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4,14

sur 111 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La parole du chacal est l'histoire d'un groupe qui part au Mali pour rencontrer le peule les Dogons, ainsi que s'immerger dans leur culture et leur rite.
Mais vous vous en doutez bien que, ce que devrait être un chouette voyage au départ, finira par être un cauchemar à la fin.

Je découvre l'auteure avec ce livre et je dois dire que je suis agréablement surprise.
J'ai commencé cette histoire sans vraiment savoir de quoi il s'agissait et en ayant distraitement lu la quatrième de couverture. Je ne savais vraiment pas dans quoi je m'embarquais.
Eh bien, dès que j'ai ouvert ce livre, je n'ai plus su le lâcher. Il se lit tellement facilement et même qu'on ait l'impression du contraire avec le nombre de pages qu'il comporte, ce que je lis généralement en 5 jours, ici je l'ai lu en 2 jours !

Par contre, je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, mais j'ai été intrigué par leur histoire et j'avais cette envie de savoir ce qui allait leur arriver.
Je ne sais pas comment Clarence Pitz a fait pour m'embarquer dans ce voyage, mais il est clair qu'une fois dedans elle a fait en sorte que je n'arrivais plus à en sortir !

Pour moi ce livre est donc une réussite, avec peut-être des imperfections ici et là mais je m'en moque, moi j'ai adoré !
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Si vous attendez un polar « classique » avec un délit/meurtre et une équipe d'enquêteurs qui mènent les investigations, vous risquez d'être surpris…
Avec « La parole du chacal », Clarence Pitz nous entraine avec elle dans les profondeurs du Mali, des Dogons et de leurs coutumes…
Tout commence par un voyage « organisé » où Armand sert de guide à un petit groupe de touristes… Un groupe plutôt disparate avec 3 jeunes en recherche de découverte, un couple en quête de (re)construction… et pourquoi pas d'une envie de descendance, un couple plus âgé avec la femme ronchon et acariâtre qui a suivi son époux sans enthousiasme, un homme seul arrimé à son sac contenant un appareil photo dernier cri, et puis Claire et son jeune fils Sacha dont le seul intérêt se résume à l'écran de son téléphone.
Claire semble être la seule à retenir la beauté et la diversité des paysages, la seule à s'en émerveiller… elle semble aussi être la seule à s'interroger sur la personnalité d'Armand, leur guide, et ses réelles motivations à ce voyage d'accompagnement…
Tous les autres passagers ne sont que reproches et jérémiades…
Très vite, on comprend que ce périple est en fait un retour de Armand sur ce terrain qu'il connait bien et dont il rêve de percer les secrets depuis des années !
Armand leur « sert » de guide mais surtout, Armand « se sert » d'eux pour mener à bien sa quête de mystère…
« le chacal ne marche jamais au hasard. Son chemin est toujours parole »
A l'instar de ce « chacal », descendant de leurs ancêtres et que les Dogons respectent tout en le craignant, rien n'est laissé au hasard dans cet ethno-thriller.
Une belle découverte que ce roman à la fois lent et haletant qui nous plonge en apnée dans une sorte de huis clos à ciel ouvert où la vérité n'éclate qu'à la toute fin… et nous laisse meurtris…
Bravo Mme Clarence Pitz ! Vous m'avez saisie à froid et l'Univers des Dogons va m'accompagner longtemps 😊
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"La Parole du chacal" est le seul roman de Clarence Pitz que je n'avais pas encore lu. Voilà cet oubli réparé.

Dans cet ethno-thriller, l'autrice nous embarque dans un voyage au Mali, en pays Dogon, où un groupe de touristes, conduits par un anthropologue, va assister aux cérémonies du Sigui, un événement qui n'a lieu que tous les 60 ans. Mais ce voyage, qui leur avait été vendu comme une occasion unique et merveilleuse, s'avèrera être une pure accumulation de catastrophes, dont la première sera un accident au milieu de la savane, accident qui conduira les touristes dans un village isolé, qui semble avoir été oublié de tous depuis très longtemps.

