, ça m'a beaucoup gênée et je n'ai pas réussi à être conquise par ce roman.
Lien : http://my-little-anchor.blog..
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En un mot : étrange
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C'est le roman que j'ai le moins apprécié des quatre de l'autrice. Il n'est pas anodin, mais je n'ai pas été transportée et j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs à certains moments. C'est pourtant l'oeuvre d'Emmanuelle Pirotte qui m'attirait le plus, après Today we live, justement pour ce côté apocalyptique. La vision et les descriptions d'une Bruxelles qui s'effondre font froid dans le dos.

Le tournant romantique-fantastique n'est pas mentionné sur la quatrième de couverture. Celle-ci se limite à parler du chaos qu'engendre Ebola III. J'ai trouvé que ce dernier n'était pas assez exploité, alors que le début du roman est très prometteur ; j'étais en effet très emballée par le premier tiers. J'ai l'impression que ce contexte apocalyptique est là uniquement pour donner une raison à la fuite de la mère et de sa fille, que l'on parle ensuite de quelques conséquences de la pandémie mais qu'elle est très vite oubliée, au profit d'autres problèmes. On passe d'un genre à l'autre, sans réelle transition, de manière définitive et je pense que c'est cela qui m'a dérangé. Je n'ai pas non plus accroché à cette histoire d'amour, d'attirance entre Roxanne et Nicolas, qui a, selon moi, gâché tout le roman. Je pense que l'histoire est assez dense et fournie d'éléments forts que pour se passer du personnage de Nicolas. La fin m'a réellement agacée, notamment le passage avec les brutes qui viennent les torturer au nom de « Mort », que j'ai honnêtement lu en diagonale… J'ai eu l'impression de lire deux livres différents.

De la même manière, je trouve peut-être qu'il y a trop d'enjeux dans ce roman : religieux, politiques, économiques… Et que l'on s'y perd facilement. Trop d'aspects sont dénoncés en même temps, amassés dans ce roman.
Le début de l'histoire, quand j'y repense maintenant (j'avais lu ce roman avant que la pandémie ne frappe à nos portes), me fait grandement penser à la situation actuelle : par exemple, lors des funérailles du père de Stella, il était obligatoire de porter une combinaison blanche afin de limiter la contagion. C'est pourquoi les cérémonies sont express, les proches ne sont qu'au nombre de six… C'est effrayant à quel point la situation décrite est semblable à la nôtre.
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Cela commence dans une ambiance de fin du monde (Ebola III), puis on enchaîne avec la rencontre entre la fille de l'héroïne, elles décident de partir vivre à la campagne où elle rencontre Jacky, ainsi qu'un esprit et une communauté qui vit dans les bois. Arrivé là, j'ai décidé d'abandonner la lecture. Il y a beaucoup trop de choses (qui pourraient être intéressantes si elles étaient développées) mais ce n'est pas en amassant des idées qu'on fait un bon livre. Rien que la rencontre entre la fille et l'ambiance de fin du monde aurait fait un bon livre, malheureusement l'auteur en fait beaucoup trop et cela n'a pas pris. J'ai laissé tomber après 160 pages.
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Emmanuelle Pirotte est une auteure que j'ai remarquée lors de la Rentrée littéraire de 2015. À l'époque est sortie Today We Live que je souhaitais ardemment lire, et comme souvent le temps passe et je n'en ai pas eu l'occasion. Or de question de laisser passer la chance une deuxième fois.
Je remercie les éditions Le Cherche Midi et Babelio pour l'envoi de ce service presse.

Ce roman est un véritable OVNI littéraire que les libraires et bibliothécaires auront beaucoup de mal à classifier dans leurs rayons. de Pronfundis emprunte à plusieurs genres littéraires à la fois, cela aurait pu être une bonne chose si en bout de course le roman ne devenait pas brouillon.

