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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans l'attente du cinquième et dernier tome de la saga du sentier des astres, j'ai décidé de renouer avec l'auteur et ce titre qui se situe dans le même univers.
C'est un plaisir de retrouver la plume de Stefan Platteau, il s'agit définitivement d'un conteur de talent, et de conte il va être question !
Sans être un spécialiste des contes, j'en connais un certain nombre, tous orientés jeunesse pour la plupart. Pour autant, je n'avais jamais lu d'histoires d'ogres, vous savez, ceux qui viennent manger les enfants qui ne sont pas sages, en fait, et Shrek mis à part, je peux dire qu'il s'agit pour moi d'une belle découverte, en version adulte cette fois.
En 110 pages à peine (format numérique), l'auteur va nous aspirer dans une histoire captivante, et c'est avec une grande facilité qu'il va mettre en place un contexte crédible qui débute dans la bonne humeur pour basculer de façon subtile vers une ambiance dramatique, la montée en tension progressive est un modèle d'efficacité.
Dans l'univers du sentier des astres, les astres, fastes ou néfastes ont une influence sur la psyché humaine, et certaines configurations peuvent même favoriser des cas de possession ou pire, ici il sera question de Kiavathi, que les simples mortels appellent "le Dévoreur". Stefan Platteau va nous envoûter de belle façon, ses personnages à la psychologie travaillée sont magnifiquement dessinés et le scénario est simplement brillant, tous les ingrédients sont là, savamment revisités pour notre plus grand plaisir de lecteur.
Le style est toujours aussi poétique et l'écriture irréprochable, le parti pris du récit chorale s'accorde parfaitement à l'histoire et nous permet d'avancer de façon judicieuse.
Pour ma part j'ai adoré, si vous aimez les contes à forte intensité dramatique et à la limite de l'horrifique, je vous recommande celui-ci sans hésitation.
Le résumé proposé plus haut en dit presque trop, mais sans nuire à l'histoire, il ne reste plus qu'à dévorer ce livre ;)
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Un magnifique petit bijou.

« Dévoreur » me sert de porte d'entrée à l'univers du « Sentier des Astres » de Stefan Platteau, cet auteur belge qui emporte tous les suffrages en ce moment. Et franchement, à ce que j'ai lu, c'est pas volé !

Dans cette histoire toute courte, Stefan Platteau accueille le personnage des contes – j'ai nommé l'Ogre – dans la grande famille de la fantasy. On y voit un homme, Vidal, changer progressivement d'état : sympathique voisin, puis bourru, puis misanthrope, et enfin… bouffeur d'enfants. Sa voisine et amie, Aube, assiste à la transformation, au début refuse de l'accepter puis, au comble de l'horreur, décide d'agir pour sauver les propres enfants de Vidal. Mais c'est à Peyr, son mari magicien, que reviendra la rude tâche d'affronter l'Ogre dans son Château de Sel, et les forces néfastes qui le guident.

Armé d'une plume aiguisée et magnifique, Stefan Platteau nous guide dans une histoire en plusieurs tableaux : des montagnes qui ont fait remonter dans ma mémoire mes superbes randonnées dans les Alpes et les Pyrénées, la maison de Vidal que n'aurait pas reniée Jay Anson, l'auteur d'Amytiville, un château qui sert de décor à un affrontement à niveau comme dans nos bons vieux jeux de rôles tels Prince of Persia. Bien que court, le récit a le temps de nous expliquer les ressorts de cet univers où le comportement des hommes est fortement influencé, voire contrôlé, par un groupe de huit astres, planètes, lunes et soleil dérivant dans le ciel, certains fastes, d'autres néfastes. Cela fait écho à ma récente lecture de l'extraordinaire BD « La Licorne » de Gabella et Jean : ici l'on admet comme structurel cette dépendance aux astres quand là on essaie de s'en libérer.
Stefan Platteau va plus loin que la simple dépendance en reprenant une idée appréciée de certaines religions : le corps humain est calqué sur la structure cosmique d'en haut ; son microcosme reflète et contient le macrocosme. Toutes ces notions dans un récit aussi court en font une pépite extrêmement riche. Je ne parle même pas de l'originalité de la magie qui y est pratiquée, dans laquelle le souffle et le corps du magicien cohabitent avec les esprits élémentaires.

