C'est un magnifique livre. Une lecon de persévérance, de courage, d 'espoir de cette famille et de Martin qui pendant 11 années n'a pu communiquer, alors qu'il est parfaitement conscient et qu'il comprend tout ce qu'on dit.
C'est un livre très émouvant, l'auteur ne s'apitoye pas, cela nous remet tous à notre place, nos maux a côté, sont des bobos.
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Une histoire vraie.
Martin commence à sentir un mal de gorges à 13 ans et finit, en quelques mois par être complétement paralysé.
Ses parents continuent à s'occuper de lui sans s'apercevoir que Martin les entend, comprend son environnement et souffre de ne pouvoir communiquer avec eux.
Tout change quand une jeune sage femme prend conscience de les capacités de Martin et propose une expérimentation à Martin et ses parents
Un livre bouleversant. Une histoire vraie, sans que l'auteur ne s'appesantisse sur son sort. Une vraie belle histoire de vie et de victoire sur l'adversité. Une leçon de combativité et de courage. Les adjectifs me manquent
Je recommande.
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Belle surprise que ce livre... trouvé dans une librairie, j'ai parcouru la quatrième de couverture et ai eu tout de suite envie de le lire...
Quelques passages difficiles cependant.
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La vie est une question d'équilibre, de petites victoires et d'échecs sans gravite. J'avais passe des années à attendre qu'il m'arrive quelque chose, que des événements m'embarquent dans l'inconnu. Même si cela m'a d'abord dérouté, j'ai fini par comprendre que la vie est ainsi : imprevisible, incontrôlable, excitante.
Enfin, venait la Solitude. C'etait peut-être la plus terrifiante des Furies, car elle, pouvait me vider lentement de mon énergie, meme si j'étais entouré. Tandis que les gens allaient et venaient, discutaient, se disputaient, se reconciliaient et se fachaient de nouveau, je sentais les doigts osseux et paralysant de la solitude se resserrer sur mon coeur.
C’est la Frustration qui est apparue la première. S’il existait une médaille olympique pour lutter contre ce sentiment, je l’aurais sans aucun doute gagnée. La Frustration s’était insinuée en moi comme un serpent et dévorait tout mon être. La Peur était certes un coup de poing violent dans mon ventre, et la Solitude, un poids mort sur mon dos, mais la Frustration commençait dans ma poitrine, tordait mes intestins comme de la tôle froissée et envahissait l’intégralité de mon corps. Chacune de mes molécules, infectée par son passage, vibrait de colère.
Mais au fil du temps, j 'ai appris que peu importe la facon dont on arrive quelque part, tant on merite d'y être. J'ai peu a peu pris confiance en moi
Le pire, ce sont les soi-disant aides-soignants dont la cruauté prend une tournure personnelle. Des gens qui s’imaginent supérieurs aux autres m’ont appelé l’« obstacle », l’« âne » et le « gravat ». Seulement, ils ne font qu’étaler leur bêtise en agissant ainsi. Pensent-ils vraiment qu’un enfant à l’intellect limité ne peut pas ressentir le vice lorsqu’on le touche ou percevoir la colère dans le ton d’une voix ?