La cloche de détresse

Poétesse américaine qui décrit ses souvenirs d'enfance et d'adolescence ainsi que sa première dépression au début de sa vie d'adulte. Je n'ai pas adhéré à ce livre. Je me suis ennuyée. A chaque page, j'attendais que la cloche me réveille. Elle n'a jamais teinté. Peut-être que ce livre a eu beaucoup de succès vu l'année de sa sortie en 1963 où l'on parlait très peu de ces sujets de mal-être, de dépression, de suicide. J'aurais, je pense, plus apprécié une biographie car j'ai ressenti un profond malaise avec sa mère dont elle parle très peu mais son enfance aurait éclairée énormément de choses.

Tristesse.
Dépressive
Symptômes
Mélancolie
Nerveuse
Anxiété
Creux
Stress
Insomnie
Humeur
Suicidaire
Ravin
Estime de soi négative
Crise
Asthénie
Psychiatrie
Bipolaire
Déprime
Maladie mentale
Abattement
Faiblesse
Neurasthénie
Coup de blues
Enfoncement
Morbide
Mortifère
Angoisse
Fatigue
Découragement
Accablement
Anémie
Troubles anxieux
Lassitude
Marasme.....
Pas de panique, je m'arrête là.
Je n'ai pas apprécié ce livre, et pourtant je suis naturellement empathique, mais je me suis ennuyée à mourir (C'est le cas de le dire...).
Quelle vie !
Ce ne sont que des plaintes, des bouclages sans fin, on dirait qu'elle se complaît dans toute cette mélasse dépressive et poisseuse, sans espoir, sans retour.
Cette jeune femme souffre le martyr, c'est indéniable.
Pour en finir, ce livre m'a déprimée. Mais vraiment.
C'est peut-etre la clé d'un bon livre. Je ne sais pas.
Je l'ai fini en diagonale tant cette lecture a été pénible et douloureuse pour moi.
Je sais ce qu'est une dépression donc je suis bien au fait de ce qu'elle a pu vivre.
Trop sombre pour moi.
Heureuse de l'avoir terminé.


PS : l'auteur s'est suicidée un an après ce livre.

Je ne suis pas d'accord avec la règle implicite selon laquelle les livres-témoignages sont intouchables. J'ai lu des témoignages poignants mais désagréables à lire, et des pavés au contenu indigeste mais écrits comme des poèmes.
J'ai trouvé "la cloche de détresse" infiniment ennuyeux. de digressions en digressions en digressions, on en perd son latin et surtout, son chemin. Je n'ai même pas compris où l'auteure voulait en venir. Tout m'a semblé décousu, oserais-je dire: bâclé, insipide et pénible. Je n'aurais pas une seule citation à rapporter tant rien ne m'a séduite.
Quant au contenu, la dépression, je ne la trouve traitée ni avec justesse, ni même avec sincérité. Soit, un parcours abominable, ponctué, on le sait, du suicide de l'écrivaine. Je suis bien triste pour cette femme, et si sa vie m'a émue, ce n'est certainement pas le cas de son bouquin.