L'éditeur, Les Moutons Électriques, a pris un soin particulier à l'écrin de sa pépite. le livre est petit, presque carré, et rappelle dans sa forme les livres pour très jeunes enfants. On s'attend presque à voir un pliage se déployer à l'ouverture. L'illustrateur Melchior Ascaride a pris le temps d'ajouter des frises cabalistiques dans les marges. Seul point faible, le prix ramené au nombre de pages est très élevé et prive probablement l'ouvrage de bon nombre de lecteurs potentiels. Mais bon, pour paraphraser Séguéla, si tu n'as pas acheté ce bijou à cinquante ans, tu as raté ta vie ^^.

Merci à boudicca dont la critique m'a persuadé de me lancer
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Un livre entamé faute de mieux... car j'attends la suite de Manesh, et non une variation sur l'univers du roman.

Cependant, tout de suite, le charme opère. Par la grâce de l'écriture ciselée et efficace de l'auteur, me voici immergée dans l'histoire d'Aube, restée seule dans la montagne avec ses enfants, pendant que son mage de mari est pour plusieurs mois à la cour. Heureusement, pas trop loin, il y a Vidal, l'ami fidèle du couple, sa solidité, sa générosité, ses talents de conteurs... Mais un jour, Vidal part en voyage, et lorsqu'il revient, il n'est plus le même. Aube comprend vite qu'il est sous l'influence d'un astre maléfique, le Dévoreur. Et elle est décidée à tout tenter pour le sortir de là, avec ses deux fillettes. Mais la malédiction est bien plus forte...

L'histoire, très proche du conte, reste cependant très littéraire, dans son expression, dans le rendu des atmosphères, dans la construction de ses décors, décrits de manière très visuelle. Et la dédicace, en dernière page, donne une portée tout à la fois philosophique et personnelle à ce petit roman.

Un petit-chef d'oeuvre, qui mérite amplement la très belle édition qu'en ont fait les Moutons Electriques. L'auteur confirme dans ce bref ouvrage qu'il est déjà un des grands noms de la fantasy d'aujourd'hui.

Du coup, j'attends avec encore plus d'impatience la suite de Manesh.
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Coup. De. Coeur. Ce court roman est juste une immense claque dans ma tronche. L'histoire est géniale, la plume est magnifique, les personnages sont crédibles et attachants... C'est un sans-faute. Alors que Bouchon et moi-même avions planifié cette LC depuis décembre dernier, nous n'avons guère pu en profiter. Aussitôt commencé, aussitôt... dévoré, pour l'une comme pour l'autre. Je ne vois pas comment il aurait pu en être autrement, avec une telle pépite. Je découvre donc Stefan Platteau avec Dévoreur. Je m'en veux, Manesh m'attend depuis des lustres, et lui qui me tentait déjà terriblement est maintenant à coup sûr ma prochaine lecture.

L'histoire est captivante dès les premières lignes. Aube Romo dit au revoir à son mari, qui part comme à son habitude pour quelques temps loin de la maison, la laissant seule avec leurs deux enfants. Mais Aube peut compter sur la compagnie de son voisin et ami, Vidal, l'éleveur d'ânes. Oui, sauf que Vidal commence à avoir un comportement des plus étranges, et son état ne va qu'en s'aggravant. Mère de famille, Aube s'inquiète terriblement pour les deux filles de Vidal, qu'elle ne voit plus depuis que l'homme a commencé à changer. En attendant désespérément le retour de son mari, Aube décide d'intervenir. Mais elle est seule face au pouvoir du Dévoreur, cet astre à l'influence néfaste qui a tant changé son ami...

