Voici un des livres sur le sujet de la médiumnité qui a réussi à garder mon attention jusqu'à la fin. L'auteur Guy Playfair sait garder, ce que j'appelle sa ligne du milieu. Dans une bonne description des personnages à travers de témoignages qui semble sérieux. Il garde son côté sceptique à travers son parcours et ces recherches tout en gardant l'esprit ouvert. C'est bon de voir le côté humain, d'entraide et la volonté d'aider et de soigner à travers les “pouvoirs » de chacun des intervenants. On peut voir ceux qui le font pour le spectacle et ceux qui le font pour aider son prochain sans lui vider les poches. Un regard intéressant qui date des soixante-dix sur les phénomènes des médiums de haut niveau.
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Les spirites brésiliens se préoccupent davantage de travail social que de contemplation de boules de cristal. Leurs activités d'assistance social sont sans commune mesure avec leur nombre connu : ils constriusent, équipent et font fonctionner d'énormes hopitaux, orphelinats, hospices et centre de formation professionelle qui sont parmi les meilleurs au pays.
L'objet du spiritisme a été défini dès l'origine : Faire un tout cohérent de ce qui était jusqu'ici éparpillé; expliquer, en termes clairs et précis, ce qui était jusqu'ici enveloppé dans un language allégorique; éliminer des croyances humaines les produits de la superstition et de l'ignorance, pour ne laisser que ce qui est concret et réel.
Le spiritisme, solidement implanté au Brésil depuis plus un siècle, n'est pas tout à fait un spiritualisme. Pour citer Kardec, le spiritualiste est quelqu'un qui « croit qu'il a en lui quelque chose de plus que la matière», alors que le spirite accepte la communication, de façon constante, avec l'esprit des morts. Un spirite est automatiquement spiritualiste, l'inverse n'étant pas nécessairement vrai.