Le Serpent Rouge, notes sur
Saint Germain des Près et saint Sulpice de Paris, Pierre Feugère, Louis Saint-Maxent et Gaston de Koker (Pontoise, 1967). Ce document sent le souffre, mais un souffre frelaté, nauséabond. Les trois supposés auteurs se sont en effet suicidés (par pendaison) le même jour, et on imagine sans peine les travaux d'investigation qu'il a fallu faire dans les morgues de la région parisienne pour densifier le mystère ! Cela dit, et cette très mauvaise blague macabre mise à part, nous sommes là en présence d'un chef d'oeuvre d'ésotérisme frelaté, sorte de long poème alchimique autour des 12 signes du zodiaque. On y rencontre le nautonnier de l'arche impérissable, la Reine d'un royaume disparu, Isis, Poussin, Delacroix ; on y cite « par ce signe, tu le vaincras », « et in arcadia ego » ; on se promène dans l'église de Saint-Sulpice……. Certains y retrouveront la profondeur de la pensée hermétique d'un certain
Pierre Plantard !