Bien. C'est là que ça se corse. J'aimerais juste vous hurler de foncer lire cette nouvelle en vous secouant très fort jusqu'à ce que ça rentre, parce qu'il FAUT la lire. Stefan Platteau a un talent de conteur rare, qui vous emporte dès les premières lignes et qui ne vous lâche plus jusqu'à la toute fin. J'ai a-do-ré son style, sa façon de raconter son histoire... Et quelle histoire ! Je ne vous en dirais pas plus sur celle-ci, mais elle vaut le détour. Dévoreur est une sorte de conte, qui vous rappellera irrémédiablement les histoires de votre enfance, ou du moins, celles qui vous faisaient frissonner sous la couette en observant les ombres de votre chambre.

Ne vous laissez pas abuser par son format court et sa petite taille, Dévoreur vous demandera toute votre concentration, il vous emportera dans cette courte histoire puissante et passionnante sans vous laisser l'occasion de respirer. Stefan Platteau a frappé fort avec cette histoire, et j'ai bien du mal à quitter la vallée de Pelagis. Je le dis et l'affirme, même en ayant lu un seul court livre du monsieur : c'est un auteur à suivre, et pas qu'un peu.

Dévoreur est mon premier coup de coeur de l'année, et je pense qu'il restera en tête au moins aussi longtemps que Manesh restera dans ma pile à lire. J'ai été conquise par le style de Stefan Platteau, aussi beau que captivant, qui donne à chaque mot énormément de force, qui donne au récit une harmonie et une fluidité parfaite. J'ai été emportée par cette courte histoire que je n'aurais pas réussi à lâcher jusqu'à la toute dernière phrase, tant j'ai été captivée par ce récit à la fois beau et terrible. Vous n'en ressortirez pas indifférent. Si vous avec déjà lu Manesh, Dévoreur est un agréable moyen de patienter en attendant la suite. Et si vous ne l'avez pas lu, piégez-vous comme je l'ai fait. Je vous laisse, j'ai un gros pavé orange à déguster...
Lien : http://allison-line.blogspot..
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Cela faisait longtemps que Dévoreur était dans ma PAL, et j'ai profité de la venue de Stefan Platteau à la librairie Furet du Nord de Namur pour l'en sortir. C'est très rare d'avoir des auteurs de l'imaginaire qui viennent en dédicace dans ma région, donc il faut en profiter quand c'est le cas : ce fut une très chouette rencontre, entre lectures d'extraits, discussions sur le roman, sur le monde de l'édition en général et sur la place qu'y occupe la Belgique en littératures de l'imaginaire. J'ai craqué pour le premier tome des sentiers des astres après la présentation, of course. :p

Ce petit roman est un objet particulier : possédant une couverture cartonnée et percée d'un trou dans le O de Dévoreur, l'ouvrage bénéficie d'une superbe mise en page, avec des runes sur les pages (pour protéger le lecteur des esprits lors de sa lecture? ), des portraits en ombrage au début des chapitres ou encore d'une roue représentant les différents astres fastes et néfastes. Cette esthétique apporte déjà un plaisir de lecture certain.

On arrive dans le cadre paisible de Pélagis, un petit village isolé de montagne. On y découvre Aube et ses enfants, qui disent au revoir à leur magicien de père Peyr Romo, qui part pour 5 mois de mission. Heureusement, ils savent qu'ils peuvent compter sur la compagnie de leur ami Vidal, vendeur d'ânes, pour veiller sur eux et passer de bons moments à rire et discuter. Cette atmosphère tranquille va cependant changer lorsque Vidal revient d'une des grandes foires du pays où il va chaque année réaliser des ventes.

Aube ne le reconnait plus : il se terre chez lui avec ses filles, ces dernières semblent le craindre, il lui parle et agit très différemment. le climat devient vite tendu, un peu malsain. Que cache Vidal, qui n'avait pourtant jamais eu de secrets pour Aube et sa famille? Alors qu'elle tente d'aider son ami, Aube va réveiller de sombres colères et déchaîner une tempête dont elle n'imaginait pas les conséquences, pour elle comme pour la vallée.

