AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Armand Monjo (Traducteur)Alain Millerand (Illustrateur)
EAN : 9782013220712
123 pages
Hachette Jeunesse (30/11/2002)
3.37/5   19 notes
Résumé :
Contes et merveilles
à partir de 10 ans

La verluisette
Roberto Piumini

Madurer, le fils du vizir turc Ganouan, est atteint d'une maladie étrange : il ne supporte ni le soleil ni l'air frais. Il doit vivre enfermé dans le palais, sans jamais sortir. Sa seule évasion ? Les images du monde extérieur que le peintre Sakounmat lui offre, grâce à ses pinceaux. Une superbe amitié se noue progressivement entre l'enfant et le peintr... >Voir plus
Que lire après La VerluisetteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Cette histoire raconte qu'un sultan convoque un peintre pour peindre une pièce sans fenêtres. Dans cette chambre, il y a son fils qui est tombé malade en voyant le paysage du royaume. Dans cette histoire, l'enfant et le peintre vont se lier peu à peu d'amitié. J'ai aimé ce livre : c'était un récit bref, fondé sur une histoire d'amitié. Je vous le recommande donc.
En voici quelques passages :
« J'ai pensé embellir les appartements de mon fils avec quelques couleurs »
« Pouvez-vous peindre cette pièce aussi. Il s'agit de l'appartement où l'enfant passe toute son existence »
Leo Villemaine
Commenter  J’apprécie          180
Ce roman jeunesse raconte l'évasion que procure la peinture pour un petit garçon manifestement atteint d'une maladie génétique rare qui l'empêche de profiter du moindre rayon de lumière. Et cette lumière, il la trouve grâce à un peintre qui lui ouvre un univers de rêves insoupçonnés...
Assez court, ce roman se lit comme un conte, avec, derrière chaque mot, de la poésie et de la sagesse (dans une atmosphère orientale). Sa lecture est comme une contemplation de la nature et de la vie.
Commenter  J’apprécie          130
Un conte touchant et poétique autour d'un enfant malade.
Madurer est une sorte d'enfant-bulle avant l'heure (nous sommes sous l'empire ottoman), condamné à vivre enfermé du fait d'un système immunitaire déficient. Parce qu'il ne peut pas "vivre au grand air et jouer dans le jardin du palais comme les autres enfants", son père le vizir a l'idée de faire venir à lui les paysages du dehors avec l'aide de Sakoumat le peintre. Celui-ci entreprend donc de représenter "les choses merveilleuses du monde" sur les murs des appartements, d'après les images que le petit garçon a repérées dans ses livres et celles issues de son imagination, des histoires racontées par son père ou par les servantes. Au fil des pages, on imagine très bien cette magnifique fresque colorée qui s'étale progressivement, réjouissant Madurer qui n'a jamais été "aussi animé". Les montagnes, la plaine et la ville assiégée, les collines désertes, le vaisseau pirate sur la mer changeante... les paysages naissent sous nos yeux en même temps que sous le pinceau infatigable de Sakoumat.

Mais le peintre et l'enfant ne se contentent pas de reproduire des images: les scènes représentées sur les murs évoluent au gré de leur imagination car ils ne cessent de s'inventer des histoires autour d'elles. "C'est la cabane d'un ami de Mouktoul. - Je ne me souvenais pas que Mouktoul avait un ami. - Dans l'histoire, il n'en avait pas en effet. Mais Mouktoul pouvait bien avoir un ami, n'est-ce pas?" : et les voilà qui ajoutent un personnage, un bâtiment, un objet. "Et où va cette carriole?": les deux amis s'interrogent, échangent des idées, font des choix d'un commun accord, et Sakoumat "faisait naître tout ce qu'ils connaissaient, imaginaient et désiraient", créant peu à peu entre eux une belle et précieuse complicité.

Ainsi, davantage que de maladie, il est avant tout question dans ce récit du pouvoir et de la liberté de créer. Et dans cette joie partagée, le peintre prend autant de plaisir que l'enfant! Leur projet s'étend sur des mois et l'on sent bien toute la tendresse que Sakoumat développe pour Madurer, tel un second père. C'est d'ailleurs le petit garçon qui lui (nous!) apprendra que la verluisette est "une plante lumineuse qui brille dans les nuits sereines". Une sérénité qui est de plus en plus difficile à conserver au vue des crises de Madurer... Au point qu'un jour, celui-ci demande au peintre de modifier les scènes peintes afin d'y marquer le temps qui passe, comme dans la vraie vie... Mouktoul, devenu vieux, a donné ses chèvres... L'ours, dans la montagne, est entré en hibernation... "Tout le paysage de la première pièce avait changé: pas de façon très visible, mais dans chaque détail". Peu à peu la vie s'éteint dans la pièce... Mais la magie de ces heures, elle, restera!
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
Commenter  J’apprécie          50
Sakoumat est le meilleur peintre de son état. Quand Ganouan, le vizir, le convoque en son palais, il lui explique le curieux objet de sa visite : peindre pour son jeune fils reclus, Madurer, les merveilles du monde extérieur.
Une jolie histoire sans fioritures ni prétentions qui donne à lire une belle amitié, la force évocatrice de l'art et un fol amour paternel.
Commenter  J’apprécie          50
Voici un court roman qui devient plus qu'intéressant au fil des pages. Madurer, l'enfant malade se prend d'amitié pour Sakoumat, ce peintre venu lui donner un monde rien qu'à lui. En effet, lui ne peut sortir à cause de sa maladie et pour profiter de ce côté de la vie qui lui est refusé, son père choisit ce peintre pour lui montrer le monde. Ce dernier se met à vivre sur les murs du palais, il prend différents aspects selon le temps et les saisons. Il permet ainsi à l'enfant Madurer de vivre au-delà de sa maladie. L'amitié entre Madurer et Sakumat est très belle, très bien décrite dans ce roman.

Lien : http://mary-book.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Mais nous pouvons aller plus avant dans l'histoire, et ajouter le reste de la vie... (...)"
Il écouta la respiration fragile de l'enfant s'apaiser et atteindre un rythme plus régulier. Puis il ferma les yeux. Comme d'une branche blessée, des larmes claires sortaient de ses paupières fermées.
Commenter  J’apprécie          90
Tes couleurs sont pour mon fils source de joie.
Commenter  J’apprécie          70

Video de Roberto Piumini (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Roberto Piumini
Roberto Piumini interview (en italien)
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature italienne, roumaine et rhéto-romane>Romans, contes, nouvelles (653)
autres livres classés : amour parentalVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (54) Voir plus



Quiz Voir plus

D'une seule voix

Quel est le prénom de l'héroïne?

Mercedes
Vicente
Micaela
Egenia

9 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : D'une seule voix de Roberto PiuminiCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..