Les circonstances dramatiques vont susciter des tensions dans le groupe, le caractère des divers personnages se dévoilera peu à peu, ainsi que les raisons sous-jacentes de tout ce qui a pu arriver à cet infortuné groupe de touristes. L'autrice nous décrit les paysages, les coutumes, de façon très prenante. J'ai eu chaud, soif, faim, peur, jusqu'à la fin, terrifiante.

Je recommande vraiment ce roman. Un conseil, toutefois, si vous comptez voyager cet été en pays Dogon, gardez le roman pour votre retour. Vous ne partiriez pas l'esprit serein.
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Très agréable à lire, ce premier roman est une belle réussite. Clarence Pitz maltraite impitoyablement ses personnages pour qui le rêve d'assister à une fête religieuse d'une tribu malienne (qui ne se déroule que tous les 60 ans) tourne rapidement au cauchemar. Tension permanente, histoire intéressante, bons dialogues, ... j'ai beaucoup aimé et cela même si je ne suis généralement que très peu intéressé par toutes ces croyances religieuses d'un autre temps.
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Vous êtes en mal de dépaysement ? de destinations originales en dehors des sentiers battus ? de coutumes ancestrales ? J'ai ce qu'il vous faut : un aller- retour Bruxelles – Bamako à la découverte des Dogons et de leurs rites rares et sacrés , de leurs croyances cosmogoniques . Accompagnés d'un paléoanthropologue réputé vous serez initiés aux mystères de leur civilisation , à la découverte de leur langue secrète, le sigi so et de leurs magnifiques cérémonies des masques . Une expérience à part entière ! Un chauffeur issu de leur peuplade vous conduira dans un de leur village situé sur les fameuses falaises de Bandiagara , en plein pays Dogon.
C'est à peu de choses près ce qui a convaincu ce groupe de  touristes belges : quatre femmes , six hommes et un enfant embarqués pour une aventure palpitante qui marquera leur vie à jamais . Malheureusement pour Claire , Sacha , Armand et les autres eux le voyage ne va pas vraiment se dérouler comme prévu . Arrivé au Mali , un accident de voiture malencontreux - pour éviter un malheureux chacal - a transformé leur périple en cauchemar , obligés d'abandonner leurs biens et leur véhicule avant d'être enseveli par les eaux de ce marigot . Se réfugiant dans le plus proche village afin de trouver quelconque vivre pour se refaire une santé . Heureusement pour eux il va s'agir d'un village dogon . Malheureusement pour eux , leur séjour va vite se transformer en un véritable calvaire , plein de mauvaises surprises qui vont vite leur faire regretter leur choix pour cette destination exotique . En fait seul , peut être , le chacal sait ce qu'il adviendra d'eux dans ce monde hostile .

Difficile de ne pas prendre pitié pour ces touristes en totale perdition . Clarence PITZ distille page après page une atmosphère de plus en plus étouffante et malsaine , où chaque jour offre son lot de rebondissements et d'espoirs déçus . Dans ce huit-clos chaque personnage va révéler sa vraie nature à travers le prisme du narrateur et des témoignages d'un anthropologue passionné ( dont on ne connait l'identité qu'à la fin) , et de Sacha , renforçant encore ce climat d'incertitude et de d'angoisse permanente .  Cette situation d'incompréhension la plus totale est accentué par les agissements étonnants et déstabilisants des autochtones qui heurtent la patience du groupe . L'auteure double son thriller d'une histoire passionnante où l'on découvre ce peuple ( et ses coutumes étonnantes ) qui semble vivre à l'abri du progrès ( et de ses excès ) et en dehors des inévitables interactions avec le monde occidental .
Un thriller ethnique efficace et dépaysant à découvrir sans faute !
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Quelle expérience de lecture... Je ne suis pas très portée sur les thrillers habituellement mais celui-ci m'a complètement happé. J'étais avec les personnages perdus au fin fond de l'Afrique du début à la fin. Mes 5 sens étaient en actions continuellement... Je ressentais tout ce qui était décrit... les cérémonies, les chants, les odeurs, la chaleur, les paysages, leurs émotions : joies, peines, peurs... Et l'histoire est vraiment bien ficelée, avec une fin inattendue (qui m'a déroutée mais c'est le jeu du thriller... ;).
Un grand bravo pour ce roman vraiment réussit. A conseiller vivement !
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Claire et son fils Sacha participent avec un petit groupe à la découverte du peuple Dogons au Mali. Ce qui devait être une expérience unique et enrichissante se transforme rapidement en descente aux enfers.

