Dans ce livre, il est question d'une narratrice qui jardine au fil des saisons dans les Cantons-de-l'Est au Québec. C'est son journal que nous lisons en fonction de la météo, des mois, de la nature, de son voisinage. C'est doux, c'est tendre, c'est la vie qui passe à travers les yeux d'une amoureuse de son jardin de fleurs et de légumes.
«Ma routine à moi, c'est le jardin. Je n'ai pas d'autre vie à reprendre, pas d'autres rythmes que celui qu'il m'impose. le jardin est mon maître. » (p.47)
Vous dire à quel point je me suis retrouvée dans ce bouquin de 91 pages, c'est peu. Je l'ai adoré, de l'incipit jusqu'à la dernière phrase. Ce livre débute par avril où il est question du désordres et il se termine par mars avec le compostage. Entre ces mois, il s'avère presque important de passer par août et le diazinon.
En plus, la couverture apparaît magnifique avec cette majestueuse fleur qui me fait penser à une pivoine. J'adore les pivoines et j'en ai de plusieurs couleurs dans mes plates-bandes.
Par ailleurs, je ne connaissais pas l'autrice,
Michèle Plomer. Sur le site Web des Éditions Marchand de feuilles, voici l'information que j'ai relevée :
«
Michèle Plomer est née à Montréal. Elle est l'auteure des romans Étincelle,
HKPQ (prix France-Québec 2010), le jardin sablier (mention spéciale au prix
Anne-Hébert 2007, lauréat du prix
Alfred-DesRochers 2007, finaliste au prix Archambault 2007) et de la trilogie Dragonville, tous parus aux éditions Marchand de feuilles. Son écriture se nourrit des géographies des Cantons-de-l'Est au Québec, où elle réside aujourd'hui, et de la Chine du Sud, dont elle s'est éprise lors d'un contrat d'enseignement de trois mois à l'université de Shenzhen qui s'est transformé en un séjour de quelques années. Selon le magazine L'actualité,
Michèle Plomer compte parmi les « 35 nouvelles voix qui secouent le roman québécois ».
Je recommande fortement ce livre à tous les amoureux des fleurs, du jardinage, de l'introspection. Je l'ai acheté alors je vais le relire certainement au gré des saisons et des fleurs qui parsèment mes rocailles.
N'hésitez pas à acheter le jardin sablier pour une amie, pour votre maman, pour votre amoureuse. C'est tendre, c'est lumineux, c'est essentiel comme la beauté d'un pétale de rose. C'est le pays retrouvé, ce sont des racines qui s'enfouissent dans les tréfonds de notre âme, c'est un peu comme l'odeur de la maison de grand-maman, c'est inoubliable. le jardinier essaie de créer sa perception qu'il a du paradis grâce aux saisons, grâce à ses mains dans la terre, grâce aux bulbes qu'il achète ici et là. Il semble dans l'acte.
«Moi, je dois agir afin de façonner à forces de labeur l'idée que je me fais du paradis». (p. 92)
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