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Critique de Prunille


Tout d'abord merci à Babelio, pour m'avoir envoyé ce livre lors d'une opération Masse Critique. J'avoue avoir vu la couverture et lu le résumé rapidement et je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre. Pour résumer l'histoire, la narratrice est interpellée par un fait divers qui s'est produit en Andalousie et enquête sur cet évènement : Lorca Horowitz, jeune femme engagée comme secrétaire dans un cabinet d'architectes dirigé par un couple de riches bourgeois, a au fil du temps usurpé l'identité de sa patronne, et détourné l'argent du cabinet.
Les chapitres, écrits à la première personne, expriment alternativement le point de vue de la narratrice et celui de Lorca elle-même. Sur la forme, les chapitres sont courts et permettent à l'histoire de se dérouler sans temps mort, mais les phrases sont souvent longues, avec des tournures complexes, dans lesquelles les deux narratrices s'éloignent de leur propos de départ pour aller vers des réflexions plus personnelles, ce qui a rendu ma lecture parfois difficile.
Pour le fond, les histoires des deux femmes semblent se rejoindre au fur et à mesure que l'on avance dans le livre : la narratrice a vécu en Andalousie, là où se déroule l'histoire de Lorca, elles ont probablement fréquenté des lieux proches, mais c'est surtout dans leurs relations amoureuses que se font les rapprochements. Car Lorca est folle amoureuse de son mari Jùlian qu 'elle évoque tout au long de son récit. Pourtant difficile de savoir à la fin si cet amour est la cause de ses actes. Et c'est finalement ce qui m'a dérangée dans ce roman : tout au long de l'histoire, on attend des explications aux gestes de Lorca, ses motivations (son enfance, son amour?),mais les réponses ne viennent pas, et on finit par ne plus savoir où est la vérité. Est-que Lorca est manipulatrice, machiavélique et cruelle ou totalement dérangée ? Il en est de même pour la narratrice, qui est captivée par ce fait divers, sans jamais parvenir à nous en donner les raisons. Et je suis restée sur ma faim, sans avoir éprouvé aucune empathie ni pour l'une ni pour l'autre, comme si je n'étais jamais rentrée dans leur histoire.
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