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Critique de julienleclerc45


Lorca Horowitz devient secrétaire dans un cabinet d'architectes réputé, celui du couple Perales. Elle est mariée à un homme travaillant à la morgue. Elle commence à prendre ses marques professionnellement quand sa patronne réalise les nombreux changements physiques et vestimentaires de Lorca. La patronne se sent observée et copiée par cette secrétaire si particulière. Cette histoire banale devient un fait divers.
Ce roman est autant une fiction qu'une autobiographie. Anne Plantagenêt explique sa découverte d'un article concernant une jeune femme espagnole, Lorca Horowitz, jugée dans son pays. L'auteure intriguée par cette jeune femme et ses actes criminels (au sens large) mène son enquête. Elle va dans la ville où a vécu Lorca, en Espagne où elle-même a vécu un temps. Ce livre est un montage alterné entre deux récits racontés à la première personne. Parfois le « je » se réfère à l'auteure elle-même, parfois le « je » désigne Lorca dans des scènes qu'Anne Plantagenêt imagine. Ce qui motive ce roman et la lecture est l'immersion dans la tête de Lorca. Au fur et à mesure que nous apprenons un peu plus sur la secrétaire espagnole, nous en découvrons sur l'auteure qui mène ce récit à la manière d'Emmanuel Carrère.
Ce roman journalistique est prenant par ces deux portraits de femmes. Privé de l'une des deux histoires, le texte aurait beaucoup perdu en profondeur. La psychologie est très présente dans l'histoire de Lorca, l'émotion dans celle d'Anne. Nous suivons cette femme qui retourne en Espagne où elle a aimé. Ce regard dans le rétroviseur est très touchant et l'écriture est très sensible. S'installe une certaine proximité avec l'auteure, plus qu'avec Lorca qui reste un animal insaisissable.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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