Une lecture cauchemardesque sous tension. Bluffant !

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La parole du chacal
Histoire fantastique ou récit historique ?
Pourquoi 2027 ?
Toute une série de questions me viennent en tête après la lecture de ce premier roman de cette autrice au combien talentueuse. Huis clos oppressant par la promiscuité que qu'elle installe, étouffant par les conditions de vie (chaleur excessive, pauvreté de l'approvisionnement en nourriture et eau), enivrant par l'ambiance mystique.
Livre dés lors un peu long mais nécessaire pour initier cette ambiance claustrophobe.
Je me suis retrouvé plus d'une fois sur le web pour en savoir un peu plus sur cette tribu du Mali. Flippant quand même ! Plus l'incompréhension est grande, plus l'imaginaire essaye de boucher les trous mais il suffit souvent de regarder derrière l'épaule du voisin ou de lire entre les lignes pour connaître la vérité.
Par sa longueur, je ne peux malheureusement que lui adresser un simple ouaw.
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Pour la petite histoire, j'ai découvert Clarence Pitz pour la première fois grâce à une nouvelle à 4 mains qui racontait un séjour au camping qui partait grave en cacahuète. Alors, imaginez bien que lorsqu'elle décide de m'embarquer au fin fond du Mali pour y vivre les cérémonies Sigui du peuple Dogon, je me méfie et me doute déjà que le voyage ne sera pas de tout repos.

Et effectivement, à l'instar des protagonistes de ce roman, je me suis retrouvé plongé dans un huis-clos oppressant, coupé du monde, déstabilisé par des us et coutumes bien éloignés des nôtres, au milieu d'un village où les habitants sont inquiétants et les évènements qui se succèdent pas des plus rassurants.

Quant à mes compères d'aventure, comme dans tout voyage organisé, si certains m'ont agacé, je me suis beaucoup attaché à d'autres, et notamment à Claire et Sacha, une mère et son fils d'une dizaine d'années. Je me suis fait énormément de souci pour eux, car il arrive de drôles de choses au petit Sacha.

Un très bon moment de lecture avec ce premier roman sacrément bien documenté.

Bonus : une nouvelle en fin de livre, qui nous offre des clés supplémentaires pour mieux comprendre certains personnages du roman et au dénouement que je n'ai pas vu venir 🥰.
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La parole du chacal est un roman qui invite le lecteur, dès les premières pages, à une plongée en apnée au centre du Mali. Il nous emporte littéralement au milieu de traditions, de coutumes et de rites.
Son écriture est vive, elle est soutenue et reste rythmée au fil des pages, bien que le roman soit complexe et à multiples tiroirs. Il s'articule en effet autour de plusieurs points de vue parallèles, et sollicite nécessairement plusieurs niveaux de lecture dans ce huis-clos sous tension. C'est donc avec une aisance incroyable qu'il se lit et ce, même si l'on n'est peu coutumier du peuple Dogon : on est en effet rapidement plongé dans ces histoires qui s'entremêlent progressivement comme les pièces d'un puzzle. le travail et les connaissances de l'auteure, professeure d'Histoire de l'Art et d'Anthropologie, se sent et ils émaillent le récit en appuyant l'action.
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