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EAN : 978B08NT4X61W
258 pages
PVH éditions (19/11/2020)
4.08/5   18 notes
Résumé :
Printeurs est un roman de science-fiction de Ploum (Lionel Dricot) sorti dans la collection Ludomire de PVH éditions en novembre 2020. Initialement publié sous forme de feuilleton sur son blog, le texte a été passablement retravaillé et harmonisé en vue de sa nouvelle édition.

Jeune ingénieur spécialisé dans l'impression 3D, Nellio est recruté par la mystérieuse Eva pour participer à un projet secret et révolutionnaire. Dans son usine, l'ouvrier 689 p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Audio livre : VOolume – Lu par Loïc Richard : 7h03

J'ai fini cette lecture audio une fois de plus enchantée par la prestation de Loïc Richard ! Un roman de science-fiction qui s'inscrit dans la réalité et les possibilités offertes par les imprimantes 3D mais comme dans tout roman dystopique qui se respecte, il y a obligatoirement ceux qui dirigent et profitent et d'autres, pour certains, les sans nom, sans grade, corvéables !

Un jeune ingénieur, relativement naïf ; un acteur sur le retour qui se veut altruiste ; un ouvrier violent, cruel et sans vergogne ; Eva, manipulatrice et attirante et la publicité omniprésente qui dirige tout et tout le monde !

Pour être honnête j'ai souvent été perdue dans cette histoire et je reconnais ne pas avoir tout compris, bien qu'ayant fait quelques retours mais c'est un exercice plus difficile en audio que sur papier ! Mais j'ai quand même apprécié l'histoire dans sa globalité parce que la manipulation, les mensonges et l'avidité sont et seront toujours d'actualité.

#Printeurs #NetGalleyFrance

Challenge Mauvais Genre 2022
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Nellio, jeune ingénieur spécialisé dans l'impression 3D, tombe sous le charme d'Eva pour un projet secret. On suit également un ouvrier surnommé 689, qui semble être froid et calculateur. Mais la vérité n'est pas vraiment ce qu'elle parait être, surtout quand c'est la publicité qui contrôle tout.
Pas évident de suivre Nellio, il rencontre plein de personnes après avoir croisé la route d'Eva. Elle va changer sa façon de voir le monde... La publicité est omniprésente et la technologie future aide à sa propagation : par lentilles connectées, panneaux etc. Heureusement le sujet est traité avec beaucoup d'humour (parfois un peu noir) parce que ça fait un peu flipper (même si on est en plein dedans). J'ai eu du mal à comprendre 689, un personnage très antipathique.
On sent la construction en épisodes avec la narration un peu hachée mais ça ne m'a pas empêché d'aimer ce récit original, bien servi par le narrateur Loïc Richard. Sa voix est très agréable pour raconter les aventures de Nellio. (ne me demandez pas pourquoi j'ai parfois pensé à la série Kaamelott !)
Peu de temps morts, on ne s'ennuie pas même si on a un peu de mal à s'y retrouver avec les différents fils conducteurs de l'histoire.
#Printeurs
#NetgalleyFrance
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J'aime quand un livre sait me surprendre, et ce livre a su grandement me surprendre. Mais il a aussi su me happer, et avec une extrême vitesse en plus, ce qui n'est pas rien. En quelques chapitres courts, concis et précis, l'auteur a su m'intriguer et me faire saisir l'épaisseur de son monde. Entre dystopie et anticipation, le roman prend vite le pli de nous entrainer dans l'action sans attendre.

L'histoire est complexe, et je dirais que l'une des faiblesses du livre réside justement dans le fait qu'elle semble parfois trop proche d'un véritable film d'action. Trop de rebondissements et de faux suspense, notamment dans la partie finale, mais en dehors de cela, il y a une réelle maitrise du style qui est palpable. En peu de mots, l'auteur fait ressentir tout le monde, en quelques descriptions rapides il place le décor. Les personnages sont fuyants, complexes à comprendre et semblent tous motivés par des raisons obscures. Jusqu'au héros, tiraillé par une vie de publicité et de marketing agressif, qui ne sait jamais exactement ce qu'il veut lui-même. On ne peut saisir ses motivations, mais lui-même les donner. Et quant aux autres personnages, les réelles motivations semblent toujours cachées, ou trop nettes, mais finalement se révèlent aussi peu profondes lorsqu'on les comprends. Mais encore une fois, une vie menée par des publicités peut-elle faire naitre une conscience réelle, une quelconque personnalité ?