J'ai beaucoup aimé la plume de Stefan Platteau. Elle se veut assez descriptive, mais fluide, poétique par moment. L'écriture est addictive : on sent la tension qui monte petit à petit, sans pourtant que l'auteur ne lâche d'indices sur ce qui va se dérouler ensuite. C'est seulement quand une révélation éclate au grand jour qu'on peut reprendre son souffle, pour le retenir à nouveau quelques pages plus loin.

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Aube, femme qui gère seule son foyer en l'absence de son mari, et qui se soucie aussi des gens qui l'entourent. Elle met toute sa force et son courage au service de ses enfants et de ses proches, même si cela ne suffit malheureusement pas.

Peyr est un magicien : il contrôle les esprits et travaille avec le pouvoir des astres. Si j'ai aimé découvrir comment cette magie fonctionnait, j'ai parfois trouvé les passages des voyages astraux un peu longs, et j'ai trouvé que la magie servait un peu trop de deus ex machina dans ce récit.

J'ai trouvé intéressant le fait que l'auteur fasse une ellipse totale sur ce qui s'est passé pour Peyr durant les cinq mois de son absence. Beaucoup d'auteurs se seraient sentis obligés de raconter un peu son voyage au travers de lettres ou de souvenirs. Comme Dévoreur fait partie de l'univers des sentiers des astres, je me demande tout de même si nous allons entrevoir à nouveau Peyr dans un des tomes principaux de la saga.

Je ne veux pas trop en dire sur la nature du « Dévoreur » (même si la dédicace que l'auteur avait écrite à mon compagnon dans ce livre m'avait un peu spoilé la chose :p ), mais certaines scènes, teintées de violence et cruauté malsaines, seront peut-être difficiles à lire pour les âmes sensibles et les parents. La conclusion de ce court roman est très juste, même si elle est assez noire, elle touche un point sensible. Petite mention spéciale pour la super belle dédicace que l'auteur écrit à sa fille à la fin du roman !

Un très bel objet-livre qui renferme de la magie, du courage, mais aussi de la folie. Un conte macabre mené par la plume fluide et addictive de Stefan Platteau, où cependant la magie règle parfois un peu trop facilement les choses. Les mots de la fin sont justes et interpellent. Une belle lecture !
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Considéré comme un tome annexe, Dévoreur se situe dans le même univers que Manesh et consort, celui des Sentiers des Astres. Mais vous pouvez lire cette novella (ou très court roman) complètement indépendamment de la série principale. Vous y découvrirez alors de la magie dans une fantasy qui semble mélanger les mythologies nordiques et hindoues.

Dévoreur est un très court texte, une mise en bouche d'à peine 140 pages. Stefan Platteau nous y propose une variation de la figure « classique » de l'Ogre, à la façon d'un conte. Mais pas le joli conte édulcoré où les animaux chantent, non ; celui où les enfants se font enlever et dévorer. L'Ogre, ce monstre qui semble se cacher en chacun d'entre nous et qui pourrait se révéler à la moindre étincelle magique.

J'ai aimé la narration multiple. L'histoire s'étire sous nos yeux dans une chronologie linéaire mais elle est racontée à travers les points de vue successifs des différents personnages.
Le premier, dédié à Aube, la femme du magicien des Monts de Pélagis, m'a énormément plu. J'ai aimé la sensibilité de cette figure maternelle protectrice ; celle qui a l'intuition, qui comprend l'horreur qui se déroule dans la ferme d'à côté.
La deuxième partie, dans laquelle on suit Peyr le magicien, m'a un peu moins emballée. le sauveur se rend dans la demeure de l'ogre. Il va affronter son ami de toujours pour le sauver ainsi que ses jeunes victimes, ce qui occasionne des scènes d'action… que j'ai eu plus de mal à saisir. Les descriptions ont moins fonctionné sur moi.
La suite et fin, davantage tournée vers Vidal-l'ogre, cet homme qui s'est laissé aller à ses pires instincts et a donc petit à petit perdu son humanité, m'a à nouveau convaincue de l'intelligence de cette réécriture et de la force de la plume de Stefan Platteau. D'ailleurs je me demande pourquoi je n'ai pas encore continué la lecture de sa série alors que j'avais tant aimé Manesh !

