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Myrto Gondicas (Éditeur scientifique)
EAN : 9782869593497
125 pages
Arléa (30/11/-1)
3.5/5   6 notes
Résumé :
Dans ces deux dialogues "socratiques", Platon considère que le Bien - aspiration primordiale de l’homme - se situe à la rencontre de l’équilibre mental, de la maîtrise de soi et de la conscience de ses limites.
Que lire après Le Souci du bien : Lysis et CharmideVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'une des principales qualités de ce qui est en fait la succession de deux dialogues socratiques -Le Lysis et le Charmide- est qu'il se lit très vite : 120 pages. Il s'agit-paraît-il- d'oeuvres de jeunesse de Platon.
Personnellement, j'ai lu ce livre en parallèle avec le Bonheur, désespérément, de Comte-Sponville, à un moment où je traversais une crise morale personnelle.
Je crois avoir eu la main heureuse, car ces deux ouvrages sont très complémentaires. En effet, dans le Lysis, PLaton nous parle de l'amitié -à la grecque-, donc en fait d'amour, et de l'acte d'aimer, avec toutes les ambivalences liées au désir. le Charmide vient confirmer que l'amour n'est pas en rapport avec la sagesse. Ce dialogue va même jusqu'à mettre en doute ce qui semble beaucoup plus établi dans des oeuvres postérieures de Platon, à savoir le rapport entre la sagesse et la connaissance du bien et du mal. de manière très complémentaire -ce qui est logique puisque Comte Sponville se place dans la lignée de Platon et de Spinoza-, le Bonheure désesperément nous enseigne que la quête éperdue du bonheur, oscillant notamment entre l'ennui et le désir, est une impasse, et que suele la sagesse peut conduire à un bonheur certes dépassionné, mais véritable.
Pour moi la boucle se trouvait ainsi bouclée : le Souci du Bien nous enseigne que l'amour a priori n'est ni un bien ni un mal, et que la recherche de la sagesse -reconnue dans des dialogues ultérieurs comme voie de connaissance du bien et du mal- est une quête plus véritable. La jouissance émotionnelle et sentimentale n'est qu'une impasse, tout au plus du baume au coeur. La suite du raisonnement m'amènerait à commenter des ouvrages de philosophie bouddhiste (très présente déjà dans l'ouvrage de Comte Sponville), sur l'absence d'attachement.
Et pourtant, qu'il est difficile, cher André Comte, de renoncer à l'espérance d'un toujours mieux, qu'il est difficile, monsieur Socrate, de ne pas de damner pour un être cher ou pour le simple désir de chair...
Au moins pouvais je encore me leurrer un peu en faisant mine de croire que mes amours seraient l'expression d'un Amour plus grand, universel, caricature de la compassion des grands maitres...
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J'ai trouvé le « Lysis » intéressant car même si Socrate ne parvient pas totalement à atteindre son but, il avance dans sa réflexion et développe des arguments intéressants sur un sujet complexe.

A mes yeux, l'amitié ou l'amour, répondent à une recherche d'agréments, d'équilibre, de bienfaits physiques et mentaux, donc de meilleure vie pour la personne désirante.

Le « Charmide » m'a en revanche dérouté tant il semble contredire la doctrine générale qu'on attribue à Socrate, la sagesse source de bonheur, comme connaissance de soi même, du bien, du mal.

Dans ce dialogue on se rangerait presque pour une fois à l'avis du futur tyran et bourreau Critias.

Néanmoins, ces deux dialogues du Platon jeune, pour plaisants qu'ils soient, ne semblent pas absolument aboutis tant leurs conclusions semblent rester en suspens.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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