Ebola est un virus très dangereux responsable de milliers de morts sur la planète à l'heure actuelle, alors envisager que cette dernière est ravagée par Ebola III, pourquoi pas!
Ce roman est un roman d'anticipation, mais puisque plus aucun système étatique exerçant une quelconque autorité sur la population ne fonctionne, le roman vire vers le genre post-apocalyptique. À ce stade, j'attendais une dystopie comme le promettait le résumé. Cependant, je l'attends toujours. À aucun moment, le personnage de Roxanne ne se révolte contre la société mise en place. Certes, les habitants de Bruxelles ne sont pas heureux, mais ils ne vivent pas dans une société dystopique. Cela ressemble plus à une société anarchique.

Roxanne est une femme qui n'a peur de rien. Elle attend le moment où la mort viendra la délivrer de sa misérable vie. Dealeuse le jour et consommatrice la nuit, elle n'a plus aucun espoir. Pourtant cette perte d'empathie ne date pas de l'arrivée d'Ebola. Roxanne est rongée par ses démons depuis des années ce qui l'a conduit à abandonner son mari et sa fille. Mais lorsque son ex meurt en lui léguant la garde de Stella, elle reconnaît que la vie à Bruxelles n'est pas la plus saine.

Est-ce un sursaut d'amour maternel ? Non, Roxanne est froide, complètement dénuée d'émotion. Il va falloir qu'elle voie sa fille presque abattue sous ses yeux pour qu'elle se réveille. Ce n'est pas une bonne mère et elle ne s'en cache pas. Son parcours et ses pensées égoïstes ne m'ont pas permis d'apprécier et de comprendre ce personnage.

Quant à Stella, j'ai l'impression que cette enfant n'est pas faite de chair et de sang, mais juste une vue de l'esprit de sa mère.

Roxanne décide de quitter la ville avec sa fille et de se réfugier à la campagne pour rechercher la sécurité. À partir de ce moment, Ebola est oublié et avec lui la partie la plus intéressante du roman. Comme Roxanne qui se drogue pour rêver, j'ai moi-même eu l'impression d'être sous l'effet de psychotiques. On oublie le roman d'anticipation post-apocalyptique pour plonger dans le fantastique. Mon cerveau s'est littéralement débranché. Plus j'avançais dans le récit, moins je comprenais l'histoire et la démarche d'Emmanuelle Pirotte.

De Profundis se lit facilement grâce à la plume d'Emmanuelle Pirotte. Je reconnais totalement son talent pour l'écriture, mais son livre n'a ni queue ni tête. J'avais peur de me lancer dans sa lecture après les nombreux avis mitigés que j'ai vu fleurir sur la toile et je suis déçue de voir que le mien les rejoint.

Emmanuelle Pirotte n'a pas écrit une dystopie, ni un roman d'anticipation, mais une thèse sur l'immoralité du genre humain. Elle y décrit des scènes d'une extrême violence et l'humain en est malheureusement capable. le portrait est peu flatteur, mais véridique.
Lien : http://wp.me/p4cIpv-1lw
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Hélas, je suis totalement passée à côté de cet étrange roman qui semble avoir du mal à se positionner dans les différents genres mis en place (dystopie/fantastique/roman/thriller). C'est dommage mais il ne devait pas être fait pour moi. Pouce en l'air toutefois pour la très belle plume de l'auteure.
Lien : http://merlin-brocoli.blogsp..
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A la lecture de ce livre, la première question qui m'est venue est : comment le classer ?
A la fois énigmatique, fantastique, étrange mais avec une résonnance toute particulière avec nos situations actuelles.
J'ai eu la désagréable sensation qu'il y avait comme plusieurs histoires en une et qu'avec cela on pouvait un roman. Cela complique la compréhension surtout lorsque l'on s'aperçoit qu'un esprit rôde sans que cela n'apporte rien de plus à l'histoire.
J'avais un vague espoir de voir apparaître un instinct maternel chez cette femme mais au final les sentiments n'arrivent pas.
Et même si l'écriture se veut agréable, cela ne suffit pas pas à faire un bon roman.
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