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Critique de mollymonade


Comme dans C'est moi qui éteins les lumières, Zoyâ Pirzâd fait ici le portrait d'une famille arménienne d'Iran. Cette famille c'est celle d'Edmond, le narrateur, que l'on rencontre d'abord petit garçon puis homme marié et enfin devenu un vieux veuf.
A travers l'évocation des ses anecdotes et de ses souvenirs, se dessine le tableau d'une petite communauté qui refuse tout métissage et se replie sur elle-même pour ne pas perdre son identité. Minoritaire d'un point de vue ethnique, linguistique et religieux, elle reste très attachée à ses valeurs et à ses traditions qui pèsent surtout sur les épaules des femmes. C'est de ces femmes dont nous parle Edmond...
Brossé à petites touches impressionnistes, emplies de délicatesse et de douce nostalgie, cette peinture a le charme intemporel des choses figées dans le passé. Je me suis laisser séduire sans peine.
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