Et si le roman se limitait à cela, il aurait mérité mes faveurs, non mes éloges Ce que j'ai particulièrement aimé, toute la saveur du récit vient de tout ce que l'auteur pose sans jamais le développer. Par petites touches, dans les dialogues, la structure du monde, les réflexions (transhumanisme, sexualité, conditionnement, considérations sur le chômage ou le travail, sur l'urbanisme, la condition de l'homme ...) qui sont posées là, l'auteur nous donne réellement à réfléchir au coeur de son récit, sans jamais aller plus loin que des simples réflexions lancées un peu partout. Cela semble parfois saugrenue, mais sonne toujours vrai lorsque les personnages les sortent au détour d'une banale discussion. Ne faisons-nous pas de même avec nos propres amis ? Ca onne terriblement réaliste, et c'est là tout ce que j'ai apprécié du roman.

Je suis très élogieux avec lui, certes, car il m'a happé, m'a plu, m'a fait rire et réfléchir, mais je ne suis pas aveugle pour autant à certains petits défauts qui viennent se prendre dans une toile si bien tissée. C'est surtout par rapport à certains détails de personnages (Junior qui semble très vite prendre le parti du héros, trop vite à mon gout) et d'autres menus détails. Mais ces quelques petites pointes qui se ressentent à la lecture sont balayés par deux points : le rythme soutenu et volontairement proche des films d'actions, qui laisse peu de temps mort et accentue les relations ; mais aussi le final qui vient donner une explication crédible et logique à l'ensemble de ces détails qui "tâchent". C'est peut-être un peu trop facile, dirait-on, mais force est de reconnaitre que ça marche, et qu'on comprends volontiers ce qui aura permis une telle succession de coups de bols ou de hasards impromptus.

Une suite est, semble-t-il, prévue. Et je la suivrais avec grand plaisir, tant mon impression générale est bonne vis-à-vis de ce livre. J'ai aimé ce qu'il s'y passait, j'ai réussi à passer outre les petits défauts qu'il contient et j'ai hâte de retrouver l'auteur pour une nouvelle histoire !
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"Printeurs" est le premier roman de Lionel Dricot, alias Ploum, ingénieur (en informatique) de formation, originaire de la Belgique et engagé dans la défense et la promotion des logiciels libres. Son roman s'inscrit dans le genre du cyberpunk et nous décrit un avenir plus ou moins lointain où notre société capitaliste a parachevé l'assujettissement de la population grâce à l'alliance de la publicité et de nouvelles technologies. Bien que "Printeurs" possède des qualités et qu'il traite de questions cruciales et très actuelles, il souffre de nombreux défauts, tant sur le fond que sur la forme, ce qui l'empêche d'être, à mes yeux, un roman véritablement réussi et que je pourrais recommander à d'autres lecteurs et lectrices.

Dans "Printeurs", on suit principalement Nellio, un ingénieur spécialiste de l'impression 3D qui est recruté par une mystérieuse et belle femme, Eva, pour travailler sur un projet secret dont l'objectif est de bousculer l'ordre établi. Très vite, il va rencontrer le mécène de ce projet, un riche et célèbre acteur, Georges Farreck, qui semble à la fois profiter du système et vouloir le renverser. En parallèle, l'histoire nous met dans la peau d'un ouvrier/esclave travaillant sur une chaîne de montage dans une usine. Lui et ses collègues sont désignés par des numéros et l'on comprend vite que la terreur et la violence règnent en maîtresses dans cet univers quasi carcéral. Voilà pour l'argument.

Commençons par les points positifs. J'ai apprécié le personnage de 689, l'ouvrier ambitieux qui ne connaît que la peur, la souffrance et la violence, et a pour unique but de gravir les échelons de la hiérarchie et se hisser au sommet. C'est un pur produit de ce système productiviste et individualiste qui attribue davantage de valeur aux biens manufacturés qu'aux êtres humains qui les produisent. Son parcours est glaçant, du début à la fin. Ensuite, le roman est riche en idées et réflexions et il invite les lecteurs et lectrices à se questionner sur le monde dans lequel ils vivent et à toutes les dérives que les nouvelles technologies peuvent entraîner (une caractéristique du genre cyberpunk). Enfin, le roman est suffisamment bien écrit pour que la lecture soit fluide et qu'on ait envie de tourner avec avidité les pages pour connaître le fin mot de l'histoire, chaque chapitre se terminant sur un suspens qui incite à lire la suite (bien que cela semble parfois un peu artificiel). le rythme est soutenu (presque trop) et il y a peu de temps morts mais l'alternance entre l'histoire de Nellio et celle de l'ouvrier apporte une respiration au récit.

