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Citations sur D'innombrables soleils (28)

Les dramaturges sont des faiseurs , des menteurs , des manipulateurs de phèbe . Ils recueillent une gloire facile et éphémère, impudique, indécente.
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Jane s’est donnée à cet homme . Plusieurs fois . Walter ne les a jamais surpris , mais il en est certain , parce que sa femme rayonne d’un éclat qu’il ne lui a jamais connu , même au plus fort de son amour pour elle . Et cette lumière qui la consume la lui rend de nouveau désirable , même si ce n’est pas pour lui que ce brasier flambe .Peut être parce que ce n’est pas pour lui ....
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Il s'aperçoit qu’elle l’ennuie .Cette façon si féminine d’éprouver sans cesse les limites de l’amour , de la patience , de votre capacité à endurer , tout simplement.
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Marlowe respire profondément. Pourquoi est-il encore allé lui répondre ça, au lieu de se taire ? Il en a assez de ces mesquineries, de ce combat dans lequel elle l’entraîne malgré lui ; il s’aperçoit qu’elle l’ennuie. Cette manière si féminine d’éprouver sans cesse les limites de l’amour, de la patience, de votre capacité à endurer, tout simplement. C’est éreintant et cela doit bien finir par tuer quelque chose, à la fin. Mais ils n’en sont qu’au commencement. Au tout début des caprices de cette… folie furieuse qui s’est emparée d’eux.
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La fureur de vivre est la plus grande force en ce monde.
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La nécessité obsessionnelle de procréer le laissait perplexe. Il existait en l'homme une espèce de rage de se reproduire qui, au-delà de l’exécution du commandement biblique, semblait l'expression d'un désespoir, d'une terreur viscérale et égoïste face à la mort. Engendrer pour ne pas mourir tout à fait. Les pauvres étaient paradoxalement les plus acharnés à peupler la terre d'autres malheureux. Sans doute parce que c'était la seule manière pour eux de laisser une empreinte, un signe, si misérable fût-il, de leur passage en ce monde. Y laisser tomber quelques gosses, comme on plante les choux, espérant qu'un ou deux spécimens arriveraient à maturité, et vaudraient bien le mal qu'on s'était donné. Les riches nourrissaient une autre obsession, celle de perpétuer le nom, le pouvoir et la fortune. Et là encore, derrière les discours sur l'honneur, les vertus de la race, les service au souverain et à Dieu, hurlait la crainte de la finitude, le désir démentiel d'immortalité.
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Chaque minute de vie est un sursis. Un excédent gracieusement offert par le destin. Hier encore, il aurait pu croire que c'était un signe, une preuve qu'il était élu, choisi pour délivrer au monde la quintessence de son génie, l'oeuvre ultime, qui l'introduirait au panthéon des poètes pour l'éternité. Il aurait ri de sa fatuité, mais une part de lui aurait pris cette idée très au sérieux. A présent il sait. Le monde n'attend rien de lui, rien de plus ou de moins que ce qu'il a été capable de donner. Le monde s'en fout.
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Et la vie filait comme une voleuse épousait inexorablement la courbe du temps. Depuis son plus jeune âge cette course effrénée et perpétuelle la terrifiait. Ce baiser avait creusé une brèche, avait interrompu le flot de secondes, de minutes, d’heures, leur avait ménagé à tous deux quelque chose qui échappait à la durée, qui n’était plus un moment, mais seulement de l’espace Si ce baiser était un rempart contre le temps, quels prodiges allait accomplir l’union de leurs deux chairs ?
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Les hommes prétendent que les femmes sont dissipées, sans suite dans les idées, infidèles, versatiles. C’est faux. Jane est abasourdie de constater les ravages de l’amour sur sa propre personne : une femme s’obsède jusqu’à la nausée, désire jusqu’à la fureur, jusqu’à l’extase religieuse ou la souffrance la plus intolérable, jusqu’à la plus parfaite dissolution ; elle se noie, s’émiette, se dissout dans la passion.
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Elle était dévorée de curiosité envers cet homme qui n’aimait pas les femmes et qui cependant avait une furieuse envie d’elle .
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