Dévoreur est un texte efficace qui transporte très rapidement son lecteur dans son univers imprégné d'une ambiance à la fois nordique et hindoue. Je n'ai eu aucun mal à être transportée en haut de la colline auprès d'Aube, à m'inquiéter avec elle de ce qui se déroulait chez le voisin mais j'ai en revanche eu un peu plus de mal à suivre les scènes de sauvetage dans le château de l'ogre. Plus dans l'action, peut-être moins dans l'émotion ; ça m'a moins transportée et donc touchée. C'est mon tout petit bémol.

Si vous cherchez de la fantasy francophone très bien écrite, riche et passionnante, je ne peux que vous conseiller de suivre Les Sentiers des Astres… mais attention à la magie ancestrale des étoiles, elles ne sont pas toutes bienveillantes.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Cette petite histoire me fait penser à un conte des frères Grimm, en plus sombre. On y croise étoiles malfaisantes, esprits maléfiques et ogres monstrueux. J'ai lu les 135 pages d'une traite. On suit la transformation d'un homme en monstre, obéissant à ses pires instincts et reniant tout ce qu'il a été auparavant. L'astre maléfique, le Dévoreur, a totalement pris possession de lui et son amie Aube est témoin de cette descente aux enfers. La plume de l’auteur est toujours aussi excellente, ses descriptions magnifiques et le dosage dans l’horreur, juste comme il faut. Si vous avez l'occasion de le découvrir, n'hésitez pas.
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Dévoreur est un très court roman qui permet d'appréhender rapidement l'univers de l'auteur de Manesh, le premier volet des Sentiers des Astres qui a tant fait parler de lui. Et c'est ma foi fort bien joué, car pour ceux qui ont déjà lu Manesh, c'est sûrement une façon agréable de patienter, mais aussi pour ceux qui comme moi découvre. Parce que voilà, maintenant je suis piégée et je vais tout faire pour me procurer ce fameux Manesh.

On suit une famille habitant la montagne au-dessus de la ville de Pélagis : Aube et Peyr Romo qui ont deux jeunes enfants. Alors que les fonctions de mage de Peyr l'entraîne au loin, Aube est alertée par le comportement anormal de leur ami et voisin Vidal. Celui-ci se terre, lui refuse l'hospitalité et surtout séquestre ses propres petites filles qui semblent terrorisées.

Et même si elle remarque la coïncidence entre l'attitude de Vidal et la brillance inhabituelle de la planète Kiavathi au-dessus de sa chaumière, elle n'en perçoit pas toutes les implications. Elle n'écoute que son courage et décide de libérer les deux fillettes. le retour de bâton va être terrible et les pouvoirs de son magicien de mari ne seront pas de trop pour sauver les quatre enfants enlevés par Vidal. Peyr va devoir affronter son ami, transformé en un véritable monstre tant physiquement que moralement. Stefan Platteau revisite le mythe de l'ogre, l'affreux croqueur de bambins, le vrai croque-mitaine qui grignote les menottes des mouflets en guise d'apéro, avant de les cuisiner aux petits oignons...

La suite sur le blog :)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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C'est un conte de fées pour adultes, court, puissant et, comme d'habitude avec Stéfan Platteau, très bien écrit. le récit s'inscrit dans les deux genres de la fantasy et du fantastique. ll y a de la cruauté, de l'hubris, de la frustration, des peurs ataviques... Bruno Bettelheim aurait adoré.
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Belle écriture ! Beau récit !
Et une belle présentation de l'éditeur...
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