Cependant… et j'en viens aux défauts… j'ai trouvé la qualité de l'écriture inégale. Certains passages sont plutôt bien écrits mais d'autres sont plus maladroits. Il en va de même pour le vocabulaire. Il est riche mais parfois cela ne sonne pas juste. Certains mots (« gourdiflot ») ou expressions (« je me morigène ») ne collent pas à l'ambiance ou au personnage qui les prononcent. Personnellement, je n'ai jamais rencontré l'expression « peu me chaut » et celle-ci est utilisée à plusieurs reprises dans le roman. Je ne prétends pas être maître en la matière et j'ignore l'existence et la signification de bien des mots et expressions. Pourtant, celle-ci m'a semblé en décalage avec l'univers (à moins que cela soit une expression couramment utilisée par les belges). Ensuite, il y a certains mots qui sont trop souvent utilisés à mon goût, comme un tic d'écriture que l'auteur n'aurait pas réussi à gommer. Par exemple, presque toutes les lumières sont « blafardes ». Ou encore le mot « sarabande » qui revient régulièrement. Ce sont peut-être des détails mais ils apparaissent comme des aspérités sur lesquelles j'ai buté lors de ma lecture. Voilà pour la forme.

En ce qui concerne le fond, le premier problème rencontré vient de Georges Farreck qui est un clone (assumé) de Georges Clooney. L'idée a peut-être amusé l'auteur mais, en ce qui me concerne, cela m'a immédiatement sorti de l'histoire. le personnage a perdu toute crédibilité et le récit en a pâti. Parmi les autres personnages, certains sont attachants (Max et Junior) mais d'autres manquent de profondeurs. Ensuite, le traitement des thèmes abordés (qui sont, somme toute, assez classiques d'aujourd'hui) manque d'originalité et ne permet pas de rendre l'histoire véritablement singulière. Comme le style littéraire manque, selon moi, lui aussi de personnalité, le résultat est un récit efficace mais un peu terne. Si j'ose la comparaison, Tè mawon de Michael Roch est un exemple de roman qui traite de sujets similaires mais avec plus d'originalité, une plus grande profondeur et un enrobage littéraire plus conséquent.

En conclusion, si le roman de Ploum est divertissant et se lit facilement, j'ai trouvé qu'il souffrait de trop nombreuses imperfections pour que je puisse le qualifier de « bon » roman. C'est dommage, on sent bien que l'auteur a beaucoup de choses à dire et à partager, des idées intéressantes et des réflexions pertinentes. Pour terminer sur une note positive, je suis très reconnaissant à Ploum de parler « d'algorithme » et non pas « d'intelligence artificielle » (ou d'IA) comme c'est souvent le cas dans les romans de science-fiction et plus particulièrement de cyberpunk. Il participe ainsi à lever le voile sur cette supercherie qu'est « l'intelligence artificielle » qui inonde les débats et les discours politiques. Rien que pour cela, je lui dis « Merci ! ».
Lien : https://bibliobatuco.wordpre..
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Printeurs est un roman de science-fiction de Ploum (alias Lionel Dricot), sorti dans la collection Ludomire de PVH éditions en novembre 2020. Initialement publié sous forme de feuilleton sur son blog, le texte a été passablement retravaillé et harmonisé en vue de sa nouvelle édition.
Je découvre ce roman, grâce à NetGalley, dans sa version audio lue par Loïc Richard.

