Taqawan

La culture de l'Amerique indienne m'a toujours captivé, raison pour laquelle j'ai lu de grands romanciers autochtone tel que Louise Erdrich, David Treuer, le nouveau venu Tommy Orange et biensur les références américaines pour moi que sont Jim Harrison et Jim Fergus.
Taqawan au vu des critiques et de son prix des lecteurs sélection 2019 s'annonçait comme un plaisir à lire.
Non, je fus déçu, pas de rythme dans ce livre, pas de description des paysages,lieux et personnages, les personnages ne semblent pas réel , histoire brodée irréele pour tout ce qui s'éloigne du sujet principal (guerre entre le Québec et les indiens micmac's sur une autorisation de pêche au saumon qui tourne mal)
Je ne retrouve rien de rien aux livres qui m'ont fais vibrer sur les amérindiens, je ne comprends pas les critiques positives de ce livre fade, triste, sans relief, à oublier. Et les grands méchants blancs,très méchants,bêtes, alcooliques, sanguinaires, cupides contre les doux indiens inoffensifs vivant d'amour et d'eaux fraîches, le cliché est trop,trop présent dans ce livre.
1etoile et demi pour les 2,3 choses apprises sur le saumon.

Je n'ai pas réussi à accrocher : écriture sans style et beaucoup trop décousue à mon goût. Ne démarre pas assez vite ?

Après de multiples considérations sur L Histoire, celle de la région que l'on peut éventuellement connaître plus ou moins, et sur le frai des saumons qui ne me passionne pas plus que ça... on en arrive très subitement à 2 meurtres qui semblent, peut-être, initier le début d'un scénario à suivre mais on en est déjà à 40 % du bouquin... peut-être ai-je eu tort mais j'ai préféré laisser tomber.
Pas séduit, par rien ni même les persos !

On se disperse aussi entre les époques et les différents vocabulaires québecois, anglais, français, hollandais, scandinaves,... même en lisant d'une traite et on s'impatiente à chercher où on va...

Moi qui vient de me plonger dans la remarquable Trilogie Ecossaise de Peter May, si passionnante et si bien écrite, le contraste est beaucoup trop fort, je passe à autre chose !

Note : 2/5 (pour la partie - 40% - que j'ai lue)

Je vais faire assez court…ce livre et moi, on était pas fait pour se rencontrer …
Sans le prix du lecteur, je ne me serais jamais tournée vers ce livre, vers cette quatrième de couverture…TELERAMA et moi sommes rarement du même avis…
J'ai pas aimé, j'ai pas détesté , tout simplement ce n'est pas mon style, pas le type de lecture que j'aime…d'autres membres du jury ont eu un énorme coup de coeur pour ce livre.
Un aléa de la vie de jury, par moment, on tombe sur des belles découvertes, et ici cela confirme juste que c'est pas le type de lecture que j'aime tout simplement.
BREF…ça ne peut pas matcher à tous les coups, sincèrement je ne l'aurais pas mis dans la catégorie thriller / polar mais plutôt littérature générale. Il plaira au amateurs de nature, de grands espaces, de culture amérindiennes et incontestablement aux amoureux du Canada.
Lien : https://lireetcourir.com/201..

Écriture basique, phrases courtes, chapitres courts, ne cherchez pas de subtilité ou autres poésies, nulle trace ici. Sinon, cela m'a permis d'avoir une première approche de l'histoire du Québec ainsi que de l'influence du saumon sur celle-ci...je rigole, mais on en est pas loin, et forcément sur 200 pages, on survole plus qu'on approfondi.
Pour finir, 1/3 du livre relate une abracadabrantesque histoire de trafic sexuel sur fond de légendes indiennes, une fois de plus, avec 70 pages consacrées à ces faits, pas le temps d avoir des personnages fouillés, des relations pertinentes ou ne serait ce
qu un début d émotion.
Bref, un roman que j ai trouvé "foutraque" sans style ni fil conducteur, et qui, à vouloir parler plusieurs thèmes, les survole tous.

Bien sûr des chapitres et notations intéressantes sur les rapports des Amérindiens entre eux (on est loin du mythe des peuples pacifiques répandus chez les adeptes du retour à la nature !), sur leur rapport avec les Canadiens d'Ottawa et aussi sur les Québécois ; on est toujours preneurs d'informations sur leur passé et sur leur volonté d'échapper à la tutelle de la capitale fédérale.
Mais le style absolument neutre et terne, l'intrigue où les méchants sont pires que tout (ils meurent d'ailleurs presque tous à,la fin, ouf !), où les bons déjouent tous les pièges grâce à leur connaissance viscérale de la nature , tout cela m'éloigne de ce livre.

J'ai un peu l'impression que c'est une mode du moment de parler des Indiens. Il y a tout de même pas mal de livres, notamment en jeunesse, qui sont sortis sur le sujet. J'avoue que j'ai du mal à m'y intéresser mais Taqawan m'avait séduit parce que j'avais l'impression que j'allais mener une enquête et plutôt parler des saumons que des Indiens.
Même si le texte est bien écrit et original dans sa présentation puisqu'il alterne le récit, des faits historiques, des légendes indiennes, je n'ai pas accroché.
J'avoue que je n'ai pas vu l'intérêt que la jeune fille se soit faite violer par les policiers, hormis le fait qu'il fallait une femme pour la soigner et un rapprochement avec l'indien, qui avait subi des violences lorsqu'il était jeune... La violence verbale et les insinuations sexuelles des policiers sont déjà bien présentes.
L'histoire se déroule au Canada, et plus exactement au Québec, dans la réserve indienne de Restigouche, chez les Indiens mi'gmaq.
Un pont est bloqué par des policiers qui s'emparent des filets de pêche des indiens. Au fil des pages, nous allons découvrir des personnages (une adolescente, un garde-chasse, un vieil indien et une professeur française) qui vont distiller leurs points de vue au fil des pages, et tisseront une toile complexe à la fin du livre. le tout est agrémenté d'informations venant d'émissions de télé, de radio, de différents discours, ... on se croirait de retour en 1981. Ce qui peut plaire ou complètement déplaire. Deuxième solution pour moi.

Lire taqawan après avoir lu "Radisson, indien blanc, agent double" et "Samuel Hearne, le piéton du Grand Nord", on est assez déçu car trop de fiction rocambolesque pour moi dans ce roman.