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EAN : 9782360110643
72 pages
Møtus (07/01/2016)
4.06/5   8 notes
Résumé :
Dans "IL Y A", son tout dernier livre, écrit pour Møtus juste avant sa mort , Jean-Claude Pirotte, Prix Goncourt de poésie, évoque aussi bien l'école de son enfance que la lecture, les bêtes, les voyages… ou internet.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Recueil de poèmes a destination des enfants qui est paru peu après la disparition de Jean-Claude Pirotte, comme un ultime message pour raconter la vie, ultimes quatrains de ce poète.
"Je me souviens de mon école...."
et voici les mots qui s'enchaînent pour dire l'essentiel et semble répondre à un questionnement, donnent comme un conseil

devant ton écran tu es séparé
de tous tes copains qui sont mal barrés
il vaut mieux courir au fond des forêts
pas besoin de clic ni de chien d'arrêt

l'enfance, la nature tout semble positif et heureux mais aussi la triste réalité qui rattrape l'enfance

quand les gendarmes sont venus
mon père était à demi-nu
on l'a bouclé dans un charter
et renvoyé vers la misère

Ainsi va la vie et la poésie... Par petites touches le poète nous laisse un joli message
Mais si je vais au paradis
ce sera comme un samedi...

Doux, triste, savoureux.... Agrémenté des peintures de Didier Cros, des animaux et la nature tout en noir et blanc ( surtout noir)
Très belle édition que cet ouvrage chez Motus.
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De chouettes poèmes un peu décalés, aux vers garnis de mots qui pourraient sembler mal assortis mais qui forment de micro-histoires très amusantes à découvrir. Les illustrations en noir et blanc achèvent les poèmes et font de ce livre un joli recueil.
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On y ressent cette errance du poète belge, cette quête que peuvent ressentir les humains.

En vers, en bribes de monologues, toujours poétiques, des tentatives de réponse à l'angoisse collective et individuelle sont données.

Chaque page est une tranche d'existence.

Et ce n'est pas un hasard si ce recueil tourmenté se clôt, après un cheminement lucide et sans concessions, par ces vers :

j'aurai franchi les paysages

comme un oiseau dans ses voyages

j'aurai connu la terre entière

et j'aurai vu toutes les mers

Ponctuant les textes, les illustrations en noir et blanc "déambulent", "dissèquent" ce quotidien qui régit la vie et la mort.

Lien : http://www.espritlivres.kara..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
lorsque nous partons en voyage
nous ne nous séparons des pages
de notre grand livre d'images
que pour mieux voir le paysage
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la terre meurt sous son manteau
de pesticides sidéraux
l'arbuste grandit avec peine
et la ruche a perdu sa reine
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J’ai résolu quelques problèmes
d’arithmétique et puis d’algèbre
ah je suis un drôle de zèbre
avec mon pyjama de scène
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avec ma gueule de blaireau
mon sac à dos mon vieux manteau
je sors prudemment du terrier
pour chercher chaussure à mon pied
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Videos de Jean-Claude Pirotte (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Pirotte
« […] J'ai reçu de François Dhôtel (1900-1991), sous la forme d'un « tapuscrit » photocopié […], la merveilleuse suite de poèmes que voici. Je me suis dit qu'André Dhôtel, à la mort de qui je n'ai jamais cru, se dévoilait soudain plus vivant que jamais, avec la lumière pailletée de son regard et son sourire en coin. […] Maintenant ces poèmes sont là, qui n'ont rien de testamentaire, même si l'on devine que leur auteur peu à peu s'absente - mais c'est pour mieux affirmer une présence imprescriptible. Voici ces poèmes, dans l'ordre où je les ai reçus. […] Les poèmes naissent de la couleur du ciel, du temps qu'il faut, d'un écho des jours ordinaires et miraculeux, comme les impromptus qu'aimait tant Dhôtel, ou les petites pièces de Satie. […] Au rythme séculaire des premières lectures éblouies,
« Voici donc le chant de la jeunesse oubliée et des souvenirs perdus » […] » (Jean-Claude Pirotte)
«  […] Des paroles dans le vent en espérant que le vent est poète à ses heures et nous prêtant sa voix harmonise nos artifices.
Nos strophes seraient bien des branches avec mille feuilles que l'air du large fera parler peut-être un jour où personne n'écoutera.
Car l'essentiel serait qu'on n'écoute jamais et qu'on ne sache pas qui parle et qui se tait. […] » (Espoir, André Dhôtel)
0:00 - Abandon 2:00 - Attente 3:30 - En passant (II) 4:50 - La preuve 5:30 - L'inconnu 6:15 - Splendeur (II) 6:46 - Générique
Référence bibliographique : André Dhôtel, Poèmes comme ça, éditions le temps qu'il fait, 2000.
Image d'illustration : https://clesbibliofeel.blog/2020/04/08/andre-dhotel-idylles/
Bande sonore originale : Scott Buckley - Adrift Among Infinite Stars Adrift Among Infinite Stars by Scott Buckley is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License.
Site : https://www.scottbuckley.com.au/library/adrift-among-infinite-stars/
#AndréDHôtel #PoèmesCommeÇa #PoésieFrançaise
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