Je ressors enchantée de cette audio-lecture, un peu comme après les visionnages et re-visionnages des films de la série Matrix… C'était super, mais je n'ai pas tout compris ! En effet, il y a des geeks dans mon entourage, mais je ne fais pas partie du groupe, et l'installation d'impression 3D qui occupe le bureau d'une de nos chambres à donner, me pose surtout des problèmes d'entretien car il est hors de question que j'y touche quand je fais le ménage…

Au-delà de l'atmosphère très connectée de ce roman, j'ai apprécié son écriture polyphonique en alternance de point de vue et de décors, la partie d'univers référentiel à ma portée, la dystopie, l'humour…
Jeune ingénieur spécialisé dans l'impression 3D, Nellio est recruté par la mystérieuse Eva pour participer à un projet secret et révolutionnaire… Son récit à la première personne est superbement servi par la voix de Loïc Richard, aux accents juvéniles, enthousiastes, concentrés… Je suis très agréablement surprise, ici, par la prestation de ce narrateur dont j'ai eu l'occasion, par le passé, de critiquer négativement les prestations… Il a su donner au personnage de Nellio une véritable épaisseur dans un roman où les apparences sont presque toujours trompeuses.
Dans son usine, l'ouvrier 689 parvient, à force d'hypocrisie et de violence abjecte, à monter en grade. Ploum crée un monde déshumanisé où les ouvriers sont rivés à leurs postes, où la classe ouvrière est élevée en batteries dans le seul but de travailler.
Georges Farreck, le célèbre acteur, cherche à mettre sa fortune au service des plus démunis. Librement inspiré de l'acteur Georges Clooney, il donne au récit une réalité particulière à la fois people et désabusée.

Dans Printeurs, Ploum décrit un monde où le moindre mouvement, la moindre pensée est épiée par les publicitaires et où même les attentats sont sponsorisés.
Cela fait froid dans le dos et sourire en même temps ; ainsi, j'ai vraiment trouvé que sa satire de l'aide sociale et de l'encadrement des sans-emploi est assez jubilatoire dans sa démesure déjantée. Mine de rien, il pose de nombreuses problématiques universelles et très actuelles.
Lionel Dricot, mieux connu sous le pseudonyme de Ploum, est développeur GNOME et spécialiste de l'utilisabilité logicielle… Il a donc choisi un sujet et un contexte où il pouvait mettre à profit son expérience et ses connaissances.
Son roman de science-fiction est complexe mais réussi. Outre le côté distrayant et captivant, il nous interroge sur la pertinence de nos réseaux et connections, sur notre liberté de penser et d'agir, sur les conditionnements invisibles…

Une découverte intéressante.

#Printeurs #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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critiques presse (1)
Syfantasy
28 août 2023
Le carburant qui anime les personnages de Printeurs se révèle être un mélange de volonté implacable et de rancœur face à un système empoisonné, et cela, Ploum nous le fait bien comprendre au travers de ses réflexions acides, mais réels, sur l'état actuel de l'humanité.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Combien de fois ne m’a-t-elle pas rabâché son sempiternel discours sur les automobiles non autonomes.
Je la revois me montrer des extraits de vieux films du
milieu du vingtième siècle. Les personnages sont essentiellement en voiture. IIs vivent en voiture, ils travaillent en voiture, ils vont au cinéma en voiture, ils mangent dans leur voiture, ils baisent dans leur voiture. Dans son modèle technosociologique, le sevrage de l’humain correspond à sa première voiture.
Mais cette observation est loin d’être anecdotique. Cette identification à la voiture entraine que tout blocage routier est une agression ultime. La voiture est faite pour se déplacer sur des aires qui lui sont réservées. L’empêcher de se mouvoir ou réduire son espace vital devient une violence
insoutenable. Les humains devenaient fous dans ces automobiles manuelles. Ils s’injuriaient, allant jusqu’à s’entretuer pour une priorité ou un passage obstrué, risquant leur vie en déplacements inutiles pour le simple plaisir de fusionner
avec la machine.
Les infortissements de l’époque corroborent admirablement la thèse de Max. On écrivait qu’une voiture avait renversé un piéton ou qu’un cycliste avait percuté une voiture. L’existence des conducteurs humains était grammaticalement oblitérée. À lire ces archives, les voitures avaient leur vie propre, leur responsabilité. Des sortes d'animaux sauvages qui contrôlaient l'espace public et dont les humains devaient apprendre à se méfier dès le plus jeune âge.
Cette symbiose entre l’homme et la machine a rendu
l’adoption des véhicules autonomes modernes particulièrement laborieuse. J’ai toujours considéré cette période de l’histoire comme de l’obscurantisme réactionnaire. Max me soutenait qu’il s’agissait d’une véritable amputation pour toute une partie de la population dont l’identité profonde et les capacités physiques s’exprimaient essentiellement à travers leur boîte de tôle sur roues.
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Un mec qui drague, ça raconte vraiment n'importe quoi.
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